*Taille : 6' (1,83 m)
*Cheveux blonds et yeux bleus.

* Il possède un certain nombre de tatouages dont le plus notable est l’emblème du club en forme de faucheuse sur son dos.

Têtu - Violent - Colérique - Loyal - Dévoué - Impulsif - Meneur - Rêveur - Libertin

Surnom : Jax, Jacky Boy

Notre vie est la conséquence de nos décisions et nos choix. Avec du recul, je peux dire en toute humilité qu’il m’est arrivé plus d’une fois de prendre de mauvaises décisions, mais je ne regrette rien. Je suis aujourd’hui la somme de toutes mes expériences de vie. Je ne suis pas parfait. J’ai commis un grand nombre d’erreurs. J’ai fait des choses dont je ne suis pas fière, mais toutes ces choses ont fait de moi l’homme que je suis devenu.  

Aux yeux de plusieurs personnes, je suis né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Une famille parfaite au sein d’un foyer stable et aimant, mais ceci n’est qu’une image … une illusion. Puisque bien avant ma naissance, la structure de ma famille était instable et décelait son lot de malheur. Pour des parents la mort d’un enfant est une terrible épreuve dont on ne se remet jamais. Lorsque cette mort arrive sans qu’on puisse l’éviter, c’est d’autant plus cruel. Ils étaient alors deux jeunes mariés. Ils avaient toute la vie devant eux et la mort est venue leur arracher l’une de leurs petites filles. Elles étaient toutes petites. Deux magnifiques poupons. Des petits boutons de roses qu’ils avaient prénommés Jazz et Melody en référence à leur passion pour la musique. Elles étaient leur plus grande richesse et le prolongement de leur amour. Et puis une nuit, la mort alors qu’elle venait à peine d’avoir trois mois, la mort est venue cherchée la petite Melody.

Submergés par le chagrin et la colère, mes deux parents n’ont cessé dès lors de chercher le responsable de cette terrible tragédie. Ne trouvant aucune réponse ma mère a alors sombré dans une profonde dépression qui n’a pris fin que lorsqu’elle est tombée enceinte de nouveaux de mon frère Enzo. Pour mon père, sa douleur et sa peine était si vive qu’il a cherché un moyen de l’oublier et d’engourdir sa souffrance. Il a donc commencé à consommer immodérément de l’alcool. Lui si bon, si patient et gentil, s’est transformé au fil du temps en un véritable dictateur pour les siens. Deux autres années se sont écoulées et je me suis ajoutée à la famille. Dès ma naissance, je n’étais pas comme les autres. Contrairement à ma sœur et mon frère, j’avais hérité des gênes de mon père. J’étais tête, colérique et ne dormais jamais.

Après trois enfants notre famille était complète, mais bien qu’heureuse et comblée par ses enfants, notre mère gardait toujours le souvenir de sa petite Melody. Jamais elle ne s’est remise complètement de cette perte et nous pouvions voir dans son regard cette tristesse lancinante. Pour mon père, les choses étaient différentes. Il lui semblait toujours que nous étions soit trop nombreux et bruyants. Nous n’étions pourtant que des enfants, mais il fallait faire constamment attention au timbre de notre voix, à nos agissements et la façon dont nous nous conduisions. Rebelle bien avant l’âge, j’avais le chic pour le mettre en rogne et le pousser dans ses plus vils retranchements.
Chaque fois, c’était Jazz qui devait faire des pieds et des mains pour le calmer et évitez les drames. Je ne compte plus les disputes épiques que nous avons eues à propos de sujet aussi banal que l’heure à laquelle je devais rentrée le soir et sur mes mauvaises fréquentations. Bon, c’est vrai que j’avais le don pour sortir avec tous les petits voyous du quartier, mais à mes yeux je ne commettais aucun crime qui mérite tant de sévérité de la part de mon père. Dès lors, j’étais devenue son souffre-douleur. Le bouc émissaire de tous ses malheurs. C’était bien entendu injuste de sa part, mais que pouvais-je y faire? Têtu et borné comme une grande majorité des adolescents, j’ai foncé tête baissée dans son piège. Plus il m’interdisait de faire des choses et plus je le défiais. C’est ainsi qu’avant l’âge de 17 ans, j’avais déjà bu de l’alcool, touchée à la drogue et coucher avec plusieurs filles. Et puis, un soir que je suis rentrée après l’heure du couvre-feu dans un état pour le moins lamentable, il a levé la main sur moi en me criant tout un tas de bêtises. Jamais jusqu’à maintenant il n’avait osé lever la main sur nous. Incapable d’accepter de vivre sous la coupe d’un tyran, j’ai fui. Je suis partie en lui disant que jamais plus il ne me verrait. Je n’avais alors que quelques dollars en poche, mais je m’en moquais. Je n’avais pas fait dix mètres que je regrettais déjà les paroles que je lui avais dite, mais j’étais trop orgueilleux pour revenir sur mes pas.  

Je n’étais pourtant qu’au début de mon voyage. Un long et pénible voyage vers l’enfer. Sur ma route, j’ai rencontré plusieurs personnages adorables qui m’ont aidée et d’autres qui ont tous fait pour précipiter ma chute. Durant des années, ma vie a été rythmée en fonction de mon besoin d’alcool et de drogues pour engourdir ma souffrance. Au bout d’un moment, je ne me rappelais même plus ce