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 [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David

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Mackenzie E. Buidhe



Mackenzie E. Buidhe


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMer 16 Juil - 17:51

I think I've waited long enough, let enough time go by
david & mackenzie
Dans un état de semi-conscience, je ne me rendais plus vraiment compte de ce qu’il se passait autour de moi. J’entendais les bruits du port, j’entendais la respiration de David non loin de mon oreille, j’entendais les passants autour de nous, mais je n’étais plus là. Je dormais à moitié, complètement vidée de toute énergie. Et pourtant, une demi-heure avant, je me sentais parfaitement normale. La réalité nous rattrapait bien vite, malheureusement, alors que j’aurais aimé rester dans cet état de normalité bénéfique. Outre le fait que je devais décevoir David, je devais aussi l’inquiéter, alors qu’il s’agissait juste d’un coup de fatigue passager, rien de bien particulier. Peut-être même que je me sentirais mieux une fois rentrée…

Lorsque le ferry arriva, David me secoua gentiment et je revins dans la réalité sans problèmes, le cerveau un peu embrumé, mais au moins, j’étais un peu plus reposée aussi. Je restai silencieuse, un peu dans le gaz, et dès que nous fûmes installés à nos places, je me calai de nouveau dans les bras de David pour reprendre ma semi-sieste. Toujours sans réellement dormir, juste en me reposant l’esprit et les yeux, je sentis les doigts de David caresser mon bras pendant tout le trajet, alors que je revoyais sa demande en mariage, sur ce ponton. Je me souviendrais toute ma vie de ce moment, c’était sûr et j’avais déjà hâte de le raconter à mes parents, surtout à ma mère : elle allait adorer ça !

Alors que je commençais à basculer dans un véritable sommeil, David me secoua de nouveau, cette fois-ci pour que l’on rentre pour de bon à la maison, en prenant le métro et en finissant le trajet à pied. Malgré mes sourires et le fait que l’on discute un peu, de tout et de rien, et que David me montrait quelques autres trucs avec le métro, je voyais bien qu’il était déçu et qu’il aurait préféré que la journée se termine autrement. Mais elle n’était pas encore terminée, et si je me reposais maintenant, c’était pour être plus active par la suite. Je profitais un peu de ces moments de vide pour me calmer et tenter de faire passer tout ça. Et puis… nous allions appeler mes parents, ça allait me réveiller pour de bon et me donner envie de faire autre chose ensuite !

Nous n’étions pas encore dans l’appartement quand David se pencha et m’attrapa l’arrière des genoux pour me soulever dans ses bras. Je faillis hurler, mais me retins en me souvenant que tout l’immeuble m’entendrait sinon et poussai simplement un tout petit cri de souris, surprise. Je l’entendis ricaner et je tournai la tête vers lui pour comprendre ce qu’il faisait. En me tirant la langue, il s’exclama qu’il s’entraînait, et je ne pus que rire en levant les yeux au ciel à mon tour. Il se faisait à l’idée qu’il allait se marier alors ? J’avais toujours pensé qu’il serait difficile pour moi de lui passer la corde au cou, alors qu’en fait… c’était tout l’inverse. C’était peut-être horrible de dire ça, mais mes crises auront eu au moins une réaction positive dans toute cette histoire ! Au final, David me déposa avec douceur sur le canapé et s’installa à côté de moi, en me serrant contre lui.

« Tes parents ou la sieste ? Tu choisis. Et entre nous, je choisirais la sieste… »

Sérieusement ? Il me demandait vraiment de choisir entre annoncer à mes parents les bonnes nouvelles qu’ils attendaient depuis trois ans ou bien dormir ? Evidemment que j’avais envie de dormir, même si ce n’était pas du tout l’objectif de David – et s’il croyait que je ne voyais pas ce qu’il préparait, il me prenait vraiment pour une blonde ! Cependant, rendre mes parents heureux était quelque chose que je n’avais pas fait depuis des mois et je ne pouvais pas attendre plus longtemps. En plus, je savais que ça le stressait, et c’était sûrement mieux de le faire maintenant, comme ça, il n’aurait plus besoin d’angoisser pour rien !

« J’appelle mes parents d’abord ! Et après, on fera ce que tu veux ! »

Avec nostalgie, je repensai à ce qu’il m’avait dit, le matin du jour où nous nous étions mis ensemble. Il m’avait sommée de venir avec lui jusqu’au lac, et il m’avait promis que les jours d’après, nous ferions ce que je voulais. Eh bien là, c’était pareil, sauf que les rôles étaient inversés. Si au début, je vis qu’il se renfrognait, il était clair que l’idée de pouvoir faire ce qu’il voulait par la suite l’enchantait. Même si de mon côté… je n’étais pas très rassurée, toujours pas ! Mettant mes doutes de côté, je me relevai rapidement après l’avoir embrassé sur la joue, et filai chercher mon ordinateur portable dans ma valise. Une fois le Mac allumé (ouais, putain, son prénom et l’ordi ont le même nom. Bordel.), j’entrai mes identifiants Skype pour me connecter et vérifier que mes parents étaient bien là. Dès que je vis ma mère dans les connectés, je m’empressai de cliquer sur son prénom et de vérifier qu’elle était bien là. A mes côtés, David me regardai d’un air curieux, mais semblait aussi prêt à s’enfuir. Je lui pris la main et lui souris pour lui donner du courage, puis je reposai les yeux sur l’écran.

« Mac Buidhe. ............. Maman, tu es là ? Papa est dans le coin ?  .............   17 : 21
Moira Buidhe ............... Toujours ! Des nouvelles ?............................................ 17 : 23 »

Avec un sourire plus grand que la largeur de mon visage, je démarrai immédiatement la conversation Skype, sans même attendre que David soit prêt. Par chance pour lui, il n’apparaissait pas dans le champ de la webcam, et il pouvait encore faire ce qu’il voulait, silencieusement. Revoir ma mère alors que ça faisait des semaines maintenant que j’étais partie fut douloureux et également un soulagement pour moi. Elle allait bien et visiblement, vu les cris de joie que poussa mon père, c’était son cas aussi. Pendant de longues minutes, ils m’empêchèrent tous deux de parler, ne s’arrêtant jamais de me poser des questions ou bien de s’inquiéter pour mon état, et je me rendis compte que j’aurais vraiment dû leur donner des nouvelles plus souvent pour ne pas qu’ils soient dans cet état. Soudainement honteuse, j’attendis patiemment qu’ils terminent, avant de les rassurer sur mon état de santé. Pas la peine qu’ils sachent que j’avais fait une crise en début de semaine.

« Et ce détective… – comment s’appelait-il, déjà ? – Douglas ! il a retrouvé David ? »

J’eus un petit sourire devant l’impatience de ma mère, et je tournai légèrement la tête vers David pour observer son sourire amusé, mais également son air apeuré. Mieux valait le mettre dans le bain tout de suite, non ? En riant légèrement, je tournai brusquement l’ordinateur dans sa direction pour laisser mes parents le voir pour la première fois depuis trois ans. Je baissai le son de la machine juste à temps pour ne pas nous rendre sourds tous les deux à cause des hurlements hystériques de ma mère, et avec un autre rire, j’eus une pensée pour mon père, qui lui ne pouvait pas lui faire baisser le son. J’aurais pu lui présenter Dieu que ma mère n’aurait pas autant crié. Je finis par tourner de nouveau l’ordinateur afin que cette fois, David et moi apparaissions en même temps dans le champ. Ma mère était en train de pleurer, comme je l’avais prédit, et même mon père s’était arrêté de marcher de long en large dans la pièce en rangeant ses affaires de travail pour nous regarder.

« Rassure-toi, Douglas a très bien fait son travail. D’ailleurs papa, tu pourras remercier ton associé. Regardez, il m’a retrouvé David ! Pour de vrai !! »

Même si j’avais dit tout cela avec un grand sourire, je m’étais crispée en sentant David serrer le poing, encore une fois. Il ne pouvait pas s’empêcher d’être furieux quand il entendait son prénom ? Ce ne serait pas la dernière fois qu’il en entendrait parler pourtant ! De leur côté, mes parents reprirent leurs questions en rafale, créant un charabia incompréhensible et me laissant pliée de rire. Même David pouffa de rire, à côté de moi, alors qu’il n’en menait pas large. D’ailleurs, il allait falloir qu’il leur parle un peu, quand même, sinon mes parents croiraient qu’il était devenu muet…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMer 16 Juil - 23:36




David vs Mackenzie

I think I've waited long enough, let enough time go by



Ma tentative de diriger la suite de la journée sur une sieste plutôt qu’un appel s’avéra être un échec puisqu’elle haussa les sourcils, soudainement beaucoup plus réveillée. J’aurais au moins essayé. Qui ne tente rien n’a rien.

« J’appelle mes parents d’abord ! Et après, on fera ce que tu veux ! »

Me renfrognant un peu en me rendant compte que l’appel, c’était maintenant, et que je n’avais plus aucune échappatoire possible. Peut-être que si je feignais une intoxication alimentaire je pourrais m’enfermer dans la salle de bain… ? Mais rapidement, l’idée ne me parut pas du tout parfaite. Elle avait bien dit qu’on ferait tout ce que je voulais, non ? Si je partais dans la salle de bain, ça tomberais à l’eau, complètement même. Et j’étais carrément partant pour faire ce que je voulais, j’avais une ou deux idées d’ailleurs…
Un baiser sur ma joue me ramena su Terre et je la regardai partir chercher son ordinateur avec un sourire rêveur encore sur les lèvres. Sans tarder, elle revint vers moi, alluma l’appareil et se connecta sur Skype et je le regardai faire avec attention, observant ce qu’elle faisait avec curiosité, guettant le moment où ils apparaitraient pour que je puisse disparaitre de l’écran. Mac’ remarqua d’ailleurs ma fébrilité et, après un sourire encourageant et m’avoir pris la main, elle entama la conversation.

« Mac Buidhe Maman, tu es là ? Papa est dans le coin ? 17 : 21
Moira Buidhe Toujours ! Des nouvelles ? 17 : 23 »

Sans qu’elle ne me prévienne elle appela ses parents et je paniquai un peu avant de me rendre compte que j’étais hors-champs. Avec un soupir de soulagement, je regardai alors mes beaux-parents apparaître sur l’écran face à nous. Moira et Clyde avaient peu changé, même après toutes ces années. Sa mère irradiait toujours autant de bonheur avec son éternel sourire et son père, et bien, toujours aussi strict en apparence, mais son sourire en voyant sa fille ne trompait pas, c’était un véritable papa poule. Apparemment j’avais eu raison de lui dire de les contacter, l’absence de nouvelles se faisait sentir puisqu’ils la bombardèrent de questions, s’enquérant de tout auprès de leur fille : son voyage, sa santé. Tellement de questions qu’on les comprit seulement une fois sur trois alors qu’ils ne se laissaient même pas le temps de respirer. Ca faisait vraiment plaisir de les revoir et entendre.

« Et ce détective… – comment s’appelait-il, déjà ? – Douglas ! il a retrouvé David ? »

En entendant mon prénom, je me mordis les lèvres et j’anticipai ce qui allait suivre. Quelque chose me disait qu’elle n’allait pas passer par quatre chemins. Mon intuition se révéla juste puisque sans prévenir, elle tourna l’écran – et donc la caméra ! – vers moi et je me retrouvai seul, face à eux. Je vis le visage de Moira se fendre en un énorme sourire puis elle cria de joie, ou plutôt hurla, et je ne pus qu’attribuer le salut de mon audition aux réflexes de Mac’ qui baissa le volume presque au minimum. Puis quand les cris se calmèrent pour se transformer en larmes de joie, elle repositionna son ordi face à elle de façon à ce que cette fois j’apparaisse.

« Rassure-toi, Douglas a très bien fait son travail. D’ailleurs papa, tu pourras remercier ton associé. Regardez, il m’a retrouvé David ! Pour de vrai !! »

Sans que je puisse m’en empêcher, je me crispai en entendant trop parler du détective. Ce qui me tuait le plus à l’heure actuelle, ce n’était pas foncièrement qu’ils aient couché ensemble, je lui avais pardonné, mais plutôt que je devais quelque chose à cet homme. Cet homme qui avait eu des vues sur ma fiancée et qui avait réussi à la charmer… J’aurais préféré ne pas à avoir à lui en devoir une !
Cependant, tout ceci ses parents ne le savaient pas et du coup ils furent heureux d’entendre qu’il avait bien travaillé. Je ne les contredis donc pas. Puis ils reprirent la parole, parlant en même temps à vive allure, trop vite car du coup nous ne comprîmes rien Mac’ et moi. Doucement, je ris un peu, me détendant un peu tandis que Mac’ quant à elle était morte de rire.
Au bout d’un moment, en voyant que nous ne parlions toujours pas, Clyde se calma sur les questions et Moira le suivit bien vite, nous regardant tous les deux perplexes. Ce fut son père qui prit la parole plus calmement.

« Vous n’avez pas comprit un traitre mot de ce qu’on vient de vous dire, c’est ça ? »

A l’unisson, sans même nous être concertés, nous hochâmes la tête avec une moue identique pour signifier que non, nous n’avions strictement rien compris et les sanglots de Moira reprirent derechef. Devant nos airs perplexes à tous les trois, elle s’expliqua.

« Non… C’est juste que ça m’avait tellement manqué de vous voir comme ça… mes petits chéris… »

Avec un regard attendrissant pour sa femme, Clyde vint se positionner derrière elle en posant une main sur son épaule puis fixa l’écran, l’excitation presque envolée. Cependant, il revint très vite à ses moutons et je me retrouvai à appréhender la suite.

« Bon Dave, il va falloir que tu me donnes ton truc pour disparaître aussi facilement et aussi longtemps, des hommes seraient prêt à dépenser des fortunes pour ça ! »

Apparemment, il avait décidé d’aborder le sujet avec humour et à côté Mac’ retenait son souffle, prête à intervenir s’il décidait d’un coup à hausser le ton. Je lui fus reconnaissant de procéder ainsi et le nœud au ventre qui me prit ne me rendit pas autant malade que je le pensais.

« Comment tu vas bonhomme ? On s’est fait du souci tu sais ! »

Le surnom me fit sourire, me rappelant toutes ces années en arrière et quelques instants, je n’avais plus vingt-six ans, mais dix-sept. La culpabilité réapparut quand je me rendis compte qu’ils avaient du se faire un sang d’encre.

« … Ca va, bien, très bien même, on ne peut mieux… ! Et vous… ? »

Mon ton hésitant se remarqua et son père s’esclaffa comme si je lui avais raconté une blague particulièrement marrante.

« On ne va pas te manger gamin ! On dirait que tu vas te faire disputer… Mac’ dis lui qu’il n’a plus onze ans, on ne va pas l’envoyer au coin ! »

A ma droite Mac’ rigolait en me lançant des petits regards en biais, visiblement ravie de la tournure que prenaient les choses. Et au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher d’être ravi moi aussi. J’avais vraiment eu peur qu’ils m’en veuillent, et pour l’instant, ils en étaient loin, très loin de m’en vouloir.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyJeu 17 Juil - 12:13

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Sans pouvoir les arrêter, tout ce que nous pûmes faire, David et moi, ce fut d’attendre que mes parents se rendent compte par eux-mêmes qu’on ne comprenait rien à ce qu’ils disaient. Déjà que l’appel, en soi, n’était pas d’une qualité incroyablement excellente, alors si en plus ils ne cessaient de parler, autant le dire tout de suite : ce serait impossible de continuer. Et comme je ne voulais pas leur raccrocher au nez, tout ce qu’il y avait à faire, c’était attendre. Et au bout d’un petit moment, ils se calmèrent tous les deux en se rendant compte qu’ils posaient mille et une questions mais n’obtenaient aucune réponse. C’est alors que mon père prit la parole, d’une voix pleine de sagesse, en nous demandant de confirmer le fait que l’on avait rien compris à leur délire. Et d’un même mouvement, David et moi ne pûmes que hocher la tête pour toute réponse. Alors que j’étais prête à éclater de rire devant le comique de cette situation, je vis et entendis ma mère sangloter de nouveau, et ça me coupa l’envie de me moquer. Pourquoi pleurait-elle encore ?

« Non… C’est juste que ça m’avait tellement manqué de vous voir comme ça… mes petits chéris… »

Sous l’émotion, je faillis pleurer à mon tour, mais ma bonne humeur était trop présente pour que je laisse des larmes gâcher la journée. De l’autre côté de l’écran, je vis mon père serrer de sa main l’épaule de ma mère, pour la réconforter et la calmer. Pendant qu’elle se recomposait du mieux qu’elle pouvait, toujours en nous regardant d’un air attendri, mon père reprit la parole, cette fois pour parler à David directement.

« Bon Dave, il va falloir que tu me donnes ton truc pour disparaître aussi facilement et aussi longtemps, des hommes seraient prêt à dépenser des fortunes pour ça ! »

Malgré le sourire confiant de mon père, je ne pus que me méfier. Il semblait content de retrouver son beau-fils et de le savoir parfaitement vivant et sain d’esprit, mais je redoutais le moment où il pourrait éventuellement s’énerver sur lui. Un écran d’ordinateur ne le dérangerait pas pour le faire et en plus, je savais qu’il balaierait tous nos arguments d’un revers de la main. De fait, je restais sur mes gardes, pour couper la conversation d’un clic, ou bien pour crier sur mon père, si jamais il allait trop loin. Pourtant… lorsqu’il continua, je sentais qu’il n’allait rien faire. Le stress de David s’était en réalité répercuté sur moi, alors qu’il n’avait pas lieu d’être !

« Comment tu vas bonhomme ? On s’est fait du souci tu sais !
- … Ca va, bien, très bien même, on ne peut mieux… ! Et vous… ? »

Mon père rigola en écoutant David et tourna la tête vers moi, du moins les yeux, puisque l’écran d’ordinateur ne permettait pas franchement d’évaluer les distances de la même façon que la réalité. Je le regardai en souriant, ravie qu’il ne soit pas en colère contre mon fiancé. Nerveusement, je fis tourner la bague sur mon doigt, sans que ni ma mère, ni mon père puissent le voir. Ils allaient devenir fous quand ils le sauraient, et d’un seul coup, j’avais peur de leur dire. Et s’ils trouvaient ça trop précipité ? Et s’ils n’appréciaient pas le fait que David ait fait ça sans leur en parler d’abord ? Et s’ils s’inquiétaient pour nous, encore plus qu’ils ne le faisaient ? Des doutes d’une autre nature que ceux de David se forgèrent dans mon esprit, tout doucement, et je capturai de nouveau la main de David en me crispant un peu plus, malgré moi, tandis que mon père s’adressait à moi.

« On ne va pas te manger gamin ! On dirait que tu vas te faire disputer… Mac’ dis lui qu’il n’a plus onze ans, on ne va pas l’envoyer au coin ! »

Fébrilement, je m’esclaffai en l’entendant me dire ça. De toute sa vie, David n’avait jamais dû faire de si grosse bêtise qu’il aurait été puni. Ou du moins, je ne m’en souvenais pas. Ou alors, c’était avant que l’on se connaisse. Mais nous avions tous les deux été des enfants plutôt sages. Lui, parce que c’était dans sa nature, et moi… eh bien parce que je ne voulais pas subir les foudres de mon père. Il avait toujours été strict, et même si dans mon adolescence, j’avais trouvé ça barbant, j’avais vite compris par la suite que c’était un mal pour un bien, et que toute cette rigueur avait été bénéfique pour moi, et m’avait permis de tenir le coup quand David était parti. C’était comme si, durant toutes ces années, mon père avait su que j’aurais besoin de faire face à quelque chose de terrible, et qu’il m’avait préparée pour ça. Au moins, en l’entendant me dire ceci, je pouvais être sûre d’une chose : la rigueur ne serait pas de mise aujourd’hui avec David, et il ne passerait pas son sale quart d’heure ce jour-là. Et c’était très bien, parce que nous avions tellement de choses à leur dire que je n’aurais pas aimé que David se fasse engueuler pour trop de choses à la fois.

« Il le sait, papa. Il a juste peur de toi… enfin rassure-toi, il a moins peur que le jour où il s’est retrouvé en face de toi après qu’on se soit mis ensemble ! »

Alors que David m’envoyait son coude dans les côtes, je ris de nouveau, en même temps que mon paternel en me moquant gentiment de lui. Pendant ce temps, ma mère avait repris du poil de la bête, et semblait prête à relancer la foire aux questions avec entrain. Elle poussa un peu mon père pour mieux voir l’écran de leur côté, et elle nous interrompit en plein fou rire :

« Qu’est-ce que tu fiches à Toronto, David ? Mackenzie t’a cherché partout, et c’était pas vraiment ton genre de rester longtemps dans une grande ville, selon elle… »

Alors que David tardait à répondre, je préférai le faire à sa place, consciente qu’il s’emmêlerait les pinceaux avec cette histoire d’ex et je préférais que mes parents n’en sachent rien. Ce n’était pas la peine qu’ils prennent ma défense une fois de plus. C’était du passé. Je lui avais pardonné cette fille comme il m’avait pardonné Douglas… même si je me doutais qu’il était toujours en colère à cause de ça.

« Il a eu un accident avec une voiture et il a été obligé de rester ici pour sa rééducation. Et puis… il a décroché un contrat à l’hôpital, alors il s’est installé ici ! »

Avec un sourire dans sa direction, et en tournant la tête vers lui, je fis un clin d’œil à David afin qu’il joue dans mon jeu et je savais que de fait, nous n’évoquerions jamais son ex-copine devant mes parents. C’était une bonne chose de faite. Mes parents s’étaient répandus en félicitations en entendant qu’il travaillait pour de bon en tant que docteur, et ça nous accorda un petit temps de répit à tous les deux.

« Du coup, il a un petit appart, et on est chez lui, là. C’est vraiment bien, et Toronto est sympa… »

Sur ce coup-là, je mentais un tout petit peu, mais c’était plus pour que mes parents ne s’inquiètent vraiment pas pour ma santé. Toujours bien maquillée, ils ne pouvaient pas voir mon teint pâle et mes cernes de d’habitude, alors ils ne se doutaient de rien. Et puis, c’était vrai, Toronto n’était pas si mal comme ville ! En voyant que je commençais à parler de la vie domestique et de la ville, mon père se pencha de nouveau sur l’écran pour nous parler, et, à son ton dur et professionnel, je compris que mon avenir allait être évoqué.

« En parlant de ça, Mackenzie… Vous deux comptez rester longtemps ici ? Ton contrat dure combien de temps Dave ? Parce que je peux te trouver un poste à Toronto, Mac, si tu le souhaites... »

Je haussai les épaules, perdue dans mes pensées. Nous allions rester ici un bout de temps, vraiment. Peut-être même nous marier ici, et fonder une famille ici. Ça ne me dérangeait pas que l’on ne retourne pas vivre en Ecosse, je l’avais déjà dit et ce n’était pas un problème, du moment que l’on revienne de temps en temps voir mes parents. Oui, il fallait que je trouve un travail ici du coup. Et laisser tout le sale boulot à mon père, c’était une idée très tentante, parce que je détestais devoir envoyer des tas de curriculum vitae et des lettres de motivation à des employeurs barbants qui connaissaient à peine leur travail. Ça n’empêcherait pas qu’il faudrait que je passe des entretiens… mais si les types savaient d’avance que j’étais la fille du grand patron, je n’aurais aucun problème. Et puis… il serait temps que j’arrête les traductions ponctuelles pour travailler dans ma réelle branche, et pouvoir gagner et économiser de l’argent pour notre vie à nous deux. David devait déjà gagner ce qu’il fallait, mais à deux, on pouvait se faire une vie tranquille pour des années et des années.

« Merci papa… hm, je te rappellerai un peu plus tard, quand je connaitrais un peu l’endroit et on verra ça ensemble, d’accord ? »

Nerveuse, je baissai les yeux et tripotai un fil qui dépassait de mon t-shirt. Est-ce que c’était le moment où l’on devait leur dire ? A côté de moi, David restait aussi stoïque, et il paraissait encore angoissé. Je savais qu’il pensait aux mêmes choses que moi, et pour le coup, je me demandais si c’était une bonne idée de leur en parler maintenant. Mais le plus tôt, le mieux non ? Et puis, je ne savais pas si c’était à moi de leur dire. Peut-être que David pourrait le faire. Mes parents semblaient être aux anges en le voyant et ils l’avaient dévoré des yeux, alors si c’était lui qui annoncerait nos fiançailles, peut-être que ce serait encore mieux, non ? J’étais une vraie lâche pour le coup, mais je n’avais pas pensé que l’annoncer à mes parents me rendrait nerveuse… vraiment pas…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyJeu 17 Juil - 21:47




David vs Mackenzie

I think I've waited long enough, let enough time go by



L’hilarité passa du père à la fille et les deux se moquèrent de moi pendant que je levai les yeux au ciel. Certaines choses ne changeaient décidément jamais… Combien de fois s’étaient-ils ligués contre moi pour rigoler un bon coup avant qu’ils ne s’arrêtent en s’excusant à mi-mots tandis que Mac faisait passer la pilule en m’embrassant ? C’était tout bonnement impossible à compter.

« [color=#6699cc]Il le sait, papa. Il a juste peur de toi… enfin rassure-toi, il a moins peur que le jour où il s’est retrouvé en face de toi après qu’on se soit mis ensemble ![/salmonlor] »

Bha tiens ! J’attendais la fois où elle me le ressortirait. Quand ça était arrivé, je m’étais fait la remarque que ça me suivrait toute ma vie - et la preuve ! - huit ans plus tard on me ressortait l’anecdote. Je n’en avais vraiment pas mené large, face à son père. Quand nous avions commencé à sortir ensemble à ce cottage, nous avions eu une semaine seuls, et nous n’avions rien dit par téléphone à nos parents, profitant de notre petite liberté et de la nouvelle facette de notre relation.
Je dérivai quelques instants dans mes pensées en revoyant cette semaine-là, avant que son père ne m’impressionne pour la première fois au point que j’en ai eu peur. Notre relation avait toujours été fusionnelle, la seule chose qui avait changé, c’était que nous nous étions avoué nos sentiments et que notre relation était plus… charnelle. Nous avions profité d’un voyage au village du coin pour des courses pour acheter des préservatifs, ce qui nous avait permis de réitérer l’expérience du bord du lac… Même si Mac’ m’avait affirmé ne pas être dans sa période, on avait été prudent.
Mes coups de coude dans les côtes ne calmèrent pas du tout Mac’ et elle continua de rire avec son paternel tandis que je levai les yeux au ciel. Je n’eus droit à mon salut que grâce à Moira qui les interrompit, décidée de reprendre son interrogatoire.

« Qu’est-ce que tu fiches à Toronto, David ? Mackenzie t’a cherché partout, et c’était pas vraiment ton genre de rester longtemps dans une grande ville, selon elle… »

Ahh Mac’, tu me connais si bien… Bien sûr que jamais je n’aurais du rester dans cette ville, et ça n’avait été qu’un malheureux – ou plutôt heureux – concours de circonstances qui me mena à rester. L’accident, ma relation avec Ella, mon embauche. Tout cela m’avait mené à m’ancrer bien profondément dans cette ville, à un tel point que peut-être il n’y aurait pas de non retour ? Mais seul l’avenir me le dirait et le retour de Mackenzie changeait la donne.
Comme je ne répondais pas au tac au tac, Mac’ le fit à ma place, m’épargnant de réfléchir de trop à ce qu’il fallait dire ou ne pas dire.

« Il a eu un accident avec une voiture et il a été obligé de rester ici pour sa rééducation. Et puis… il a décroché un contrat à l’hôpital, alors il s’est installé ici ! »

En omettant Ella délibérément, je compris que jamais elle ne voudrait en parler à ses parents et je respectai son choix. Ca ne servait à rien de les décevoir, de les mettre en colère ou de les rendre triste. Avec un clin d’œil, elle me somma d’entrer dans son jeu et j’obligeai, en n’ajoutant rien à son histoire et en confirmant.
Bien vite, mes beaux-parents me félicitèrent pour mon poste en tant que médecin, vraiment heureux pour moi.

« - Du coup, il a un petit appart, et on est chez lui, là. C’est vraiment bien, et Toronto est sympa…
- En parlant de ça, Mackenzie… Vous deux comptez rester longtemps ici ? Ton contrat dure combien de temps Dave ? Parce que je peux te trouver un poste à Toronto, Mac, si tu le souhaites... »

Comme je pus m’en douter, ils s’attendaient à ce qu’on revienne en Ecosse pour y fonder notre famille, auprès d’eux et je me mordis l’intérieur de la joue. Ils allaient être déçus au final. Et j’avais du mal à me le pardonner… En plus quand ils apprendront pour le mariage, si je leur disais que nous ne le ferions pas en Ecosse, sans suivre la tradition, ils le seraient également. Je le serais également. Mais c’était dans mes tripes, ça me rendait malade d’y penser. Il fallait d’ailleurs qu’on leurs dise… C’était pour ça que nous les avions appelé après tout, non ?

« Merci papa… hm, je te rappellerai un peu plus tard, quand je connaitrais un peu l’endroit et on verra ça ensemble, d’accord ? »

Il fallait surtout que l’on voit ça ensemble, nous deux. Je l’avais demandé en mariage, j’avais un job stable, si elle voulait travailler, nous serions complètement implanté à Toronto, il n’y aurait plus de retour en arrière… Et tandis que je m’étais fait à l’idée, c’était loin d’être son cas…
Cependant, le mariage avait l’air de lui avoir fait changer de vision sur Toronto, et même rien que l’emménagement ! et j’avais espoir que sa vision des choses avait changé. Peut-être n’avait-elle pas mentie à ses parents en disant que Toronto était sympa.
Mais en attendant, la priorité était de l’annoncer ! Et ce n’était pas chose aisée… Je ne savais pas trop par quoi on pourrait commencer… Est-ce que je lui laissais l’honneur ? Est-ce que je balançais la bombe moi-même ? A ma droite je vis que Mac était dans un état second, peut-être qu’elle ne savait pas trop non plus, et du coup nous n’étions pas aidé… Bon Dave, il y avait des moments dans la vie où il fallait se comporter comme un homme, et ce moment en était l’un d’eux ! Serrant la main de Mac’ dans la mienne, je pris la parole.

« Hmm Clyde, je pense que si Mac’ prend un job ici, ça sera plutôt définitif comme décision, et du coup j’avais pensé qu’alors je devrais en parler avec elle… qu’on parle de notre avenir… surtout que maintenant, nos décisions ne sont plus à prendre à la légère… et… »

Je laissai ma phrase en suspens, pas sûr que ses parents aient compris le sous-entendu. Avalant ma salive difficilement, je décidai de crever l’abcès en balançant l’info.

« … Maintenant plus que jamais ce sont des décisions à prendre à deux car… j’aidemandévotrefilleenmariage. »

Ma honte mêlée à mon embarras me fit prendre une couleur rouge pivoine tandis que j’attendis la réaction de mes futurs beaux-parents…


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyJeu 17 Juil - 23:01

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3… Si David ne prenait pas la décision de leur dire quand le décompte dans ma tête serait arrivé à zéro, je le ferais. D’un seul coup. D’une seule phrase. « Papa, maman, David et moi on va se marier ! » Ce n’était pas compliqué, si ? Alors pourquoi je n’arrivais pas à le dire ? Est-ce que j’avais peur de leurs réactions ? Ils ne pourraient qu’être heureux pour nous. J’étais leur fille unique et tout ce qu’ils voulaient, c’était mon bonheur, c’était pour cette raison qu’ils m’avaient soutenue dans toute l’entreprise qu’était de retrouver David. Alors une fois encore, ils seraient heureux.

2… Mais en même temps, mon père était un conservateur invétéré, et combien de fois nous avions eu des disputes à propos de son caractère trop trempé. Il voulait une indépendance totale de l’Ecosse, encore aujourd’hui, et il suivait toutes les traditions de notre fichu pays. Il n’accepterait jamais que David ne lui ait rien dit avant de me demander en mariage. Et ma mère…, finalement, peut-être qu’elle trouverait ça stupide, qu’elle trouverait ça précipité, et pour le coup, je n’étais plus sûre de moi. Peut-être qu’on ne devait rien leur dire, et nous concerter un peu avant. Mais pourtant, quand nous avions pensé à les appeler, David et moi, un peu plus tôt dans la journée, je n’avais aucun doute.

1… Tout à côté de moi, David semblait tout aussi nerveux, et tout aussi perplexe. Mais lui au moins, il semblait garder la tête sur les épaules. Ce qui était fait, était fait et nous ne pouvions rien y changer. Il n’allait pas me demander en mariage une deuxième fois quand même ! Et puis, il l’avait tellement bien fait, ça avait été tellement beau, dans un cadre tellement magnifique, que je ne voulais rien y changer. Mon père n’avait qu’à avancer un peu dans son comportement et dans sa tête ! J’avais beau l’aimer de tout mon cœur, il y avait des principes qui nous séparaient, qui n’étaient pas les mêmes et je ne suivrais pas les siens, simplement parce qu’il était mon père.

Alors que le compte à rebours atteignait le zéro, j’entendis la voix de David résonner à mes oreilles. Il m’avait devancée. Et le connaissant, il allait s’emmêler les pinceaux et nous faire n’importe quoi. Mais en le regardant, je vis qu’il avait l’air déterminé, et je savais que je n’aurais pas de soucis à me faire. Mes parents n’auraient qu’à bien se tenir. David savait aussi faire preuve de force et de persuasion, je l’avais vu à l’œuvre maintes et maintes fois, depuis nos dix et onze ans. Je lui faisais totalement confiance, depuis des années. Il aurait pu me dire de sauter d’un immeuble que je l’aurais fait sans réfléchir. Et mes parents devaient lui faire confiance également. Cependant… après ce qu’il m’avait fait, ce qu’il nous avait fait… je pouvais comprendre qu’ils ne le voient pas du même œil, bien sûr. Et c’était ça qui m’inquiétait le plus.

« Hmm Clyde, je pense que si Mac’ prend un job ici, ça sera plutôt définitif comme décision, et du coup j’avais pensé qu’alors je devrais en parler avec elle… qu’on parle de notre avenir… surtout que maintenant, nos décisions ne sont plus à prendre à la légère… et… »

Lorsqu’il s’interrompit brusquement, en laissant mes parents attendre la suite, je crus qu’il n’allait pas le dire, et que j’allais devoir reprendre mon compte à rebours, chose que je ne voulais pas. Il avait commencé, alors il devait finir. Je n’étais pas capable de faire ça. Je ne savais pas pourquoi, quand il s’agissait d’y penser, j’étais toute joyeuse et prête à le dire dans toutes les langues que je connaissais, mais quand il s’agissait de le faire, il n’y avait plus personne. Qu’est-ce que ça aurait été si mes parents avaient crié sur David, juste avant ? Lui, il devait se sentir un peu confiant parce que mon père avait blagué avec moi auparavant, mais ils pouvaient tous les deux changer d’humeur très rapidement, c’était d’ailleurs pour cette raison que j’étais aussi une girouette. Les chats ne faisaient pas des chiens après tout, et ils s’étaient bien trouvés, ces deux là !

« … Maintenant plus que jamais ce sont des décisions à prendre à deux car… j’aidemandévotrefilleenmariage. »

En regardant l’écran, je vis David rougir immédiatement, et je baissai les yeux quelques secondes après. De l’autre côté, mes parents gardaient le silence, comme s’ils avalaient avec difficulté l’annonce de la nouvelle. David me tenait la main bien serrée, conscient qu’il venait de casser l’ambiance. Le premier à crier, ce serait mon père, c’était évident, et j’attendais sa réaction d’une seconde à l’autre. Au lieu de quoi, rien ne vint. Absolument rien. Pas un cri de ma mère, pas un reproche de mon père. Rien. Je jetai un coup d’œil à David à côté de moi, et il semblait tout aussi surpris. Puis, je finis par regarder de nouveau l’écran, en espérant que mes parents n’aient pas tous deux fait de crises cardiaques.

Ils étaient toujours là, tous les deux, la bouche grande ouverte. Ça aurait été comique si je n’avais pas été aussi stressée et j’aurais pu les prendre en photo comme ça. Finalement, je me trompais sur toute la ligne, parce que ce fut ma mère la première à réagir. Elle poussa un petit cri, rien de bien méchant pour une fois, et se mit à pleurer à chaudes larmes dans les bras de mon père. Je devinais à la façon dont elle pleurait que c’était des larmes de joie. J’avais appris à les reconnaître ces larmes, et je l’avais trop entendu pleurer réellement, avec une peine immense. Je savais que ce n’était pas le cas cette fois. C’était rassurant, et j’esquissais un demi-sourire. Quant à mon père… son visage se fit plus dur, mais je devinais qu’il n’allait pas nous crier dessus. Pas avec ma mère dans cet état, parce qu’elle lui ferait la morale et elle le chasserait de la pièce. Tout irait bien alors, et je pus me redresser complètement, comme si de rien n’était, et sourire pleinement, toute à ma joie d’être fiancée avec l’homme de ma vie.

« David, mon garçon… J’espère pour toi que tu as fait les choses bien et que tu as rendu ma fille heureuse… Parce que sinon, gare à toi ! Tu sais que j’aurais aimé en entendre parler d’abord … »

Je levai les yeux au ciel en entendant ses menaces et finis par hocher la tête pour le rassurer. Rien que le fait que David soit vivant était suffisant pour me rendre heureuse, rien que sa seule présence me rendait heureuse, rien que son sourire me rendait heureuse. Il n’avait aucunement eu besoin de me demander en mariage pour me rendre heureuse et pour me récupérer, mais il l’avait fait quand même… et ça n’aurait pas pu être mieux fait.

« Clyde, laisse-le un peu. Tu savais que ça allait arriver, alors boucle-la ! »

Devant le courage de ma mère, cette fois-ci, j’éclatai doucement de rire, avant que je l’entende sangloter de nouveau et me demander de lui montrer ma bague. Avec un grand sourire, je levai ma main gauche jusqu’à la caméra et attendis que la mise au point se fasse bien. Je ne bougeai plus pendant quelques secondes, suffisamment longtemps pour que ma mère se remette à crier et que je doive baisser le son de l’appareil encore une fois. Bon… visiblement ça se passait plutôt bien. Profitant de ce moment de répit, je souris à David. Il n’était plus rouge, maintenant, il avait repris ses couleurs normales, et c’était bien mieux comme ça. Il avait bien fait de leur dire à ma place. Ça passait toujours mieux avec lui qu’avec moi, de toutes façons.

« Elle est magnifique, David, tu l’as très bien choisie ! Et je suis si contente pour vous deux… Vous allez être des mariés magnifiques ! Quand est-ce que vous allez le faire ? Et où ? Mac, tu vas me tenir au courant, d’accord ? Et je veux être là quand tu essayeras des robes et…
- Maman, stop !!! »

Elle s’interrompit net en m’entendant parler pour la première fois depuis l’annonce, et me regarda d’un air perdu, comme un petit chiot. Je comprenais d’où venait le regard de David alors. Ce n’était pas à ses parents qu’il l’avait piqué, mais à ma mère. Le bougre !

« Maman, Papa… on va se marier, mais pas demain, d’accord ? Vous serez les premiers au courant, c’est promis, mais on va d’abord penser au travail, et aussi à changer d’appartement, éventuellement, j’en sais rien… mais… on voulait juste vous le dire, parce que ça vient d’être fait. On vous en reparlera, d’accord ? »

Ils restèrent silencieux tous les deux, mais leur sourire les trahit bien rapidement, alors qu’ils hochaient la tête pour me répondre. J’étais contente qu’ils m’écoutent pour une fois. Ils devaient comprendre que c’était réellement important pour moi, que je n’allais pas tout faire foirer en me montant la tête trop vite et que je devais prendre mon temps pour que ce soit vraiment mémorable. Je savais que David serait d’accord avec moi et voudrait faire la même chose et nous prendrions du temps tous les deux pour en discuter. Parce que mes parents voudraient que ce soit fait en Ecosse, David ne le voudrait pas et moi.. eh bien je ne pourrais que suivre son avis, pour lui. Sauf qu’il faudrait trouver des compromis, sinon mes parents n’accepteraient jamais tout ça. Et c’était pour cette raison que nous devions prendre du temps !

Finalement, la conversation tourna court, puisque tout avait été dit et ma mère était incapable de réellement se calmer. J’imaginais déjà ce qu’elle pourrait dire toute la soirée à mon père pour évoquer ce mariage. Quand je disais qu’ils seraient fous tous les deux, je ne mentais pas, et d’ailleurs, j’avais totalement raison. Mon père était bien le cul entre deux chaises et ma mère pleurait. Voilà. Point à la ligne. Après quelques félicitations, quelques recommandations de ma mère qui nous firent rigoler, et une dernière menace humoristique de mon père, nous raccrochâmes et je soufflai longuement pour faire rebaisser la pression. J’étais encore surexcitée par cet appel, mais bon sang… la fin avait été tellement tendue que j’avais cru que mon ordinateur allait exploser. Enfin… ils étaient heureux, c’était le principal. Et nous aussi. Mais maintenant, je savais ce qui allait arriver, et j’eus une boule au ventre rien que d’y penser…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyDim 20 Juil - 15:54




David vs Mackenzie

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Un silence pesant nous avait enveloppé, Mackenzie et moi, et je sentis encore mes joues me chauffer après que j’eus lâché la bombe. Et quelle bombe. Le mariage de leur fille ! Quelque chose que tout parents attendaient et redoutaient à la fois, et bien sûr, même s’ils l’avaient forcément vu venir après autant d’années à nous connaître, ils en étaient pas pour le moins sous le choc.
Ma main malmenant toujours celle de Mac’, j’attendis que son père m’hurle dessus pour avoir osé ne pas le mettre au courant avant de le faire. Il était très à cheval sur les traditions et je sentais que ses cris allaient me tomber dessus, c’était gros comme une maison. Pourtant, rien ne vint et je relevai la tête, surpris. Mac’ à côté n’en menait pas large non plus, et plus les secondes passaient lentement, plus on redoutait une réaction excessive.

Seulement, réellement rien ne vint et je pus voir l’expression choquée de mes futurs beaux-parents à l’écran. Ils ressemblaient à des carpes hors de l’eau et seul le petit cri de Moira sortit tout le monde de la bulle qui s’était formée autour de nous quatre, puis elle se mit à pleurer. Avec un coup d’œil vers Mac’, je compris qu’elle le prenait comme une bonne nouvelle et je sentis tous mes muscles se décontracter simultanément. Je n’avais même pas remarqué à quel point j’étais crispé. Je pus donc sereinement apprécié la joie de sa mère et celle de Mac’ face à la nouvelle, et il n’y avait rien de plus important pour moi. Quant à son père…

« David, mon garçon… J’espère pour toi que tu as fait les choses bien et que tu as rendu ma fille heureuse… Parce que sinon, gare à toi ! Tu sais que j’aurais aimé en entendre parler d’abord … »

… Il le prit plutôt bien, même si comme il s’en doutait, il aurait du lui demander sa main avant… Cependant, son interjection ne me toucha pas plus que ça, bien que je n’en menais pas large avec lui la plupart du temps et Mac’ le rassura en hochant la tête.

« Clyde, laisse-le un peu. Tu savais que ça allait arriver, alors boucle-la ! »

J’haussai un sourcil en entendant la remarque de Moira, qui fit d’ailleurs bien rire Mac’, puis dans un sanglot, elle lui demanda à voir sa bague. Je croisai les doigts pour qu’elle ne fasse pas de remarques négatives, même si je me doutai que Mac’ les rembarrait aussitôt. Mais apparemment elle l’aima, et Mackenzie dut baisser le volume à nouveau tandis que je vis Clyde grimacer en se frottant l’oreille droite.

« Elle est magnifique, David, tu l’as très bien choisie ! Et je suis si contente pour vous deux… Vous allez être des mariés magnifiques ! Quand est-ce que vous allez le faire ? Et où ? Mac, tu vas me tenir au courant, d’accord ? Et je veux être là quand tu essayeras des robes et…
- Maman, stop !!! »

Mac’ du interrompre sa mère devant ce flot ininterrompu de questions qui laissait sous entendre que nous allions nous marier demain. Bien sûr que le mariage n’était pas encore à l’ordre du jour, mais ils n’étaient pas sensés le savoir…

« Maman, Papa… on va se marier, mais pas demain, d’accord ? Vous serez les premiers au courant, c’est promis, mais on va d’abord penser au travail, et aussi à changer d’appartement, éventuellement, j’en sais rien… mais… on voulait juste vous le dire, parce que ça vient d’être fait. On vous en reparlera, d’accord ? »

Je hochai la tête doucement, ses parents faisant de même de l’autre côté de l’Atlantique. Mackenzie fut satisfaite qu’ils ne la contredisent pas et je fus content que le sujet soit clos de cette façon. Je ne savais pas comment nous aurions pu gérer une crise avec Clyde et Moira, surtout sur un sujet aussi important. La conversation avait déjà été assez tendue sur la fin…
Au final, la conversation se finit rapidement, et après des félicitations des recommandations de Moira et des piques de Clyde, nous pûmes enfin raccrocher et Mac’ souffla un bon coup pour faire redescendre la pression. J’étais heureux que ça soit fait, qu’il l’ait bien pris et surtout qu’ils en soient heureux, et tout cela, c’était important pour Mackenzie.

Tournant la tête vers ma fiancée – j’avais toujours autant de frissons en pensant à elle comme ceci – je vis qu’elle avait fermés les yeux, soulagée. C’était une bonne chose de faite et maintenant nous allions pouvoir nous poser après cette journée riche en émotions. Elle devait tellement être fatiguée… Je supposai qu’elle voudrait aller se mettre au lit ou rester dans le canapé pour regarder un film à la TV.
Cependant je me souvins de ce qu’elle m’avait dit plus tôt, comme quoi on ferait tout ce que je voudrais et je me mordis la lèvre en imaginant toutes les choses qu’on pouvait faire… Enfin, surtout une…

Fermant l’ordinateur devant nous, je fermai l’épisode « parents » définitivement, ajoutant un « Et voilà, c’est fait… » avant de m’enfoncer à nouveau dans le canapé, passant mon bras autour de la taille de Mackenzie. La conversation avait réveillé suffisamment ma fiancée et je vis qu’elle rayonnait à nouveau. Cependant, un petit quelque chose n’allait pas, je le voyais dans ses yeux et je fronçai les sourcils.

« Quelque chose ne va pas, annonçais-je de but en blanc. Ce n’était pas une question mais une affirmation. Dis-moi ce qui ne va pas Mac’… »

Elle était heureuse il y a même pas deux minutes et d’un coup, c’était comme si elle avait pensé à quelque chose qui la faisait angoisser, et je devinai qu’elle voudrait peut-être qu’on en parle…


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyDim 20 Juil - 17:58

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Après un court moment de silence, David s’occupa de fermer l’ordinateur avec un claquement sec et il semblait heureux lui aussi que tout soit terminé. C’était une bonne chose de faite et je n’aurais pas pu rêver d’un meilleur dénouement. Le fait que mon père ne se monte pas la tête contre mon fiancé était vraiment incroyable et j’avais vraiment cru que ce serait pire. Enfin, ce n’était que du virtuel pour le moment. Dès que mes parents débarqueraient ici – et ça ne saurait tarder, j’en étais sûre – ce ne serait plus la même béchamel et nous pourrions angoisser de nouveau. Nous avions quand même un peu de temps devant nous pour nous préparer à leur débarquement. Ils m’en informeraient avant, tout de même, alors tant que je ne recevais pas d’appel de leur part pour l’annoncer, tout irait bien. Ce qui n’irait pas bien, par contre, c’était la suite des évènements, ici même dans l’appartement.

« Quelque chose ne va pas. Dis-moi ce qui ne va pas Mac’… »

Bien sûr, je ne voulais pas qu’il me demande une chose pareille, et je ne voulais même pas qu’il voit mon mal-être. C’était prohibé, parce qu’il ne comprendrait pas que j’avais peur. Moi-même je ne le comprenais pas du tout. C’était n’importe quoi après tout, parce que ça ne rentrait pas en ligne de compte dans mes crises. Quand j’avais une crise, c’était parce que je pensais le perdre, mais pas parce que j’avais peur de faire l’amour avec lui. Je ne savais pas mettre de mots sur cette peur, pas plus que je ne savais comment il pourrait le prendre si je lui disais la vérité. Pourtant, je savais également que David me connaissait trop bien pour que je puisse lui mentir là-dessus, et fermer les yeux sur la suite. Mais je ne pourrais pas supporter sa déception quand il saurait ce qui me tracassait vraiment.

Alors que je m’obstinais à garder la tête baissée et à ne rien dire, David dut commencer à s’inquiéter puisqu’il me pressa doucement la taille de sa main qu’il avait passé autour de moi, et se racla la gorge, ce qui me fit sursauter. Mes réactions étaient disproportionnées, encore, et je devais me contrôler.

« C’est juste que… j’ai peur, ok ? »

Me sentant ridicule, j’aurais baissé encore plus la tête si ça avait été possible. A mes côtés, David se rapprocha encore de moi, je le sentais tout contre mon corps et il me demanda de quoi j’avais peur à l’oreille. Il devait bien s’en douter non ? Avec ce que je lui avais dit avant, quand on attendait le ferry, ou bien même mon comportement maintenant, alors qu’il avait clairement envie de terminer dans son lit avec moi. Il n’était pas idiot, et moi non plus je ne l’étais pas, je savais très bien ce qui allait s’ensuivre et j’en avais les jetons, sans même pouvoir le comprendre. Et surtout, je devais décevoir David, lui qui pensait que me demander en mariage allait me guérir. Le problème, c’était que je n’avais plus peur qu’il me quitte, mais si je ne lui disais rien, il ne pourrait pas le comprendre.

« Te moques pas d’accord ? »

D’un mouvement, je relevai la tête vers lui pour me plonger dans son regard inquiet, qui me hurlait qu’il n’allait pas se moquer et qui me priait de lui raconter la vérité et de lui dire maintenant. En soupirant un peu plus fort que d’habitude, je baissai de nouveau la tête et finis par me lancer, pour de bon cette fois.

« C’est juste que… je sais pas… c’est ridicule mais j’ai peur que quelque chose ait changé depuis la crise et … j’angoisse à propos de ça, c’est tout. C’est pas de ta faute, mais j’ai peur que tu me fasses mal… ou quelque chose comme ça. »

Je pataugeais un peu dans mes propres explications, ne sachant pas mettre des mots sur quelque chose que je n’arrivais pas à expliquer, tout bonnement. C’était pire que ridicule, d’ailleurs, je me demandais comment David pouvait réussir à garder son sérieux en m’écoutant parler de cette façon. Comment je pouvais avoir peur de faire l’amour avec lui alors qu’il venait de me demander en mariage, qu’il était le seul qui m’avait fait ressentir des choses incroyables depuis mes dix-sept ans et qu’il m’aimait plus que tout au monde ? J’étais stupide, parce qu’au lieu de me poser des questions, je ferais mieux de lui sauter dans les bras. D’ailleurs, une preuve que je ne comprenais pas ma peur, mon angoisse, c’était que par deux fois aujourd’hui, j’avais flirté avec lui en laissant bien présager ce que je voulais. Dans ce cas, pourquoi une fois que le moment était venu, je n’arrivais pas à me calmer ? David ne me ferait jamais de mal, il préférerait mourir plutôt que de me faire du mal. Et ça, mon cerveau n’arrivait pas à l’imprimer. C’était comme après un très mauvais cauchemar : j’avais peur de quelque chose d’idiot, quelque chose qui ne faisait peur à personne en temps normal. Et il fallait juste que ça passe. Pourtant, quand je relevais la tête vers David et que je vis son regard envieux, ma peur était toujours présente, certes, mais je me sentis devenir comme un chamallow, mes jambes devinrent flageolantes et mon ventre s’anima.

Plus contradictoire que moi ? Impossible ! Il était vraiment temps que mon organisme redevienne celui que j’avais l’habitude de contrôler et d’avoir, parce que j’allais très vite me perdre sinon.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyDim 20 Juil - 23:30




David vs Mackenzie

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Pendant de nombreuses secondes, très longues secondes, Mackenzie garda la tête baissée, comme mortifiée et honteuse et je la regardai faire, lui laissant prendre son temps. Qui savait ce qu’il se passait dans sa tête pour qu’elle soit d’un coup dans cet état ?
Cependant, le temps passa et rien ne vint et je commençai à m’inquiéter. Elle ne bougeait plus trop plongée dans ses pensées et je la serrai un peu plus contre moi, allant même jusqu’à racler la gorge pour la ramener parmi nous, ce qui fonctionna.

« C’est juste que… j’ai peur, ok ? »

Pas trop sûr de ce dont elle voulait parler et ayant peur qu’elle parle de la même chose qu’avant qu’on prenne le ferry, j’approchai ma tête de son oreille et je lui demandai doucement de quoi elle avait peur, histoire d’être sûr.

« Te moques pas d’accord ? »

Lentement, elle releva la tête et je ne dis rien, attendant patiemment sa réponse. Je ne me moquerais pas, jamais je n’oserais, pas dans ce genre de circonstances. Il m’arrivait de l’embêter, de vouloir me moquer d’elle, mais c’était la taquiner. Maintenant, je ne pourrais pas. Son air inquiet, en anticipant ma réaction, ça me perturbait, autant que ça m’inquiètait.

« C’est juste que… je sais pas… c’est ridicule mais j’ai peur que quelque chose ait changé depuis la crise et … j’angoisse à propos de ça, c’est tout. C’est pas de ta faute, mais j’ai peur que tu me fasses mal… ou quelque chose comme ça. »

Je l’écoutai, attentivement, comme à mon habitude avec elle, et je fronçai les sourcils en comprenant qu’elle était réellement gênée vis-à-vis de la suite et que pire, elle avait peur que je lui fasse du mal… Les restes de sa crise… Elle avait fait des ravages et maintenant il fallait ramasser les pots cassés… Et surtout, il fallait l’aider car elle ne guérirait pas seule. J’étais certain qu’elle ne contrôlait pas sa réaction après tout, elle flirtait toujours avec lui…
Décidant de combattre le feu par le feu, je commençai par y aller doucement, à son rythme, malgré le fait que le désir me consumait. Mêlé à tout cela, j’avais envie de fêter dignement nos fiançailles, en lui montrant tout mon amour pour elle. Je voulais aduler, idolâtrer cette femme que j’aimais du plus profond de mon âme.

Quand elle releva la tête, je vis son anticipation mélanger à son désir sous-jacent. Si je m’y prenais bien, ça lui passerait bien sûr, et je connaissais Mac’ assez bien pour savoir ce qui la mettrait en confiance le plus possible.
Hésitant, je posai ma main libre sur sa joue, lui caressant doucement en la regardant amoureusement et je la vis qui se mordit la lèvre en baissant les yeux pour parfois les relever et les plonger dans les miens. S’il le fallait, je resterais comme ceci pendant des heures en attendant qu’elle soit à l’aise. Je pourrais même attendre plusieurs jours, voir aussi longtemps qu’elle en aurait besoin !

« Laisse-moi te montrer que rien n’a changé et que jamais je ne te ferai de mal… »

Je n’avais pas bougé, attendant son approbation, ou tout du moins, j’avais avancé mon front contre le sien, l’obligeant à me regarder dans les yeux et je sentis comme un courant électrique me traverser. Il m’était physiquement impossible de plus aimer cette femme qui était la prunelle de mes yeux et je ferais n’importe quoi pour elle. Vraiment n’importe quoi.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyLun 21 Juil - 16:31

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A peine quelques secondes plus tard, David bougea enfin, et réagit à ce que je venais de lui dire. Je ne comprenais pas pourquoi il ne s’enfuyait pas en courant ? Je venais tout bonnement de lui avouer que j’avais peur qu’il me fasse mal, et il était encore là, à côté de moi, tout près de moi. Il aurait dû s’énerver, se mettre en colère, essayer de me secouer, et pourtant, il ne fit rien de tout cela. Au contraire, il se rapprocha encore plus de moi et posa doucement sa deuxième main sur ma joue, alors qu’il me serrait toujours par la taille de son autre bras. Me sentant encore plus honteuse qu’avant, je n’osais pas le regarder dans les yeux plus d’une dizaine de secondes, ne comprenant vraiment pas ce qu’il m’arrivait. Quoi qu’il en soit, David était compréhensible au possible… Le regard de braise de David, assombri par ses pulsions masculines parfaitement normales, me fixait avec attention et enfin, j’osais relever les yeux vers lui pour essayer de déceler ce qu’il s’y trouvait. J’y trouvais de la compassion, de l’amour, et aussi une seule volonté : que j’aille bien. Toute cette journée avait été faite, montée de toutes pièces pour que j’aille mieux. Ça avait bien fonctionné jusque là, alors pourquoi ça ne marchait plus maintenant ?

« Laisse-moi te montrer que rien n’a changé et que jamais je ne te ferai de mal… »

Malgré le ton doux qu’il essayait de prendre, je devinais une certaine impatience, et également de l’envie. Il s’était encore plus rapproché de moi, se collant carrément contre moi cette fois, et je frissonnais d’envie à mon tour. Mon corps me criait de lui sauter dessus, alors que mon cerveau me disait de rester en arrière et de ne rien faire. J’étais épuisée à force de me battre entre ces deux entités, et je savais d’avance que j’allais me laisser faire, par l’une ou l’autre, en espérant que je choisisse la bonne du premier coup. Je devais faire un effort. Cette journée avait été parfaite jusque maintenant, et je ne pouvais l’entacher. David m’avait demandée en mariage, et nous l’avions dit à mes parents, et même eux l’avaient bien pris, par rapport à ce que j’aurais pu croire. Je ne pouvais tout simplement pas laisser des instincts débiles prendre le dessus sur moi, n’est-ce pas ? J’en avais autant envie que lui. Et de fait, j’inspirai profondément en hochant la tête pour toute réponse, en plongeant pour de bon mon regard dans le sien, et en me préparant avec délice à ce qui allait suivre.

« D’accord… »

David m’accorda un petit sourire rassuré et victorieux, fier de son coup, et caressa ma joue encore un peu plus longtemps, avant de se pencher vers moi pour capturer mes lèvres, comme il l’avait toujours fait. Je frissonnai de plus belle en m’accrochant à son cou comme une noyée à sa bouée et le laissai m’emporter dans son étreinte, mettant de côté mes peurs et profitant simplement de sa présence. J’aurais pu ne jamais le retrouver et ne jamais pouvoir vivre cette journée, alors je ne devais pas craindre quoi que ce soit. C’était juste mon cerveau qui me jouait des tours, et je connaissais David mieux que ça. Douglas n’avait rien à voir là-dedans, et encore moins ma semi-dépression. Ils n’avaient pas à être dans ma tête, ni le détective, ni ma maladie. Pas maintenant, plus maintenant. Et j’avais été habituée à me relever après les coups durs, alors je n’avais plus qu’à le faire une fois de plus, n’est-ce pas ?

En repensant à une semaine auparavant, je compris que quelque chose était définitivement bizarre. Pourquoi mes crises me faisaient un effet pareil ? Quand j’étais arrivée ici, à Toronto, ma dernière crise n’était pas récente, certes, mais elle n’était pas si loin derrière moi non plus. Juste avant qu’on retrouve une trace de David à Toronto, il y avait eu tout un passage à blanc, où il n’était apparu absolument nulle part, ce qui m’avait fait une fois de plus paniquer. De fait, j’étais encore sous traitement en arrivant à Toronto. Si je n’avais plus rien à prendre lorsque Douglas et moi avions couché ensemble, j’étais encore fragile psychologiquement et je ne me souvenais pas qu’il y avait eu de crainte de ma part. Peut-être était-ce parce que j’avais bu ? Oui, sûrement… Alors quoi ? Il fallait que je boive maintenant pour ne plus avoir peur ?? Avec les médicaments que je prenais, même moi je savais que c’était hors de question, et David ne me laisserait pas faire. D’abord, est-ce qu’il y avait de l’alcool dans cet appartement ? Je n’en avais vu nulle part, et c’était bien mieux comme ça !

De son côté, David dut sentir que j’étais encore dans mes pensées, parce que ses lèvres sur les miennes devinrent plus demandeuses, plus enragées, et cette fois, il me lâcha la taille pour tenir mon visage de ses deux mains, me maintenant contre lui de cette façon, et se penchant un peu plus sur moi, de manière à me faire basculer dans le fond du canapé. On n’allait quand même pas faire ça là ? J’avais apprécié, le premier jour où j’étais venue ici, mais c’était parce que sur le coup, nous n’avions pas pu attendre… Peut-être qu’il ne pouvait pas attendre davantage ? C’était bien un mec, tiens !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMar 22 Juil - 0:57




David vs Mackenzie

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Elle hésita encore plusieurs secondes avant de réagir à ce que je lui avais dit. Mon ton doux eut cependant comme effet de l’apaiser et de la faire me regarder fixement dans les yeux et je pus y voir le combat intérieur qu’elle menait. Ca se voyait qu’elle souhaitait se laisser aller avec moi malgré le fait que quelque chose l’empêchait en voulant me repousser et je ne pouvais rien faire à part aiguiller malheureusement.
En inspirant profondément, elle hocha la tête, hésitante, avant de donner son accord, oral cette fois, ce qui me fit sourire avec soulagement. Mais qu’elle soit ok avec tout ceci ne voulait pas pour autant dire que je devais la brusquer, je restai donc ainsi quelques secondes de plus avant de me remettre à l’embrasser calmement et elle passa ses bras presque aussitôt autour de mon coup, répondant avec ferveur comme elle l’avait fait plus tôt au bord de l’eau.

Au final cette journée serait parfaite, et malgré les doutes, tout rentrerait dans l’ordre petit à petit et nous atteindrons le but de tout ceci, le bonheur de Mackenzie. Je ne voulais qu’une chose, qu’elle reprenne confiance en elle, et nous étions sur la bonne voie !
Quand je la sentis dans la lune soudainement, je mis plus de ferveur dans mon baiser pour la faire revenir parmi nous. Quoiqu’elle pense, je ne voulais plus que ça l’embête. Je voulais qu’elle se laisse aller, qu’elle me fasse confiance et qu’elle profite de cette fin de journée parfaite ! L’excitation monta doucement en moi et je pris son visage entre mes mains après avoir lâché sa taille, lui caressant les joues tout en la collant à mon corps. Puis, sans que je puisse m’en empêcher, je me retrouvai à me pencher sur elle et bien vite je me retrouvai allongé sur elle sur ce canapé que nous n’avions pas quitté depuis que nous étions rentrés. J’étais bien trop heureux qu’elle ait accepté pour penser à bouger et aller dans le lit et c’était à nouveau comme il y a une semaine.
Lâchant enfin son visage, je laissai descendre ma main droite le long de son buste, me maintenant au-dessus d’elle sans l’écraser de la main gauche, puis elle frissonna quand je passai mes doigts sous son tee-shirt, frôlant la peau de ses hanches, puis celle de ses seins. La lèvre coincée entre ses dents, elle me regarda les yeux voilés par le désir qui montait enfin. M’encourageant, je m’avançai pour embrasser le coin de ses lèvres puis je descendis, suivant l’os de sa mâchoire jusqu’à la base de son oreille tout en embrassant sa peau et la léchant parfois.

Elle resta passive la plupart du temps, tantôt jouant parfois avec la base des cheveux sur ma nuque comme elle ne m’avait toujours pas lâché le cou, geste qui, elle le savait, me rendait lentement fou, tantôt glissant sa jambe le long de mon mollet, remontant parfois plus haut après qu’elle ait enroulé sa jambe autour de la mienne.
Le canapé entravait nos mouvements et il m’était compliqué de rester stable sur une surface si étroite. Ne réfléchissant pas, je m’éloignai de Mac’, l’entendant sortir une sorte de couinement mécontent et je me relevai pour porter ma fiancée comme je l’avais fait plus tôt. Je ris, content de mon effet et je la portai sur le lit deux places, où je savais qu’on n’aurait plus de soucis de places…
Reprenant où je m’étais arrêté, je revins m’allonger sur elle pour attaquer à nouveau son cou, cette fois-ci passant ma main sous son tee-shirt dans l’optique de le remonter puis l’enlever. Quand elle comprit, je la sentis avoir un sursaut et je ralentis, ramenant mon visage face au sien pour la regarder. Mais je n’y vis rien qui me demanderait d’arrêter et je repris, la laissant lever les bras pour que je passe le tissu par-dessus sa tête pour qu’elle se retrouve en soutien-gorge.
Avec un sourire en coin, je passai mes mains de chaque côté de son corps, me mettant à genou à califourchon sur elle pour le faire puis je me baissai pour embrasser la naissance de ses seins, mordillant ce qui me les cachait. Une pression sur ma tête me ramena sur terre et j’arrêtai de malmener son soutien-gorge et je vis qu’elle passait ses mains dans mes cheveux, encore et encore. J’en profitai pour retirer ma chemise, boutons par boutons, la faisant se languir.

Mac’ finit par prendre le relais, impatiente mais aussi déterminée à ne pas se laisser abattre par ce quelque chose qui l’empêchait de vouloir aller plus loin et en me fixant droit dans les yeux, elle fit glisser ma chemise le long de mes bras avant de passer ses mains sur mon désormais torse nu.
La tension sexuelle était palpable et ce geste encourageant me poussa à la laisser prendre la suite des opérations. Elle devait reprendre confiance en elle et c’était la meilleure façon. Elle irait à son rythme et je pourrais reprendre la main si jamais ça n’allait pas.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMar 22 Juil - 13:16

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david & mackenzie
Dès lors, David sentit qu’il pouvait prendre les choses en main, non sans garder une certaine douceur et une certaine lenteur. D’un geste, il abaissa sa main jusqu’à ma taille et se faufila sous mon t-shirt pour me caresser longuement. Malgré moi, je soupirai de bien-être, en laissant échapper un grognement du fond de ma gorge lorsque la main de David arriva jusqu’à ma poitrine et que ses lèvres se déplacèrent, de ma bouche vers mon oreille, humidifiant ma peau de plus en plus. Pendant ce temps-là, je tentai de me détendre le plus possible, de me dire que de toutes façons, David ne ferait rien de grave, qu’il n’allait pas me forcer et que tout irait bien. Tout allait toujours bien avec lui, et j’en avais envie. Autant que lui.

Je massai son cuir chevelu depuis déjà quelques minutes lorsqu’il se détacha de moi, et je faillis lui crier dessus pour qu’il reste sur moi. Je poussai un nouveau petit cri de souris lorsqu’il me souleva dans les airs pour m’emmener loin de ce canapé et pour me reposer sur son lit, avant de s’allonger de nouveau sur moi, sans m’écraser. En sentant sa main remonter encore plus sous mon t-shirt, j’eus un mouvement de recul, un sursaut, un réflexe qui me fit rougir de honte. David s’arrêta en plein mouvement, plongea ses yeux dans les miens, me rassura d’un regard et continua ce qu’il avait prévu de faire : me déshabiller pour qu’on puisse continuer nos aventures. De fait, il tira sur mon t-shirt, et je levai les bras docilement pour l’aider, en me mordant la langue pour ne pas gémir d’anticipation. Il changea de position et se retrouva capable de baisser la tête jusqu’à mon soutien-gorge, pour m’embrasser de nouveau et mordre le tissu. Ne sachant pas quoi faire en attendant qu’il l’enlève, je nouai mes doigts à ses mèches rebelles et fermai les yeux en calmant mon rythme cardiaque.

C’est alors qu’il se releva pour enlever sa chemise, en me regardant avec un grand sourire et un regard rempli de désir. Je frissonnai et d’un mouvement, en contractant mes abdos, je me relevai jusqu’à lui pour le faire à sa place. Il allait trop lentement à mon goût et j’allais remédier à cela. Je détachai un à un tous les boutons restants, et lui retirai sa chemise à la hâte, avant de passer mes mains sur chaque parcelle de son torse qu’il m’était possible d’atteindre. Prenant mon courage à deux mains, je l’embrassai dans le cou, puis sur la clavicule, le faisant frissonner à son tour. Un sourire fendit mon visage à ce sentiment et je repris du poil de la bête. Il faisait exprès de me laisser faire ce que je voulais pour que j’aille mieux. Et j’allais en profiter un peu, j’aurais tort de ne pas le faire, n’est-ce pas ?

Tout en continuant de l’embrasser à cet endroit, même à le mordiller parfois, je laissai mes mains s’aventurer plus bas, bien plus bas et atteindre sa ceinture, avec laquelle je me débattis quelques instants pour la défaire. Je tirai dessus et la balançai à l’autre bout de la pièce, l’objet faisant un bruit sourd en touchant le frigo et en tombant par terre. Puis, je déboutonnai son pantalon et le fit glisser sur ses cuisses, afin qu’il aille ensuite rejoindre la chemise qui était déjà par terre. Je l’entendis gémir sourdement à son tour lorsque j’effleurai son boxer de ma main et je sursautai de nouveau en entendant ce son guttural. David posa une main sur mon menton et me regarda fixement, en me rassurant en un instant. Je fondis une fois de plus sur ses lèvres et m’occupai de mon propre pantalon, pour ne pas qu’il y touche et que j’aie un mouvement que je regretterais par la suite. Il se décala légèrement de moi pour que je puisse l’enlever et en profita pour enlever le sien.

La suite fut légèrement floue dans mon esprit embrumé par l’envie et le désir. Je sentis qu’il perdait patience et il devait penser que j’étais assez en confiance. Il avait totalement raison, j’allais me laisser aller dans ses bras et je n’allais plus jamais me retenir. D’une main, il dégrafa mon soutien-gorge, en capturant un de mes seins de son autre main, dès lorsque le tissu tomba sur le lit. De mon côté, il me semblait que j’avais griffé son dos en sentant une vague de plaisir me submerger rien qu’à la sensation de ses mains sur ma poitrine. Il s’en lassa bien vite cependant, et glissa ses mains dans ma petite culotte pour la faire glisser sur mes jambes et me laisser complètement nue sous son regard appréciateur. J’essayais tant bien que mal d’atteindre son boxer, moi aussi, mais il ne me laissa pas faire, et continua de me regarder en souriant d’un air carnassier, avant de glisser une main entre mes cuisses pour me caresser lentement.

En quelques secondes, je haletais. Il savait parfaitement où me toucher pour que je gémisse rapidement. Et en ajoutant ses lèvres dans mon cou, je faillis avoir un orgasme rien qu’à cette sensation. Mon ventre était en train de bouillir et David semblait s’en amuser, puisque je l’entendais rire un peu en me voyant réagir aussi vite. Doucement, il décida d’aller plus loin avec moi, et inséra son majeur en moi, me faisant presque m’étouffer en sentant cela. J’avais chaud, bien trop chaud alors qu’il ne se passait rien de particulier pour le moment et j’allais lâcher prise avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. Lorsqu’il commença à bouger en moi, je gémis de plus belle, et quand il rajouta son annulaire, je criai pour de bon, sous la surprise et sous l’effet qu’il me faisait. L’émotion me submergea et je bougeai complètement mon bassin pour accompagner ses mouvements en moi, en m’accrochant de nouveau à son cou, alors qu’il haletait lui aussi sous l’effort, en m’embrassant dans le cou entre chaque respiration.

Jouant avec mes émotions, David ralentissait et accélérait selon les moments. Quand il sentait que j’étais proche de l’extase, il arrêtait presque ses mouvements, en les ralentissant au maximum et reprenait encore plus rapidement après, alors que moi, sur mon autre planète, je lui criai dans l’oreille d’aller plus vite et plus fort en moi, ce à quoi il obéissait plus ou moins. Au bout d’un long moment, David ne s’arrêta plus et alla le plus vite possible, en enfonçant ses doigts profondément en moi. En quelques secondes, je hurlai en sentant mon bas-ventre exploser et me laisser épuisée, et pourtant encore prête à remettre le couvert… De toutes façons, David ne pouvait pas ne rien faire et c’était à son tour d’avoir du plaisir.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMar 22 Juil - 22:44




David vs Mackenzie

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La peau de sa paume et de ses doigts me frôlèrent encore et encore, se baladant sur chaque centimètre carré de mon torse exposé pour elle et rien que pour elle. Je frissonnai sous ce touché aérien et à la fois ferme et décidé. Continuant son petit bout de chemin, elle s’avança pour m’embrasser dans le cou et mes poils se dressèrent et restèrent ainsi quand le chemin de ses baisers couvrit toute la zone.
Ma respiration se bloqua  et je sentis ma cage thoracique s’immobiliser quand ses mains s’aventurèrent plus bas sans qu’elle ne s’interrompe et bien vite, elle attrapa ma ceinture et tira dessus pour la défaire. Je souris quand, avec ferveur, elle l’arracha presque d’autour de ma taille et qu’elle la balança à l’autre bout de la pièce, atteignant dans un bruit sourd le frigo. Puis, rapidement, elle déboutonna mon pantalon et le baissa le plus possible, et ce faisant elle frôla le tissu de mon boxer renfermant mon érection que j’essayais d’ignorer depuis le début, sans succès. Un courant électrique me traversa et je poussai un grognement rauque, la sensation me submergeant. Cependant un coup d’œil et je vis que ma réaction l’avait fait sursauté.
Prenant son visage dans ma main, je plongeai mes yeux dans les siens pour lui assurer que tout allait bien, le contact dura une fraction de seconde et aussitôt, elle fondit sur mes lèvres pour reprendre ses baisers. Un mouvement plus bas m’apprit qu’elle retirait son propre pantalon et n’interférant pas, je me reculai pour faire de même.

Quand nous finîmes d’enlever nos bas, nous nous retrouvâmes tous les deux en sous-vêtements et ma respiration se bloqua à nouveau sous la nouvelle vague de désir qui me submergea à la vue de son corps, de sa peau qui commençait à luire avec la transpiration, sa peau qui se recouvrait de poils hérissés, de sa poitrine qui se soulevait et s’abaissait déjà de façon erratique. Toutes ces petites choses que je remarquai, ces petits détails d’un plus grand schéma qui me rendait fou, absolument chacun d’entre eux.
Ses dents vinrent mordiller délicieusement sa lèvre inférieure et je ne tins plus. La question autour de son blocage ne se posait plus au vu de son comportement et je me rapprochai d’elle, voulant en finir avec ce qu’elle portait. D’une main experte, je retirai son soutien-gorge, balançant le tissu offensant au pied du lit avec le reste des fringues avant de prendre un de ses seins dans la main. Je ne sentis même pas quand ses ongles s’enfoncèrent dans ma chair, trop obnubilé par les sons délicieux qui s’échappaient de sa gorge en longs gémissements. Puis, ma main partit enfin plus bas pour retirer le dernier morceau de tissu, glissant sa petite culotte le long de ses jambes et elle fut enfin nue, rien que pour moi.
L’empêchant de me réserver le même traitement, j’attrapai ses mains pour les placer au-dessus de sa tête avant de la maintenir comme ça, puis ma main redescendit pour atterrir entre ses jambes. Je fixai son visage en commencement des mouvements circulaires pour l’exciter, ce qui arriva rapidement, et elle se liquéfia sous le plaisir que je lui procurai. En me mordant les lèvres, je mis fin à mon observation et j’attaquai son cou, l’embrassant, la léchant, la mordillant. Contre moi, je sentis ses muscles se contracter et se décontracter rapidement, alors qu’elle n’essayait même plus de contrôler ses gémissements et je ris, fier de l’effet que je lui faisais.

Je savais que titiller sa petite boule de chair pouvait facilement l’amener au septième ciel, mais je ne comptai pas m’arrêter là. Alors qu’elle ne s‘y attendit pas, j’insérai mon majeur au sein de son antre qui n’attendait que moi, entamant des va-et-vient avant que je n’insère un deuxième doigt. La sensation de mes doigts en elle la submergera et je fus récompensé par une salve de gémissements me donnant qu’une envie, remplacer ces doigts par autre chose, qui me soulagerait et qui nous emmènerait vers un orgasme partagé. Mais je me retins, la rendant folle, la cuisinant, à petit feu, accélérant, décélérant, ciselant mes doigts…
Pris dans l’action, je ne manquai tout de même pas de l’embrasser entre mes soupirs, plongeant mon visage dans son cou alors qu’elle bougeait en rythme avec ma main, me faisant avoir une absence quelques instants sous l’émotion et les hormones en ébullition qui me faisaient perdre le fil. De son côté, elle n’en pouvait plus et s’était mise à crier, me suppliant presque d’accélérer pour lui donner l’orgasme dont elle avait terriblement envie.
Je ne lui donnai ce qu’elle désirait tant qu’au bout de longues minutes qu’elle passa à gémir langoureusement, bruit qui envoyait à chacun d’entre eux une vague de désir directement dans mon bas ventre ; et mon érection pressée contre la peau de mon estomac me rappelait douloureusement que je n’avais toujours pas pu me soulager. En accélérant, je lui laissai accéder au septième ciel, me délectant de son cri et de la contraction des muscles de son bas-ventre. Encore essoufflée, elle me regarda les yeux encore voilés par son orgasme et je l’embrassai, réfléchissant relativement vite, trop impatient, à ce que nous pourrions faire par la suite, les idées se bousculant dans ma tête.

Malheureusement – ou fort heureusement ? -  mes capacités de concentration me lâchèrent et je décidai de me laisser aller, mes instincts naturels reprenant le dessus. Mon boxer ne fit pas long feu tandis qu’un brasier me consuma et m’incita à lui faire l’amour comme si demain n’existait pas. Le plus délicatement dont j’étais capable, je roulai sur elle, l’embrassant avec ferveur et, passant mon bras gauche autour de son cou et la main droite sur la tête de lit, j’entrai en elle sans plus de préambule, gémissant de bonheur en sentant la friction entre nos deux corps fiévreux. Les coups de rein démarrèrent, ne nous laissant aucuns répits et nous menant rapidement à complétion. Sous nos corps enchevêtrés, le lit en bois grinçait sous la force de mes mouvements, la tête de lit craquant de temps à autres quand je tirai trop dessus mais ces bruits furent couverts par nos gémissements plus sonores encore qu’auparavant, alors que maintenant chaque bouffée d’air fut rejetée sous forme d’un cri bestial.
Quand mon orgasme commença à se former au creux de mon ventre, je ralentis un peu, reprenant mon souffle, avant d’attaquer de nouveau le cou et le lobe de Mac’, lui arrachant un petit cri alors qu’elle se vengea en laissant se balader ses ongles sur mes fesses. Je ris un coup, me passant la langue sur les lèvres, loin d’être rassasié et avec ferveur, j’échangeai nos places de telles sortes qu’elle soit allongée sur moi. Cependant, malgré nos positions, je ne la laissai pas prendre les rênes et je passai  mes bras autour de son corps pour l’envelopper dans un étau afin qu’elle ne bouge pas, et je repris mes coups de reins, lui prodiguant un flot ininterrompu qui ne lui laissa pas un seul instant pour se recomposer et elle continua de se laisser faire, gémissant toujours aussi fortement. Les dents serrées sous le plaisir, criant presque moi aussi, je devais être beau à voir… La transpiration coulait à grosses gouttes le long de mes temps, de mon torse et je luisais dans la lueur de plus en plus faible du soleil. Mackenzie quant à elle, me submergea de sa beauté et je bus la vision qui m’était offerte. La courbure de ses seins et de ses hanches pressée contre moi alors que sans répit je la comblais de mes coups de reins, ses pupilles dilatées, les gémissements qu’elle laissait s’échapper tandis que ses yeux roulaient dans ses orbites sous le plaisir. Grognant, et la position ne me permettant pas d’aller aussi vite de je le voulais, je nous fis rouler à nouveau, repassant au dessus et la portant légèrement pour presser son dos contre la tête de lit.
Attrapant à nouveau le morceau de bois, je me collai à elle, la soulevant jusqu’à ce que sa peau atteigne le mur froid, la faisant sursauter. Mais bien rapidement, mon corps contre le sien, autour du sien, au sein du sien lui fit oublier la froideur du crépi et elle se remit à gémir à l’unisson avec moi alors que je la maintenais contre moi immobile tout en continuant des va-et-vient énergiques. De son côté, Mac se tenait à moi comme un naufragé après sa bouée, me malaxant le cuir chevelu au passage tout en m’embrassant le cou. Ses jambes étaient passées autour de ma taille, nous permettait de nous unir avec plus de force.

Alors que mon orgasme se reformait rapidement, me plongeant dans une brume formée par mon plaisir, je repensai à cette journée mais surtout à ma demande en mariage. Le bonheur qui en découlait faisait tourner la tête. J’allais me marier, avec la femme de ma vie ! Et je ne pouvais lui témoigner l’amour que je ressentais pour elle d’une façon plus forte, plus endiablée que ce que je faisais actuellement et ma passion pour cette femme ne se tarissait plus. Et je n’avais pas envie que ce moment si spécial s’arrête de si tôt…


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMer 23 Juil - 0:28

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Mon orgasme fut puissant, bien plus puissant que ce que j’avais l’habitude de ressentir et vu le regard que me lança David, ce n’était que le début, et il s’était bien amusé pour commencer. Par la suite, il se jeta sur moi en se débarrassant de son boxer en quelques mouvements, l’envoyant à son tour valser dans la pièce, et sans plus de cérémonie, il s’engouffra en moi, et je criai derechef, encore secouée par l’orgasme dévastateur qui venait de me traverser. Tous mes sens étaient en émoi, et le moindre mouvement m’était fatal. Malheureusement pour moi, David n’était pas décidé à ralentir le rythme. Il m’écoutait après tout, je l’avais quasiment supplié pour qu’il accélère et qu’il aille plus loin en plus, toujours plus loin, jusqu’à ce que mes muscles me lâchent. De fait, tous les va-et-vient de David me semblaient amplifiés au maximum et je ressentais tout, puissance mille. Bien sûr, j’adorais ça et je n’eus vraiment pas besoin de respirer ou de me reposer quelques secondes. Déjà parce que je n’avais pas l’occasion de le faire, et ensuite parce que les sensations que je ressentais avec David en moi étaient bien trop bonnes pour pouvoir m’en priver.

En rouvrant les yeux pour au départ les plonger dans ceux de David, je remarquai tout d’abord qu’il avait une main au dessus de moi, pour se tenir au panneau de bois qui formait la tête de lit. Je frissonnai de plaisir en ne me rendant pas totalement compte de la force qu’il mettait dans ses coups de rein. Nul doute que mon corps me le rappellerait le lendemain avec des courbatures et des hématomes, mais pour le moment, je n’en avais absolument rien à faire. Mes yeux parcoururent ensuite son visage, tendu à l’extrême dans l’effort, tous ses muscles se crispant et se décrispant en rythme. Je n’aurais jamais pu le trouver plus beau qu’à ce moment précis et je me mordis une fois de plus la lèvre jusqu’au sang, avant de crier de nouveau après un coup de rein plus précis et qui m’atteignit plus qu’un autre. Bien rapidement, je me rendis compte que je n’étais pas la seule à crier, puisque David laissa parfois échapper des râles plus qu’excitants qui m’accompagnèrent dans mon plaisir.

Décidant qu’il n’allait pas s’abandonner seulement maintenant dans les méandres du plaisir, David nous fit basculer et je me retrouvais sur lui. Je savais qu’il aimait bien ça, se retrouver sous moi, pouvoir me regarder me mouvoir en rythme et pourtant, cette fois-ci fut différente. Si j’étais bien au-dessus de lui, ce n’était pas moi qui menais la danse. C’était lui, encore. Avec force, il enserra ma taille de ses bras et avec puissance, il continua de me pénétrer brutalement. Nos deux respirations se firent encore plus courtes et je me sentis de nouveau proche de l’extase. Comment était-ce possible que, physiquement, il puisse me faire des choses pareilles ? Néanmoins, même en me tenant de la sorte, j’étais un peu plus libre de mes mouvements, encore, et je pouvais basculer ma tête en arrière et lui laisser mon cou en évidence, en même temps que je l’entraînais avec moi dans ma possible chute en arrière. Il me retenait à chaque fois, trop impatient pour me laisser m’échapper. A ce rythme là, je n’allais jamais m’en remettre…

Alors qu’une seconde fois, j’allais me laisser aller et hurler mon plaisir à lui en crever les tympans, David ralentit, et changea nos positions. D’une main, il me souleva. De l’autre, il tenait le panneau de bois, et je le sentis dans mon dos, brutalement, avant de sentir quelque chose de beaucoup plus froid, de plus dur et de piquant, que j’identifiai rapidement contre le mur. Incroyable que je puisse encore réfléchir à tout cela alors que mon cerveau était complètement éteint, simplement ouvert aux émotions que David me prodiguait. Même si David essayait de me tenir pour que je ne glisse pas, nos mouvements faisaient quand même frotter mon dos contre le mur et, au plaisir se mélangea une douleur, au début sourde, mais qui se révéla très gênante par la suite. Je sentais déjà que le lendemain, ou bien simplement plus tard dans la soirée, il faudrait que je me passe une crème. David n’aurait qu’à le faire, j’étais sûre qu’il adorait ça ! Pour me venger, je lui tirai doucement les cheveux, en essayant de le faire ralentir un tout petit peu et de lui faire comprendre que j’avais mal. Et encore… si ce n’était pas un mur en crépi, je n’aurais pas eu mal. Seulement, David paraissait s’en ficher comme de l’an quarante, obnubilé par son propre plaisir et aveuglé par son désir.

De longues minutes plus tard, je m’étais de nouveau abandonnée dans les bras de David, submergée par les vagues de plaisir émergents de mon ventre pour la seconde fois. Contre moi, et vu les grognements et gémissements qu’il poussait, David n’en était pas loin non plus et m’entendre hurler devait sûrement lui donner envie de me rejoindre. En quelques coups de rein supplémentaires, je l’entendis gémir entre ses dents et il se vida en moi en finissant par crier. Lorsqu’il me reposa sur le lit, je lui caressai doucement le dos pendant que nous respirions tous les deux. J’étais éreintée, de la journée comme de nos ébats, et encore, je me disais que ça pourrait être pire. Je me doutais que nous n’en avions pas fini lui et moi. Il ne m’avait pas lâchée, il était toujours en moi et en réalité, j’avais envie que ça continue. Pour moi c’était presque normal, en fin de comptes, c’était comme des remerciements pour cette magnifique demande en mariage. Il valait bien ça, au moins ?

« David, je… »

Visiblement, l’heure n’était pas encore aux discussions, j’en étais sûre, mais j’avais voulu tenter le coup quand même. J’aurais voulu, bêtement, lui reparler de Douglas juste à ce moment-là, pour lui dire combien c’était meilleur avec lui, plutôt qu’avec le détective. J’étais sûre que ça lui aurait plu autant que ça l’aurait énervé et que ça lui aurait donné l’entrain nécessaire pour reprendre un rythme soutenu tout de suite. Cependant, il m’empêcha de parler en m’embrassant et en recommençant à se mouvoir tout doucement en moi pour me faire gémir davantage et m’enlever cette envie de discuter de choses qui pourraient éventuellement faire mal tourner la chose. Après tout… j’imaginais qu’il réagisse de la façon dont je le pensais, mais ce ne serait peut-être pas le cas.

Et nous étions repartis dans un chevauchée plutôt sauvage et incroyablement endiablée lui et moi. Je n’aurais jamais pensé qu’en étant mal en point comme je l’étais, je pourrais autant tenir le choc. Non pas que j’en avais réellement le choix, mais je le voulais, je ne rechignais pas à le faire et j’en redemandais même. Les jours qui suivraient allaient être particulièrement calmes. D’ailleurs, je ne savais même pas si David travaillait. Je n’avais pas pensé à lui demander, et de toutes façons, c’était quelque peu en dents de scie, depuis la crise. Il faisait en sorte de pouvoir être là pour moi, tout en travaillant. Déjà que c’était compliqué de suivre un emploi du temps de médecin en hôpital… alors avec une malade à la maison, c’était pire ! Enfin une malade pas si malade que ça, vu que j’étais bien capable d’hurler à chaque fois qu’il faisait quelque chose qui me rendait folle. J’avais perdu la notion du temps, mais ça devait bien faire une heure que nous étions en train de faire l’amour. J’avais également perdu le compte de mes orgasmes. A la fin, je me demandais si c’était réellement des orgasmes, tellement j’en avais eu et que c’était complètement improbable. Est-ce que mes médicaments avaient développé mes muscles du ventre ?

Toujours était-il que David n’en avait pas fini avec le sien, d’orgasme, et, alors qu’il allait de nouveau se décharger en moi, j’entendis des coups frappés à la porte. Je revins à la réalité, en cessant immédiatement de gémir et de bouger pour me mouvoir vers David en même temps qu’il s’enfonçait en moi. Pour la première fois depuis le début, je me rendis compte qu’il faisait à présent nuit, du moins que le soleil était bien couché. Combien de temps avions-nous passé dans ce lit ? Avec un regard vers le radio-réveil, je vis qu’il était un peu plus de dix-neuf heures trente et j’ouvris de grands yeux. Comment était-ce possible ? Je n’avais pas vu le temps passer, et surtout, ça me faisait carrément penser que j’allais mourir de fatigue si nous nous arrêtions maintenant.

Toujours en moi, David s’était lui aussi arrêté, mais ce n’était pas pour autant qu’il était moins excité qu’avant. Presque de rage, il gémit une dernière fois avant de se retirer brusquement de moi, en me faisant glapir de surprise et de douleur. Je le vis chercher son caleçon à la hâte et l’enfiler en quatrième vitesse avant de courir vers la porte, tournant les clés dans la serrure furieusement et d’ouvrir la porte à la volée. Dans mon coin, je riais bêtement en me rendant compte du puéril de la situation, mais David ne semblait pas du tout enclin à rire. De l’autre côté de la porte, j’entendis une voix masculine demander de baisser d’un ton, parce qu’on était pas dans un bordel et qu’il n’avait pas envie de nous entendre copuler toute la nuit. Je me mordis la lèvre, en souriant un peu, en me disant que j’avais vraiment dû crier fort. David n’était pas en reste non plus. Je l’entendis répliquer quelque chose au bonhomme en crachant les mots entre ses dents et il lui referma la porte au nez aussi sec, avant de se retourner vers moi, d’enlever de nouveau son boxer et de sauter sur le nez en riant nerveusement. Il était énervé, je le savais, je le voyais à ses oreilles rouge tomate.

« Un voisin que tu n’aimes paaaah… »

Il ne m’avait même pas laissé en placer une, il avait de nouveau écarté mes jambes et s’affairait à finir ce qu’il avait commencé auparavant, en râlant encore et en me faisant haleter. Je me serais bien passée de cette reprise un peu trop brutale à mon goût, et j’avais imaginé des façons de faire plaisir à David un peu plus douces et qui lui auraient tout autant plu, mais visiblement je n’avais pas le choix. Ce n’était pas pour me déplaire pour autant. Ça me rappelait de très bons souvenirs en Ecosse, auxquels il devait sûrement penser lui aussi. Brusquement, il me demanda – me supplia presque – de crier de nouveau et je compris que c’était pour se venger de ce voisin, qui osait nous déranger. Je m’exécutai donc, d’abord en riant et en me mordant les lèvres, puis plus franchement, quand je sentis les doigts de David s’activer de nouveau sur mon clitoris. Je n’avais même pas besoin de simuler, il savait que ça ne paraîtrait pas vrai sinon et il n’avait sûrement pas envie de me voir simuler alors qu’il était en moi. Sans me forcer donc, je criai de nouveau, jusqu’à ce que David se déverse de nouveau en moi et crie à son tour, le plus fort possible. Il devait vraiment avoir une dent contre ce type… D’un mouvement, je me décollai de lui, bien décidée à faire une pause, peut-être pas définitive, mais au moins une pause. J’avais faim, nous n’avions pas mangé depuis le midi, et puis il ne fallait pas abuser des bonnes choses !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMer 23 Juil - 18:56




David vs Mackenzie

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Pressée entre le mur et moi, Mac’ devenait gelée entre mes doigts alors que je la comblais sans répits, mes coups de rein puissants et sauvages. Je n’avais pas été ainsi depuis des années, à m’abandonner jusqu’à complétion et épuisement dans les bras de ma douce. Mais il fallait dire que même avant, nous n’avions jamais eu de nuit, ou plutôt soirées, aussi sauvages, je ne l’avais jamais demandé en mariage après tout. Cependant, cette fois-ci, alors qu’après un orgasme je tombais généralement d’épuisement dans ses bras et nous dormions, une adrénaline ravageuse coulait dans mes veines, me donnant la niaque de continuer ces va-et-vient qui la faisait hurler de plaisir.
Après ce qui sembla une éternité pour nous deux alors que nous étions perdus dans les méandres du plaisir, je sentis Mac’ se contracter et pousser des petits cris incontrôlés avant qu’elle ne crie pour de bon en tirant encore plus fort sur mes cheveux. De mon côté, je me sentais également proche de l’orgasme et j’allais enfin accéder au septième ciel en sa compagnie pour la première fois de la soirée.
Quand l’explosion prit forme au creux de mon ventre, mes gémissements et halètements se transformèrent aussitôt en un râle rauque comme jamais je n’en avais encore poussé et je me déversai en elle, ne prenant même pas la peine de me retirer, trop bien là où j’étais.

Les yeux voilés, satisfait, je souris à ma fiancée, sourire qu’elle me rendit et je la reposai délicatement sur le lit, l’allongeant alors que je l’accompagnai dans ses mouvements, peu décidé à me retirer. Les caresses de Mac’ dans mon dos m’envoyèrent des frissons et mon envie reprit instantanément. Je n’allais jamais être rassasié si j’arrivais à remettre le couvert aussi vite !
Alors qu’elle soufflait un peu, Mackenzie tenta de prendre la parole mais je ne la laissai pas faire, le moment était trop parfait pour que l’on veuille l’entacher avec une discussion trop sérieuse. Occupant alors sa bouche avec la mienne, elle se tut et je repris mes mouvements en elle, démarrant doucement pour reprendre un rythme qui fit redémarrer Mac’ au quart de tour, ses gémissements emplissant à nouveau la pièce.

Pendant d’innombrables minutes, si nombreuses que je perdis toutes notions du temps, je lui fis l’amour, encore et encore, la révérant elle et son corps qui m’étaient destinés pour l’éternité. Ses cris mêlés au mien, nos corps en sueur qui s’emboitaient comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre, la façon dont ses yeux roulaient dans leurs orbites quand elle atteignait l’orgasme… Toutes ces choses j’en étais l’esclave durant ce lapse de temps, autant que j’étais prisonnier de mon désir et de mon plaisir.
Orgasmes après orgasmes, nous commençâmes à nous fatiguer, surtout Mackenzie qui maintenant n’essayait même plus d’accompagner mes coups de reins pour augmenter la friction entre nos deux corps, mais je continuai, encore tout excité, pour nous donner un autre orgasme à tous les deux.
Avec un cri perçant dans le creux de mon oreille, alors que je m’enfonçais en elle tout en l’enlaçant de si près qu’il était impossible de différencier à qui appartenait quoi, elle eut un énième orgasme, se contractant à nouveau délicieusement autour de moi et je sentis un nouvel orgasme arriver en moi.

Alors que je m’accrochai à Mac’ pour finir mes derniers va-et-vient pour moi aussi hurler de bonheur, ma tête au creux de son cou, j’entendis frapper à la porte. Mackenzie s’immobilisa aussitôt, curieuse de savoir qui cela pouvait être. Avec deux ou trois coups de reins de plus, je réussis à m’immobiliser alors que mon bas-ventre me brulait, fronçant les sourcils.
Il était évident que nous avions fait un boucan d’enfer mais il n’était pas si tard encore, et puis je pouvais bien faire ce que je voulais avec ma future femme dans mon propre appartement tout de même ! Avec un coup d’œil vers le radio réveil et vers la fenêtre, je vis qu’il faisait déjà nuit et je soufflai par le nez, énervé qu’on nous interrompe de la sorte, alors que mon excitation n’était pas retombée. En gémissant en me retirant alors que mon sexe restait douloureusement érigé, je me hâtai de chercher mon boxer pour l’enfiler rapidement et aller à la porte, ouvrant rageusement la porte.

En voyant qui était derrière la porte, ma rage se multiplia par mille et je fronçai les sourcils. Que venait faire ce connard de Bennett ici à cet endroit et surtout à ce moment ?! Cependant, je n’eus pas le temps de me poser plus de questions puisqu’il ne chercha même pas à me saluer et il me demanda de baisser le ton car d’après lui, nous n’étions pas dans un bordel. Je vis rouge et tandis qu’il me regardait de haut en bas, détaillant mon air débraillé de quelqu’un qui venait de coucher sauvagement avec quelqu’un alors qu’une tente se formait dans mon sous-vêtement, je lui répondis d’aller se faire voir et que je pouvais coucher avec ma fiancée autant que je le voulais. Je n’attendis pas qu’il me réponde et je lui fermai la porte au nez, refermant rapidement la porte derrière moi avant d’enlever mon boxer et de me jeter littéralement dans le lit conjugal pour finir ce que j’avais commencé.

« Un voisin que tu n’ai… »

Je n’attendis pas la fin de sa phrase et je m’enfonçai à nouveau en elle pour reprendre mes va-et-vient. Alors comme ça il nous avait entendus et ça l’emmerdait ? J’allais lui en donner encore plus, il n’allait rien comprendre et il pouvait se mettre le doigt dans l’œil, jamais je ne lui ferais le plaisir de me taire.
Avec une précipitation non contenue au milieu de mes râles qui avaient repris, je pressai Mac’ de me rejoindre en criant et elle obligea, riant dans le processus et je fis claquer ma langue contre mon palais, pas satisfait. Je ne voulais pas qu’elle simule avec moi, elle n’avait pas besoin de simuler ! Pour l’encourager, j’accompagnai alors mes coups de reins de mouvements circulaires sur son clitoris et rapidement, elle me rejoignit dans mon concert de grognements qui, je l’espérais, le rendra fou.
Quand j’atteignis enfin l’orgasme en même temps qu’elle criait de plaisir, je me vidai en elle, satisfait. De son côté, Mac’ profita de mon esprit embrumé post-coïtal et se décolla de moi, me faisant gémir quand je me sentis glisser hors d’elle, et je compris qu’elle voulait soit s’arrêter, soit faire une pause.

Reprenant petit à petit mes esprits, je remarquai que nous faisions l’amour depuis plus d’une heure et je souris, plus que satisfait de moi-même. J’avais été d’une endurance à toute épreuve et j’espérai que j’avais comblé Mackenzie au-delà de ses espérances et que maintenant, toutes ses peurs s’étaient envolées. Au vu de son doux sourire cependant je devinai que c’était mission accomplie et je sentis ma fierté d’homme monter en moi. Mais je ne devais pas vite monter en besogne et je ne dis rien, ne voulant tout de même pas passer pour un homme macho.
Ereintée, ma fiancée vint de blottir contre mon torse alors que nous nous étions redressés, et je caressai ses cheveux, embrassant sa tempe de temps à autre

« Wow. Je. Hm. Je crois que je me suis un peu laissé emporter… Ça va ? »

En y réfléchissant maintenant, j’avais été fougueux, peut-être trop fougueux à son goût, et tandis qu’elle n’avait rien dit et avait gémit de plaisir sous mes attentions, peut-être aurait-elle préféré quelque chose de moins sportif ?
Avec un murmure, elle me répondit positivement et je me détendis, laissant mes muscles se décontracter après l’effort fourni et je hochai la tête en l’embrassant à nouveau sur la tempe. Cependant, soudainement un grondement nous sortit de notre bulle et j’entendis Mackenzie rire doucement, sentant son buste se secouer en rythme avec le son.

« Aah bon. Je suppose que c’est l’heure de manger… Il y a les restes de ce midi, ou je peux te préparer autre chose si l’envie te prend… Je ferai tout pour toi mon cœur tu le sais… ajoutais-je à la fin quand je la vis hausser un sourcil. »

Me décollant d’elle, je remarquai enfin nos états et je ne pus retenir un « Yuk ! » de dégoût. Mon bas ventre était recouvert de semence – et vu la quantité que j’avais déversée en elle cela ne m’étonnait pas – et je collais d’absolument partout. Mac rit en voyant ma réaction mais elle n’en mena pas large non plus, découvrant l’état de son propre bas ventre.

« Une douche avant nous fera du bien je crois… Tu viens ? »

Quand je vis son sourire en coin et son air blasé, je compris qu’elle n’était pas pour une douche crapuleuse, ou peut-être que si ? Elle était plus fatiguée et il m’était difficile de lire sur son visage la réponse.

« Pas d’entourloupes promis ! Enfin… Seulement si tu me dis de ne pas en faire… finis-je en rigolant un peu. »

A force d’en redemander encore et encore, elle allait finir par me virer à grands coups de pied au cul, j’en étais sûr. Mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit.


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Mackenzie E. Buidhe



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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyMer 23 Juil - 20:46

I think I've waited long enough, let enough time go by
david & mackenzie
En étouffant un bâillement, je me blottis contre le torse de David, en remarquant que la fatigue retombait sur tous les membres à présent endoloris de mon corps. Nous y avions vraiment été forts tous les deux. Je n’avais même pas souvenir d’une partie de jambes en l’air pareille avec lui, et c’était vraiment… nouveau. Et très bien aussi. Si là, j’avais été fatiguée par les médicaments, mais alors qu’est-ce que ce serait quand je serais au top de ma forme ?! Et c’était David aussi, je ne savais pas pourquoi il avait tant insisté, encore et encore ! C’était étrange venant de lui. C’était sûrement la journée qui lui faisait ça. Le lendemain, il serait sûrement aussi fatigué que moi. Sauf que lui, à ma différence, il devrait travailler, vraisemblablement ! Et je n’allais pas me retenir de bien me moquer de lui, pour venger mon dos, mon entrejambe et aussi mon cou.

« Wow. Je. Hm. Je crois que je me suis un peu laissé emporter… Ça va ?
- Oui .. »

En inspirant longuement, je ne manquai pas de sourire, repensant à tout ce que nous avions fait tous les deux, en un peu plus d’une heure. Comment j’avais pu auparavant croire qu’il me ferait mal ? Bon certes, j’avais mal maintenant, mais ce n’était pas pareil. Et puis je l’avais bien voulu. De toutes façons, je n’étais même pas sûre que j’aurais été capable de l’arrêter en si bon chemin, et j’aurais été idiote de vouloir l’arrêter. Ça avait été parfait, malgré la coupure provoquée par le voisin. D’ailleurs, en y repensant, David avait été vraiment énervé et à partir de ce moment précis, où il avait refermé la porte, j’avais cru comprendre qu’il ne pensait plus qu’à une chose : faire le plus de bruit possible… Il faudrait que j’éclaircisse ce point avec lui. Je n’étais pas non plus un jouet à faire crier le plus possible pour ennuyer les autres, peu importe qu’on les apprécie ou non. Ce n’était pas pressé de toutes façons, et visiblement mon ventre en avait décidé autrement aussi, puisqu’il se rappela à nous deux en grondant comme le tonnerre. Je rougis en riant un peu et David se décolla un peu de moi en souriant.

« Aah bon. Je suppose que c’est l’heure de manger… Il y a les restes de ce midi, ou je peux te préparer autre chose si l’envie te prend… Je ferai tout pour toi mon cœur tu le sais… »

Tout pour moi ? Attendez, est-ce que j’étais en train de parler au même David ? Non, parce que d’accord, il m’adorait et tout ça, mais je n’étais pas non plus habituée à ce qu’il me passe tous mes caprices. Ce n’était pas la première fois qu’il me disait quelque chose de tel, mais cette fois-ci, j’avais du mal à savoir si c’était parce que j’étais malade, ou bien si c’était à cause de la demande en mariage. Il avait l’air d’avoir changé en quelques heures… ce n’était pas plus mal, en soi. C’était … différent. Et qui sait ? J’étais pratiquement sûre qu’il rentrerait dans son état normal par la suite. Il était encore sous l’effet de l’adrénaline de cette journée et surtout de cette soirée.

Tout en continuant de se décoller de moi, j’entendis soudainement David exprimer son dégoût et je regardai dans la même direction, c'est-à-dire son ventre, comprenant immédiatement pourquoi il semblait prêt à se vomir dessus. Il parla rapidement d’une douche avant de manger, et j’étais plutôt d’accord avec lui, il était hors de question qu’il reste dans cet état. Et après un coup d’œil sur mon propre ventre, je haussai les sourcils avant de m’avancer aussi pour la douche. On était dégoûtants, couvert de sperme et je me demandais comment il était humainement possible d’en voir autant en une soirée. En me décalant un tout petit peu dans le lit, je remarquai qu’il faudrait également changer les draps avant de se coucher. La soirée n’était pas terminée du tout. Nos cochonneries avaient des répercussions… Pour autant, j’étais épuisée, et je n’avais pas envie de recommencer sous la douche… bien que l’idée soit tentante, et que je testerais bien. Seulement, je n’avais pas non plus envie de tomber dans la douche et d’entraîner David avec moi. Vu comme j’étais douée pour les trucs comme ça, ce n’était pas une bonne idée… ou alors il faudrait prendre un bain, et on n’avait pas le temps pour ça, parce qu’on avait tous les deux faim. Mais c’était une idée à garder pour plus tard, non ?

« Pas d’entourloupes promis ! Enfin… Seulement si tu me dis de ne pas en faire… »

Son rire entraîna le mien, même si je n’étais pas très amusée en soi. Il avait encore envie de remettre ça ? Il n’en avait pas eu assez ? Comment faisait-il ? D’habitude, il prenait son temps, il faisait ça bien, ça durait moins longtemps, certes, mais c’était parfait et ensuite nous pouvions nous calmer et dormir. Quel diable l’avait-il pris, cette fois ? Est-ce que le fait que je ne l’aie pas touché pendant quelques jours l’avait à ce point frustré et excité de fait ? Mes questions restèrent sans réponse, et je compris à son regard qu’il n’allait pas refaire quoi que ce soit sans mon autorisation entière. J’avais sa parole. Enfin, peut-être qu’une fois sous le jet d’eau de la douche, j’aurais des envies passagères soudaines… tout dépendait de lui.

« Allez, viens. J’aimerais me débarrasser des mini-toi sur mon ventre, merci ! »

J’éclatai de rire à ma remarque et en voyant l’air effaré de David devant mes paroles. Oh allez, il était médecin, ce n’était pas la peine qu’il fasse sa vierge effarouchée pour rien. J’avais été plutôt poétique, non ? Et puis, c’était  de sa faute si je disais ça, c’était lui qui m’en avait collé partout. En me levant, j’attrapai sa main et tentai de retrouver un peu d’énergie en le trainant jusque dans la salle de bains, en entrant dans la douche en l’aguichant un peu, juste pour le faire venir plus vite, et j’ouvris l’arrivée d’eau pour nous asperger tous les deux. J’accueillis la chaleur de l’eau sur mon corps avec soulagement, et je me délassai pendant de longs instants, alors que David commençait déjà à se rincer avec du gel douche. Par la suite, je me retournais vers lui et l’embrassai dans le cou en souriant, et en remarquant enfin toutes les marques que je lui avais laissé sur la peau. Après un coup d’œil sur mon propre corps, je compris qu’il en avait beaucoup moins que moi. Alors qu’il se mit à rire en me regardant m’observer sous toutes les coutures, je le frappai doucement sur le bras avant le pommeau de douche, que je pris de fait en main et gardai pour moi-même, en le laissant se refroidir de l’autre côté de la cabine de douche.

« Arrête de te moquer de moi, c’est de ta faute si je suis comme ça ! »

Par endroits, je voyais déjà des bleus fleurir sur mon corps, notamment sur mes hanches, où il avait enfoncé ses doigts avec force, ainsi que des choses un peu moins jolies, sur mon cou et ma poitrine, à l’endroit où il avait mordu ma peau à pleines dents. Les traces prendraient bien quelques jours, voire une semaine pour s’effacer. Et sous mon tissu de peau le plus exposé, je vis carrément du sang rester coincé sous la peau. Avec un rire nerveux, je préférais ne plus regarder et me replonger dans le regard de David. Vu sa tête, il devait avoir vu les mêmes choses que moi et il semblait s’en vouloir. Je lui éclaboussai la figure pour l’embêter et lui montrer que je ne lui en voulais pas avant de m’emparer de mon gel douche pour me laver moi aussi.

Il voulut se venger rapidement et me colla contre lui pour me chatouiller un peu, malgré le fait que nous n’étions pas très stables dans la douche. Je sentis ses lèvres se déposer dans mon cou, de nouveau, avec plus de douceur cette fois, et dans mon dos – puisque j’étais dos à lui – je sentis sa virilité se réveiller une fois de plus. Je faillis exploser à cette pensée mais déjà, David avait laissé ses mains dériver un peu trop bas pour que j’aie envie de l’arrêter en pleine action. Rapidement, je replaçai le pommeau de douche sur son socle et nous laissai sous l’eau, pendant que ses doigts se faufilaient de nouveau en moi, comme si je n’en avais pas encore eu assez. Et nous étions une fois de plus repartis pour un tour, même si je ne lui laisserais pas l’occasion d’aller plus loin que ça. A la base, nous devions nous laver et manger. Pas continuer à nous toucher dans tous les sens…

Après cette douche – plutôt calme par rapport à tout ce qu’il s’était passé avant mais néanmoins crapuleuse – et un nouvel orgasme puissant et me faisant trembler de tous mes membres, je sortis la première en m’enroulant dans une serviette bien chaude, dans laquelle j’accueillis David également, en refermant le tissu autour de nos deux corps et en me collant à lui et en posant ma tête sur son torse. Et soudain, l’idée m’arriva en plein dans la tête et me percuta de plein fouet. Bientôt, dans un futur plus ou moins proche, j’allais m’appeler madame McCoy. Mon cœur bondit dans ma cage thoracique à cette pensée et je faillis lui sauter dessus de nouveau, en me retenant à la dernière minute, heureusement. Mon estomac n’apprécierait pas le fait que je retarde encore l’heure du dîner.

« On peut manger maintenant s’il te plait ? »

Je compris, vu son regard, qu’il était prêt à me faire une blague quelque peu douteuse, et j’imaginais aisément de quel genre elle serait… Non, je n’avais pas envie de « manger » autre chose que de la vraie nourriture !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyVen 25 Juil - 0:00




David vs Mackenzie

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Alors qu’elle aurait pu râler, et elle aurait eu toutes les raisons et les droits de le faire, elle rit avec moi, préférant ne rien dire apparemment. Mais un coup d’œil et je compris tout de même qu’elle devait être blasée que je puisse encore en redemander. J’avais déjà abusé sur la longueur et l’intensité et nous étions déjà bien crevés et affamés. Cependant, je ne ferais rien si vraiment elle ne le voulait pas.

« Allez, viens. J’aimerais me débarrasser des mini-toi sur mon ventre, merci ! »

Des… mini-moi ?! Je la regardai en écarquillant les yeux, presque choqué. Quant à elle, cette expression la fit éclater de rire et en attendant mes mini-moi comme elle disait ne se laverait pas tout seul. D’ailleurs, je fronçai les sourcils imperceptiblement en repensant au fait que je n’avais pas mis de préservatifs. Bien sûr, nous ne mettions jamais de protections nous deux puisque nous n’avions connu que nous deux et qu’elle prenait un contraceptif à l’époque… Mais maintenant… Je doutais qu’elle en prenne, surtout pendant trois ans alors que ça ne servait à rien… A moins qu’elle l’ait repris ? Je ne savais pas et comme d’habitude, j’avais été irréfléchi et j’avais foncé tête baissée…
Si on me le demandait, je dirais que oui, je pourrais avoir des enfants et offrir ce cadeau à Mac’. Cependant, à l’heure actuelle, nous n’étions pas forcément dans le cadre le plus propice pour fonder une famille… Mais après tout, si vraiment nous avions été négligeant à ce point, et bien nous assumerions…

Quand elle se leva, elle attrapa ma main et je me laissai diriger vers la salle de bain, où nous prendrions une douche. Elle entra dans la cabine et je la vie lever les sourcils en me faisant un sourire aguicheur et je la rejoignis aussitôt. Peut-être allais-je encore être chanceux ?
A ses côtés, j’attrapai le gel douche tandis qu’elle ouvrit le robinet et je ne tardai pas à me frotter pour enlever tout le sperme qui me collait sur tout le bas du corps. Puis, satisfait du résultat, je souris, me passant une main sur mes abdominaux et c’est ce moment que Mac’ choisit pour se désintéresser du jet d’eau et se tourner vers moi. Sans plus de préambule, elle se colla à moi et m’embrassa délicatement dans le cou. Que cherchait-elle à faire ? Elle savait que si elle commençait j’allais certainement répondre… Bien vite malheureusement, elle se détacha et regarda son corps sous toutes les coutures et je ne pus m’empêcher de rire en la voyant ainsi.
Mon rire ne lui plus pas puisque d’un geste leste elle attrapa le pommeau de douche et me frappa avec, pour ensuite me priver d’eau et je criai doucement, indigné.

« Arrête de te moquer de moi, c’est de ta faute si je suis comme ça !
- C'est faux je me moque pas ! »

En effet, c’était de ma faute et maintenant que je voyais l’ampleur des dégâts, j’eus envie de me frapper. Comment il était possible de se laisser aller, supprimant toutes inhibitions de la sorte pour arriver à un tel résultat ? Maintenant j’avais la réponse, une demande en mariage, mais tout de même ! A certains endroits on pouvait même voir du sang coagulé sous sa peau de porcelaine.
Quand elle releva la tête, je m’attendis à des reproches, qui ne vinrent pas et à la place, elle m’attaqua avec le jet d’eau, déclarant ouvertement une guerre factice entre nous. Et le fait qu’elle vienne d’attraper le gel douche nonchalamment ne m’empêcherait pas de contre-attaquer.
Prenant garde à ne pas glisser, je me collai tout contre elle, l’empêchant de s’échapper et je commençai à la chatouiller par vengeance, puis, une idée faisant son bout de chemin au vu de nos positions, je me mis à l’embrasser dans le cou, puis plus bas, dans son dos. C’était excitant de le faire sous la douche, je ne réfléchis donc pas plus que ça et je glissai ma main sur son ventre puis sur son bas-ventre pour enfin atteindre ce que je voulais…

Malgré qu’elle ait été en quelque sorte catégorique, Mackenzie se laissa faire, mes doigts marchant à merveille sur elle et en elle et bientôt, elle se liquéfia à nouveau dans mes bras et je soupirai de contentement avant de la lâcher et de me dire qu’il me faudrait un bon coup d’eau froide pour me calmer. Ce que j’eus l’occasion de faire quand Mac’ sortit la première, et en deux secondes chrono, mon ardeur prit fin.
A l’extérieur de la douche, Mac’ m’accueillit les bras ouvert au sein de sa serviette et j’obligeai, ravie qu’elle veuille encore se blottir contre moi. Sa peur était définitivement passée et tout allait redevenir comme avant. A un détail près. Cette bague qui trônait désormais à l’annulaire gauche de ma fiancée.

« On peut manger maintenant s’il te plait ? »

Je dus me mordre la joue pour éviter la remarque salace qui menaçait de sortir et elle leva les yeux au ciel instantanément. Il était impossible de lui cacher quelque chose et j’étais un livre ouvert pour elle, même pour ce genre de connerie qui me traversait l’esprit. Je me demandais même si parfois, elle ne pouvait pas lire dans mes pensées… Ça ne m’étonnerait même pas !

« Yuup. Mais ça sera les restes. J’suis plus motivéééêêh pour cuisiner, baillais-je ouvertement la fatigue me tombant dessus moi aussi. »

Rapidement, Mac’ nous frotta avec la serviette pour nous sécher et je devinai qu’elle était pressée de manger et je la comprenais, j’avais une furieuse envie de bacon d’un coup. Quand elle partit fouiller dans ses affaires et qu’elle en sortit une petite culotte propre, je compris que nous allions nous arrêter, et j’étais plutôt d’accord au final. J’attrapai donc à mon tour un boxer propre et je sortis les plats du midi ainsi qu’une sauce à salade puisque c’était le gros de ce que nous allions manger.
Nous souhaitant mutuellement bon appétit, nous entamâmes allégrement nos assiettes bien garnis et nous discutâmes de tout, mais surtout de rien. Ce genre de moment était ce que j’appréciai le plus depuis qu’elle était revenue. La routine, cette chose qui me filait des boutons seulement 4 mois auparavant, avec elle ça passait. Tout passait, ou presque tout, en sa compagnie, et j’en étais le plus heureux des hommes.
Au bout de plusieurs minutes, alors que Mac’ me parlait d’un des trucs les plus étranges qu’elle ait mangé pendant ses voyages, je ne pus réprimer un rire en la voyant, bouche pleine avec une sauce blanche qui coulait dans le coin de sa bouche. Je repensai au début de semaine, quand j’avais eu droit à une fellation et que malencontreusement elle s’était retrouvé la « bouche pleine ». Malheureusement, je ne réussis pas à cacher mon hilarité dû à ce souvenir et elle me demanda sceptique, la bouche encore pleine, ce à quoi je pensais et ce qui me faisait rire. Je rigolai encore plus, essayant de me contenir, avant d’enfin réussir à en placer une.

« Non je pensais juste… J’ai jouis dans cette bouche en fait. »

Complètement blasée et avalant rapidement, Mackenzie secoua rapidement la tête, se demandant sûrement ce qu’elle allait faire de moi.


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyVen 25 Juil - 15:39

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Finalement, David ne prit pas le temps de faire sa blague vaseuse et j’en fus enchantée. Je savais bien que ça le démangeait, quand même, parce qu’il me regardait avec un regard rieur et il avait presque des larmes de rire dans les yeux, déjà. Je sentais qu’il trouverait quelque chose d’autre à faire dans la soirée et que je n’allais pas y couper, malgré tout. Il était d’humeur taquine, d’ailleurs, je me demandais comment il faisait pour ne pas tomber de fatigue. Après tout, j’étais fatiguée, mais ça devrait être moins intense chez moi que chez lui. Parce qu’en soi, c’était lui qui avait tout fait, tous les efforts. A la fin, je ne lui suivais même plus, je me contentais de le sentir venir en moi et je profitai de chaque instant. En repensant à tout ce que nous avions fait, j’eus un sourire. Contre moi, David bougea un peu, et reprit la parole.

« Yuup. Mais ça sera les restes. J’suis plus motivéééêêh pour cuisiner »

En le voyant bailler, je m’activais à nous sécher pour que l’on puisse sortir de la salle de bains et qu’on puisse manger. Nous étions tous les deux épuisés, et dîner ne nous ferait pas de mal, très certainement. Et puis, après, on pourrait éventuellement aller se coucher et dormir. A moins que David ne se retrouve encore excité comme une puce, une fois allongé, ce qui ne m’étonnerait même pas, vu ce qu’il s’était passé sous la douche ! Il était inépuisable ce soir-là, et j’étais bien contente qu’il n’ait pas à me demander en mariage plusieurs fois dans sa vie. Nul doute qu’il voudrait qu’on recommence une soirée comme celle-ci, mais pour l’heure, j’étais crevée et tout ce que je voulais, c’était dormir.

Rapidement, je sortis de la salle de bains, une fois bien sèche, et je partis chercher une petite culotte propre dans la commode que je partageais avec David pour les fringues, pour l’instant. En marchant, je sentis une vive douleur dans mes cuisses. Les courbatures commençaient déjà à arriver et le frottement de ma peau quand je faisais rien qu’un pas était douloureux. En grimaçant, j’enfilai le vêtement, avant de récupérer un t-shirt appartenant à David pour me couvrir un peu. J’avais loin d’avoir chaud, maintenant que j’étais sortie de la douche, mais David, lui, semblait parfaitement à l’aise et resta en boxer et je n’hésitais pas à le reluquer dès qu’il me tournait le dos pour préparer les différentes salades pour que l’on puisse manger. Pendant ce temps là, je décidai de m’asseoir à table et je réprimai un gémissement supplémentaire en sentant que j’avais été un peu trop rapide pour m’asseoir. Il me faudrait peut-être un coussin… En tout cas, David me paierait ça ! Et j’espérais qu’il aurait aussi mal quelque part le lendemain !

Cinq minutes plus tard, nous commençâmes à manger et je voyais que David était affamé, tout comme moi. Comme le midi même, nos conversations étaient plutôt joyeuses et pas très sérieuses et j’adorais ça. J’avais l’impression de revenir des années en arrière, quand nous faisions des déjeuners à l’improviste à l’hôpital, ou bien à la fac, ou bien même chez nous, quand nous n’étions que tous les deux. On ne pouvait jamais nous arrêter, tous les deux, et combien d’heures de cours j’avais loupé en disant à David que ce n’était pas grave si j’en loupais, parce que j’arrivais toujours à rattraper, tandis que lui n’avait pas le choix que de devoir retourner travailler… C’était le bon temps, et j’avais la forte impression que nous l’avions retrouvé, cette fois ! Pour ne plus jamais le lâcher ni le laisser repartir ! En tout cas, David ne pourrait plus aller nulle part sans moi, à partir de maintenant, et je doutais qu’il en ait l’envie, d’ailleurs ! La conversation dériva rapidement sur ces trois années l’un sans l’autre, comme d’habitude, et nous parlâmes de ce que nous avions loupé, vu, goûté, écouté, lu… bref, de tout et de rien. Et cette fois, c’était à mon tour de raconter des choses à David.

« Je suivais ta trace en Thaïlande, et, pour me détendre – si on peut appeler ça de la détente – j’ai essayé de ne pas penser à toi pendant toute une journée en attendant que mes contacts m’appellent. Du coup, je me suis baladée à Bangkok et j’ai goûté ce qu’ils mangent là-bas… »

En prenant une nouvelle bouchée de salade, j’eus un léger rire en me souvenant de cette aventure plutôt… dégoûtante. Sans prendre le temps d’avaler tout ce que j’avais dans la bouche, je repris la parole pour finir :

« Des insectes, putain ! Ils mangent des insectes… alors évidemment que j’avais déjà vu ça à la télé et tout, mais c’était … quoi ? »

Je m’étais interrompue en voyant qu’il était mort de rire, à n’en plus pouvoir respirer. C’était étonnant, parce que je ne pensais pas que c’était très drôle, ce que j’avais pu dire, au contraire. Je ne faisais que raconter un truc qu’il devait déjà savoir, puisqu’il avait dû en manger aussi, non ? Et pourtant, j’avais l’impression qu’il y avait autre chose qui le faisait rire, et que ça n’avait rien à voir avec les souvenirs que l’on partageait.

« Non je pensais juste… J’ai jouis dans cette bouche en fait. »

Soupirant intérieurement, je me rendis compte qu’il n’avait probablement même pas écouté un traitre mot de ce que j’avais dit, et que de fait, j’étais bonne à tout recommencer. Et je n’avais pas envie de recommencer, alors tant pis pour lui. Sans le regarder, j’avalai le reste de salade que j’avais dans la bouche et m’essuyai la bouche avec une serviette. Il trouvait ça drôle peut-être ? Enfin, l’autre fois… c’était moi qui riais, quand c’était réellement arrivé, mais là, je mangeais, et en plus je parlais. Il faisait chier, parfois…

« Très spirituel, bravo Dave ! »

Et pourtant, en repensant à ce moment, j’eus un léger sourire, qu’il perçut puisqu’il se remit à rire comme un idiot. Evidemment qu’il riait maintenant. Et évidemment que j’avais envie de rire moi aussi en y repensant, mais je n’allais pas lui faire ce plaisir, il en était hors de question ! A ma place, il serait aussi réfractaire que moi à rire. Ce n’était pas l’envie qui me manquait, mais juste par honneur, je n’allais pas le faire… au lieu de quoi, j’allais lui répliquer quelque chose de pire.

« Fais gaffe, sinon la prochaine fois, je fais en sorte que tu en aies dans la bouche toi aussi ! »

La perspective de cette action le fit rire encore plus en imaginant la scène sûrement et je dus bien avouer que cette fois, la pression était trop forte et je ris à mon tour, fière de mon coup. Et ça n’allait pas louper. S’il le fallait, je le ferais juste après manger, je n’avais peur de rien maintenant. S’il voulait jouer, on pouvait jouer, lui et moi. Et s’il se moquait trop de moi, c’était ce qui allait arriver !

« Au fait… c’était qui le voisin ? T’as eu l’air de ne pas l’aimer ! »

David s’arrêta immédiatement de rire, et même de sourire en m’entendant poser cette question. Je l’avais demandé tout à fait innocemment, mais je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, même avant de le voir blanchir d’un coup. C’était étrange, et je voulais comprendre ! Et après, peut-être qu’il aurait un traitement de faveur…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptySam 26 Juil - 22:52




David vs Mackenzie

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Sa tête était à mourir de rire et je me n’arrivais plus à me calmer. Pourquoi avait-il fallu que ce genre de pensée me traverse l’esprit à ce moment précis ? La sauce blanche au coin de la bouche n’avait pas aidé, certes, mais quand même. Je crois que je ne m’en remettrai jamais. Avec un froncement des sourcils, elle me réprimanda, ce qui ne me calma pas pour autant.

« Très spirituel, bravo Dave ! »

Mon hilarité s’amplifia encore plus quand je remarquai qu’elle aussi riait au final en repensant à notre mésaventure. Pourtant, elle cherchait à rester sérieuse et je vis son dilemme intérieur tandis que mon fou rire continuait et que maintenant des larmes perlaient du coin de mes yeux.

« Fais gaffe, sinon la prochaine fois, je fais en sorte que tu en aies dans la bouche toi aussi ! »

Elle n’aurait jamais du dire ça et je continuai à rire encore plus, imaginant parfaitement la scène. Que ferait-elle exactement, utiliserait-elle mon engin contre moi-même ? Le tableau que je m’imaginais était plus que risible et j’espérais vraiment qu’elle ne voudrait pas parvenir à ses fins de cette façon. Au final, peut-être qu’elle voudrait simplement m’embrasser langoureusement après qu’elle ait elle-même… ? La perspective me révulsa autant qu’elle m’excita et je fermai les yeux pour chasser l’image de ma tête. Tandis que je m’efforçai à reprendre contenance, Mackenzie craqua et commença elle aussi à rire et je compris qu’elle n’était peut-être pas autant sérieuse que je ne le pensais.

« - Au fait… c’était qui le voisin ? T’as eu l’air de ne pas l’aimer !
- Hein ? »

Sa question me prit pas surprise et je m’arrêtai instantanément de rire en repensant à Bennett. N’importe qui verrait son envie de rire s’envoler en pensant à cet homme, de qui plus est après qu’il ait interrompu une partie de jambe en l’air. Qu’allais-je pouvoir lui dire ? Bien sûr que je n’avais pas l’air de l’aimer puisque je le détestais ! Je lui avais même foutu une raclée dont il se souviendrait toute sa vie.
En repensant à notre bagarre, ça me fit penser également à la crise de Mac’, une semaine auparavant, où j’avais mentionné Bennett et notre bagarre, ce qui avait contribué à son déclenchement… Et si je lui en reparlais, quelles étaient les chances qu’elle recommence ? Je préférais ne pas tenter le diable… Je la jouai donc sûr, en contournant la chose.

« C’est le copain de la voisine du dessus, Sarah. Il s’appelle Thomas et depuis que l’on s’est rencontré, le courant n’est jamais passé… C’est un vrai con imbu de lui-même qui déteste tout le monde excepté sa petite-amie. »

Je fronçai les sourcils tout en étant intérieurement fier de moi de n’avoir rien laissé paraître. Et puis, ce que j’avais dit était l’entière vérité. J’avais juste omis l’histoire avec Abby mais peut-être que ceci, je lui dirai bien plus tard, quand ça ne sera plus aussi frais comme histoire.

« Je ne te conseille pas de lui adresser la parole. Il sait maintenant que je suis fiancé et il doit croire que c’est à Ella… Je n’imagine même pas les remarques désobligeantes qu’il pourrait t’adresser s’il savait que non… »

Je repris une bouchée de ma salade, continuant mon assiette. J’avais encore un peu faim et puis il y avait tous ces restes qui ne se conserverait pas des jours et des jours, et je détestais jeter. Un jour j’apprendrai à faire moins de nourriture. Un jour.

« Enfin… Je sais que tu n’en auras rien à faire mais c’est un gros connard quand il s’y met. Et il sait magner les mots. »

Je pointai ma fourchette dans sa direction pour appuyer mes mots avant de repiquer dans mon assiette. J’espérais qu’elle ne le croiserait pas de si tôt. Après tout, comment réagirait-il en apprenant que ma petite-amie était réapparut d’entre les morts ? Et ça, même lui ne l’avait pas su avec ses recherches… Ou alors si ?!?


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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptySam 26 Juil - 23:26

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Automatiquement, David fit semblant de ne m’avoir entendue qu’à demi. Il n’avait aucune envie de parler de ce type ? Eh bien moi, si. Je voulais savoir à qui j’aurais à faire quand je rencontrerais nos voisins. David les connaissait lui, il s’en fichait, mais pas moi. Et désormais, j’habitais ici, et il ne fallait pas qu’il l’oublie ! Tant que je ne travaillais pas, je passerais mes journées entières ici, et j’aimerais bien pouvoir connaître les voisins que je pourrais éventuellement croiser. C’était la moindre des politesses quand même, que de leur dire bonjour et prendre de leurs nouvelles. Je n’avais pas envie de passer pour une ingrate, parce que je ne l’étais pas, et peu m’importait que Dave apprécie ses voisins ou non. Selon moi, David attendit trop longtemps pour me répondre, et je n’aimais pas ça. Il allait me cacher des trucs. C’était toujours ça quand il répondait du tac-au-tac. Mais j’allais bien voir comment mener la chose.

« C’est le copain de la voisine du dessus, Sarah. Il s’appelle Thomas et depuis que l’on s’est rencontré, le courant n’est jamais passé… C’est un vrai con imbu de lui-même qui déteste tout le monde excepté sa petite-amie. »

Rien que là, tout ce qu’il me disait était étrange. David n’était pourtant pas un garçon difficile, et il essayait d’être aimable avec tout le monde. A l’entendre, il fallait croire que cet homme dont il parlait, ce Thomas, était le pire des bougres. Pourtant, il avait une petite-amie. Alors quoi ? Peut-être que David se trompait sur lui, et qu’ils ne s’aimaient certes pas… mais que pour autant, ce n’était pas non plus le « con imbu de lui-même » qu’il croyait qu’il était. Sans rien dire, je laissai David continuer, buvant ses paroles en souriant, devant son air frustré et énervé.

« Je ne te conseille pas de lui adresser la parole. Il sait maintenant que je suis fiancé et il doit croire que c’est à Ella… Je n’imagine même pas les remarques désobligeantes qu’il pourrait t’adresser s’il savait que non… »

Cette fois, ce fut à mon tour de froncer les sourcils. Fiancé à Ella ? Et puis quoi encore ?? Il ne se serait pas fiancé en trois mois ! Enfin peut-être que si… Je préférais ne pas y penser. Par contre, une fois encore, je ne comprenais pas David. Que pourrait me dire cet homme qui ne me connaissait pas ? Il ne pourrait pas me juger, il ne savait rien de moi. Et s’il était un minimum intelligent, il pourrait faire la différence entre David et moi. S’il détestait David, il n’était pas obligé de me détester moi. Quant au fait de ne pas lui adresser la parole… je jugeais que j’étais assez grande pour savoir quoi faire ou non, et je n’avais pas envie que David me donne des ordres. D’ailleurs, alors qu’il reprenait une bouchée de ce qu’il restait dans son assiette, il continua sur cette même idée :

« Enfin… Je sais que tu n’en auras rien à faire mais c’est un gros connard quand il s’y met. Et il sait magner les mots. »

Bien. Alors comme ça on serait deux, non ? Il était quoi ? Ecrivain ? Journaliste ? Rédacteur ? Il était évident qu’il avait un travail de bureau, s’il savait manier les mots à ce point ! Le problème, c’était que David, c’était pas son truc, la littérature, et il avait toujours préféré la pratique à la théorie. Tout mon contraire, et j’avais dû apprendre des centaines d’expressions dans différentes langues. Je connaissais plein de trucs par cœur, et j’étais assez douée pour me défendre toute seule. Peut-être même que je n’aurais jamais besoin de David face à ce Thomas, ou face à n’importe qui d’autre. En réalité, David était la seule personne qui pouvait avoir du pouvoir sur moi.

« Je jugerais moi-même de ce que je ferais. Mais je me ferais un plaisir de le rencontrer, c’est sûr. Je suis sûre qu’il sera ravi, lui aussi ! »

Je fixai avec un sourire la fourchette de David, toujours pointée en l’air sur moi, et je me concentrai sur ma propre assiette de nouveau. Ma question avait balancé un froid dans la discussion, mais pour autant, nous n’en avions pas fini. Quitte à parler sérieusement pour un temps, autant que ça se fasse pendant le repas.

« En début de semaine, tu as parlé de lui. Tu as dit que Douglas allait finir comme « ce connard de Thomas », je te cite… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

J’avais demandé cela tout à fait innocemment, sans savoir quelle réaction pouvait avoir David derrière. Et s’il croyait que je ne m’en souvenais pas, il se trompait. Si c’était la dernière fois que nous parlions de cet homme, alors autant tout savoir du premier et unique coup, non ? Surtout vu la tournure que prenait cette conversation... plus ça allait, et plus j'avais l'impression que tout allait tourner en engueulade. Je ne laisserais pas une chose pareille arriver, pas aujourd'hui alors que nous étions dans le plus beau jour de notre vie, du moins pour l'instant. En voyant que David prenait du temps pour répondre, j’ajoutai avant qu’il ait le temps de commencer :

« Et ne mens pas, je le saurai ! Si c’est pas toi qui l’avoues, ce sera lui ! »

Et là, je pesais mes mots, parce que quand je voulais quelque chose, je faisais tout pour l’obtenir. Je pouvais devenir une vraie teigne pour chercher une information. Après tout, il m’avait fallu un peu de détermination pour retrouver David, et beaucoup de patience, même si la patience n’était vraiment pas mon fort. C’était pour ça que j’avais fait cette dépression. Parce que je n’étais pas patiente et que je voulais tout, tout de suite… comme à cet instant même, d’ailleurs !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyDim 27 Juil - 11:03




David vs Mackenzie

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Tout au long de ma tirade, j’avais vu Mackenzie froncer les sourcils, pas très convaincu par ce que je lui disais. J’aurais préféré, c’était une évidence, mais je n’allais pas la forcer à le détester autant que moi sans raisons valables, et comme je ne voulais pas lui dire pour notre bagarre… Je me retrouvais dans une impasse, avec une Mac’ qui ne comprenait sûrement pas pourquoi nous nous détestions autant.

« Je jugerais moi-même de ce que je ferais. Mais je me ferais un plaisir de le rencontrer, c’est sûr. Je suis sûre qu’il sera ravi, lui aussi ! »

Je m’immobilisai, éberlué, alors que j’essayais de cacher ma grimace. Elle voulait réellement le rencontrer ? Mais. Mais. Elle ne va rien y gagner à vouloir lui parler ! Au mieux il sera froid avec elle, au pire, le fait qu’elle soit ma fiancée et elle aura droit au même traitement que moi ! Et j’étais même sûr qu’il l’utiliserait pour qu’à travers elle, il me fasse chier, en lui racontant certaines choses que je ne voulais pas lui dire ! Non non non il ne fallait pas qu’elle aille le voir !

« En début de semaine, tu as parlé de lui. Tu as dit que Douglas allait finir comme « ce connard de Thomas », je te cite… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Cette fois-ci, ma grimace fut bien apparente et elle ne dut pas passer inaperçue. Cette conversation n’était vraiment, mais alors vraiment pas celle que je voulais avoir à cet instant. Mais comme d’habitude, Mackenzie allait insister. Elle détestait ne pas savoir. Et cet histoire avait piqué sa curiosité.
Son ton laissait à penser que reparler de ce jour-là ne lui faisait plus rien, et j’avais envie de la croire, mais la peur était quand même là et… Je m’en voudrais si aujourd’hui, plus qu’un autre jour, elle refaisait une crise car elle avait appris que j’avais été violent avec elle… Je ne voulais pas qu’elle croit cela, sûrement pas ! Bennett avait été le premier avec qui je m’étais battu, et à juste raison, il m’avait provoqué, utilisant même sa mort et celle de mes parents. Personne, même pas elle, n’aurait pu laisser passer ça…

« Et ne mens pas, je le saurai ! Si c’est pas toi qui l’avoues, ce sera lui ! »

Comme je tardais de répondre, Mac’ s’était impatientée, me promettant à demi-mots que si je ne lui disais pas tout dans l’instant, elle n’hésiterait pas à aller trouver Thomas chez Sarah et sans préambule, elle lui demanderait au tac au tac c’était quoi le problème entre nous deux. Et bien sûr, il se ferait un plaisir de lui répondre…
Me sentant pris comme un lion en cage, je n’eus d’autre choix que de réfléchir à comment tourner tout ça pour qu’elle ne s’affole pas. Avec une inspiration, je posai ma fourchette pour passer mes deux mains sur le visage avant m’accouder à la table et de soupirer.

« Il était là lorsque j’ai emménagé… Sarah m’avait aidé vu que j’étais encore en béquille et… Comme c’est son copain, il a débarqué… Enfin, je le connaissais d’avant, je l’ai rencontré à l’hôpital… »

Je fis une pause, ne sachant pas trop comment expliquer l’épisode ‘hôpital’ sans passer une heure dessus et en expliquant qui était Abby et pourquoi il la cherchait. Je me contentai de faire simple.

« Il s’est fait passé pour un policier enquêtant sur mon accident alors que tout ce qu’il voulait, c’était des renseignements sur la femme que je venais de rencontrer par hasard, une musicienne connue. Bref, j’ai pas voulu entrer dans son jeu, la tension est monté, je l’ai viré de ma chambre. »

Quand je revis la scène dans ma tête, je me dis que jamais je n’aurais du lui parler si longtemps. J’aurais du le virer depuis bien longtemps, quand j’avais fini ma déposition. Ca nous aurait épargné tout ça !

« On s’est revu par hasard, j’en ai profité pour essayer de découvrir ce qu’il voulait à cette femme, et j’ai appris qu’il était journaliste. De fil en aiguille, j’ai voulu jouer les héros et on en est arrivé à un défi… Celui qui cassait la gueule de l’autre demandait ce qu’il voulait à l’autre. Il voulait que je joue l’espion auprès d’Abigail ! Ja-mais je ne l’aurais laissé gagner. Mon honneur et la vie de cette femme étaient en jeu ! »

Mackenzie parut profondément choquée que je puisse avoir acceptée ce genre de défi, moi qui n’avais jamais fait de mal à une mouche et qui était pacifique au possible. Et elle avait raison. Je ne savais pas ce qui m’avait pris. Mais avec lui, c’était viscéral, je ne pouvais pas ne pas lui foutre une raclée pour le remettre à sa place.

« Il m’a sous-estimé, je venais à peine d’enlever le plâtre quand nous nous sommes revus – oui je sais j’aurais pu me faire très mal ! – et il avait fait des recherches sur moi, du coup il m’a provoqué en parlant de mes parents et de toi. J’ai vu rouge. Je l’ai envoyé à l’hôpital. Depuis, nous nous haïssons mutuellement comme tu as pu le voir aujourd’hui. Il a compris la leçon, moi aussi, et je ne pense pas qu’on en revienne aux mains un jour. Voilà, tu sais tout… »

Honteux malgré tout, je baissai la tête, fixant mon assiette quasiment vide, mon appétit coupé court après cette tirade. Sur le coup, je ne pensais pas que cette histoire pourrait avoir des répercutions plus tard et même si Ella n’avait pas été regardante, cette fois-ci je n’y avais pas échappé.


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Mackenzie E. Buidhe



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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyDim 27 Juil - 12:18

I think I've waited long enough, let enough time go by
david & mackenzie
Mes derniers mots avaient été catégoriques, et prononcés sur un ton froid. Je n’allais pas laisser passer ça, je voulais comprendre, et David devait me répondre et me raconter toute la vérité. Et s’il ne me croyait pas quand je disais que j’irais voir ce Thomas sans même réfléchir, alors c’était qu’il ne me connaissait plus comme avant, parce qu’il savait que j’en étais capable et que je n’avais pas peur d’un sale type comme il prétendait qu’il l’était. Pour autant, il y avait autre chose dans le regard de David, quelque chose, une émotion que je ne compris pas, comme de la peur. Pourquoi de la peur ? C’était ridicule, il n’y avait pas à avoir peur. Comme s’il avait entendu mes pensées, il osa enfin bouger, et je sentis qu’il allait me répondre.

« Il était là lorsque j’ai emménagé… Sarah m’avait aidé vu que j’étais encore en béquille et… Comme c’est son copain, il a débarqué… Enfin, je le connaissais d’avant, je l’ai rencontré à l’hôpital… »

Son discours était décousu, et il ne savait pas par où commencer. Je compris donc que tout cela allait être difficile, pour lui. Et pour moi, ce serait difficile de le comprendre. Enfin, je ne voyais pas toute la complexité de la chose en réalité. Je ne savais pas pourquoi c’était si embêtant pour lui de me raconter tout ça. J’avais compris qu’il s’était battu avec ce Thomas. Tout ce que je voulais savoir, c’était pourquoi. Il n’avait qu’à me donner la raison, et j’allais comprendre, je n’étais pas idiote. Il n’avait pas à me cacher une chose pareille, et il n’avait pas à vouloir me protéger. J’étais suffisamment grande pour prendre soin de moi-même. David le savait… même s’il pouvait en douter, vu mon état ces derniers jours. Il devait douter de moi, maintenant, parce que pendant trois ans j’avais été sujette à des crises que je n’étais pas capable de comprendre et de surmonter. Mais c’était fini maintenant. Il m’avait promis que ce serait fini. Et je n’avais pas l’intention de rester faible comme je l’avais été !

« Il s’est fait passé pour un policier enquêtant sur mon accident alors que tout ce qu’il voulait, c’était des renseignements sur la femme que je venais de rencontrer par hasard, une musicienne connue. Bref, j’ai pas voulu entrer dans son jeu, la tension est monté, je l’ai viré de ma chambre. »

Un policier ? Une musicienne connue ? Est-ce qu’il était en train de monter cette histoire de toutes pièces ? Je n’en croyais pas un mot et pourtant, tous les signes étaient là : il ne mentait pas. Il se plongeait dans ses souvenirs, et ses oreilles virèrent au rouge, signe qu’il était énervé. C’était la vérité. Une musicienne connue, vraiment ? Pourquoi il fallait que ça tombe sur lui, ce genre de choses ? Du coup, si je comprenais bien, ce type, qui n’était pas du tout flic, s’était passé pour l’un d’eux, et a profité de la faiblesse de David quand il était à l’hôpital pour trouver des informations sur une autre femme. Et d’ailleurs, comment ça se faisait que David connaissait cette femme ? Il y avait encore tant de parts d’ombres dans tout cela… et je savais qu’il ne se concentrerait pas sur elle, mais sur le Thomas en question.

« On s’est revu par hasard, j’en ai profité pour essayer de découvrir ce qu’il voulait à cette femme, et j’ai appris qu’il était journaliste. De fil en aiguille, j’ai voulu jouer les héros et on en est arrivé à un défi… Celui qui cassait la gueule de l’autre demandait ce qu’il voulait à l’autre. Il voulait que je joue l’espion auprès d’Abigail ! Ja-mais je ne l’aurais laissé gagner. Mon honneur et la vie de cette femme étaient en jeu ! »

Quoi ? Un défi ? Mais il avait perdu la raison ?? Il aurait pu se faire tuer !! Il était complètement inconscient de faire une chose pareille ! Et si le type en face avait eu de très mauvaises intentions ? Il l’aurait laissé pour mort, ou bien même il l’aurait tué, et je n’aurais jamais pu le retrouver… et tout le monde se serait inquiété. Tous les gens qu’il connaissait alors… cette femme, cette Abigail, mais aussi Ella. Malgré tout le ressentiment que j’avais envers elle rien que pour avoir été la copine de David pendant un temps, je ne pouvais m’empêcher de comprendre la détresse qu’elle aurait pu ressentir. Parce que j’avais ressenti la même, pendant trop longtemps à mon goût. Si la table ne nous avait pas séparés, David et moi, je l’aurais frappé pour avoir osé faire une chose pareille. J’avais bien compris, depuis la crise, qu’il s’était battu avec quelqu’un. Et maintenant, si j’en comprenais les tenants et les aboutissants, j’arrivais à me dire qu’il avait eu ses raisons de le faire. Mais quand même… juste pour protéger une femme qui devait être bien plus riche que nous et qui avait des avocats pour faire le sale boulot… C’était bien ce qu’il venait de me dire, il avait joué les héros. Et il ne se rendait même pas compte des conséquences que ça aurait pu avoir. Heureusement que c’était lui qui avait gagné leur duel débile !

« Il m’a sous-estimé, je venais à peine d’enlever le plâtre quand nous nous sommes revus – oui je sais j’aurais pu me faire très mal ! – et il avait fait des recherches sur moi, du coup il m’a provoqué en parlant de mes parents et de toi. J’ai vu rouge. Je l’ai envoyé à l’hôpital. Depuis, nous nous haïssons mutuellement comme tu as pu le voir aujourd’hui. Il a compris la leçon, moi aussi, et je ne pense pas qu’on en revienne aux mains un jour. Voilà, tu sais tout… »

Alors que David baissait la tête, comme un petit chiot qui aurait fait une bêtise et que l’on réprimanderait, je fus contre toute attente un peu flattée qu’il ait réussi à mettre un autre homme à terre pour ses parents, et pour moi. Ce sentiment dura quelques secondes, avant que je ne me rende compte que c’était mal, et qu’il n’aurait jamais dû faire ça. La violence n’était pas une solution, et il aurait pu simplement trouver quelque chose d’autre. Pourquoi fallait-il toujours que les garçons décident de se frapper pour montrer qui était le plus fort ? La violence psychologique était bien meilleure… mais David m’avait prévenue que Thomas savait manier les mots. De fait, sa seule chance était de prier pour qu’il puisse le frapper au bon endroit, au bon moment. En soupirant, je remarquai que pendant avait parlé, j’avais posé mon menton dans la paume de ma main, mon coudé sur la table. J’avais cessé de manger pour l’écouter, bien entendu, et lui ne semblait même plus vouloir manger.

« Heureusement que tu es un peu plus musclé qu’avant alors ! »

C’était tout ce que j’avais pu trouver à lui dire. Je ne désirais pas le juger plus que cela. C’était son problème, pas le mien. Je n’étais pas là quand ça s’était passé, et je n’avais rien à dire. Ça aurait été différent si je l’avais déjà retrouvé à cette époque. Mais là, que pouvais-je faire ? Rien. Aussi, je voulais simplement être au courant de l’animosité qui régnait entre eux deux, pour ne pas faire de bourde, si jamais je venais à rencontrer cet homme, ce qui arriverait certainement. Et s’il était aussi mauvais que ce que David racontait, alors j’essayerais de l’éviter le plus possible. Mais ce serait compliqué, si sa petite-amie habitait ici, c’était qu’il devait venir souvent.  

« Mais tu crois pas que ce serait drôle qu’il me rencontre et que je lui dise que je suis ta petite-amie – pardon… ta fiancée ! – revenue d’entre les morts ? »

Avec un éclat de rire, j’imaginais une tête imaginaire, n’ayant pas vu à quoi ressemblait le type en question, et je peignais sur son visage une expression choquée, voire complètement perdue. Il ne pourrait jamais y croire, et ce serait super drôle à voir. Encore plus pour David qui pourrait se venger une deuxième fois. Et si ce Thomas s’attaquait une fois de plus à ses parents, ce ne serait pas le poing de David qu’il verrait arriver en pleine figure. Non, il aurait plutôt à faire à moi. J’étais un peu plus subtile que Dave, et je n’aurais aucun problème à lui faire peur en lui racontant ce que je savais de cette histoire, et que je n’hésiterais pas à le dénoncer aux vrais flics. D’ailleurs… pourquoi David ne l’avait pas fait lui-même ? Ça lui aurait épargné bien des douleurs, certainement !

« Bref, je sais tout. C’est pour ça que tu m’as fait crier, en fait, après qu’il soit passé. Les garçons… tous les mêmes ! »

En lui tirant la langue, je lui fis bien comprendre que je n’avais pas de problèmes avec cette histoire. C’était du passé, et puis David ne l’aimait pas, ce n’était pas bien grave. Il n’avait qu’à pas y penser et essayer de l’éviter le plus possible. Evidemment, qu’il soit venu frapper à notre porte ce soir, c’était une provocation, et nul doute qu’on en entendrait encore parler dans les prochains jours, mais et alors ?

Finalement, en voyant ma réaction, David sembla se radoucir et reprendre du poil de la bête et il termina son assiette en même temps que moi. Je changeai de sujet rapidement, en lui demandant s’il travaillait le lendemain, et il repartit dans un de ses fameux monologues sur l’hôpital, un de ceux où il était difficile de le faire taire. Cependant, une fois nos assiettes terminées pour de bon, la fatigue se fit rapidement sentir, et j’étouffai un bâillement. Bien sûr, David le vit quand même et s’empressa de se lever pour débarrasser et me faire aller au lit. Je rouspétais, en lui disant continuellement que je n’étais pas une gamine et que je pouvais me débrouiller toute seule, mais ça l’amusait de faire ça, je le voyais bien.

Après m’être lavé les dents, je partis aider David à changer les draps, et une fois que ce fut fait, je me glissai entre les draps tout propres et tout frais et attendis que David me rejoigne, quelques minutes plus tard, avant de me blottir tout contre lui pour me réchauffer et pour éventuellement dormir. J’espérais qu’il ne soit plus aussi excité qu’avant, parce que je n’étais vraiment pas capable de continuer ce que nous avions entamé auparavant, lui et moi. Cette journée avait été épuisante et éprouvante émotionnellement et physiquement parlant, et elle ne pouvait pas mieux terminer que dans les bras de David. J’étais fiancée désormais, et je ne pouvais pas être plus heureuse que maintenant !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David   [TERMINE] I think I've waited long enough, let enough time go by ♦ Mac' & David - Page 2 EmptyLun 28 Juil - 15:21




David vs Mackenzie

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Face à moi, Mackenzie avait bu mes paroles alors que je parlais de ma relation de haine avec Thomas, plaçant son menton dans la paume de sa main alors qu’elle s’était appuyée sur la table. Comme moi, elle avait laissé son assiette de côté, mais sûrement pour une différente raison et ne pas perdre une miette de ce que je disais. Soudain, elle soupira avant de sourire un peu et j’attendis les reproches, toujours la tête baissée.

« Heureusement que tu es un peu plus musclé qu’avant alors ! »

Si on m’avait dit de faire une liste des phrases que je pensais qu’elle me sortirait, celle-ci serait arrivée dans le bas du classement par ordre de probabilité. Alors tout ce qu’elle me trouvait à dire, c’était qu’heureusement que je m’étais musclé ces trois dernières années ? Je ne savais pas trop comment le prendre, je n’étais pas trop mal encore, il y a trois ans ! J’aurais même pu lui mettre la même raclée !

« Mais tu crois pas que ce serait drôle qu’il me rencontre et que je lui dise que je suis ta petite-amie – pardon… ta fiancée ! – revenue d’entre les morts ? »

Cette fois-ci, je ne pus réprimer un sourire sadique en imaginant la scène. Nous étions sur la même longueur d’onde et j’étais sûr que ça nous ferait rire pendant des semaines de faire ça. Ce connard serait d’ailleurs tellement abasourdi qu’il serait bouche bée, et ça changerait ! Non vraiment, il faudrait que l’on fasse ça. Je pourrais aller présenter Mackenzie à Sarah, et avec un peu de chance il serait là… En espérant juste que Sarah ne me juge pas trop d’avoir quitté Ella pour Mac’, je savais que les deux femmes avaient une relation plutôt amicale.

« Bref, je sais tout. C’est pour ça que tu m’as fait crier, en fait, après qu’il soit passé. Les garçons… tous les mêmes ! »

Elle me tira la langue et je levai les yeux au ciel. Non, nous n’étions pas tous les mêmes mais je ne la contredis pas, préférant lui laisser croire ça, si ça l’amusait. Après tout, si nous étions tous les mêmes, elle ne m’aurait pas choisi moi mais elle aurait pu en choisir un autre. Je devais bien avoir quelque chose de plus par rapport aux autres ! Oui, sûrement, nous ne serions pas réunis et fiancés sinon.
Me sentant plus léger grâce à sa réaction pour le moins inattendue, j’entrepris de finir mon assiette alors qu’elle fit de même, et la conversation continua plus légère, alors que j’avais commencé à lui parler de ce que j’allais pouvoir faire demain, au travail et comme à son habitude, elle m’écouta religieusement.

Quand nos assiettes terminés, je vis Mac’ bailler, j’accélérai la marche et je débarrassai rapidement pour ensuite la presser à aller au lit car elle en avait besoin. Bien sûr, elle ne se laissa pas faire, mais je continuai, aimant secrètement la voir râler de la sorte. Et puis ça m’amusait, aussi.
Alors que je changeais les draps, Mackenzie me rejoignit pour m‘aider et nous pûmes alors rapidement nous glisser dans les draps propres et elle reprit sa position favorite, blottie contre moi, nos jambes entrelacées alors que je la tenais pas la taille. Je soupirai de contentement quand nous fûmes finalement installés et je caressai les hanches de Mac’ à travers mon tee-shirt qu’elle avait mis. Cependant, il n’y eut aucunes arrière-pensées, nous étions crevés tous les deux et le lendemain je travaillais, et bien rapidement, nous nous endormîmes, un sourire sur les lèvres.


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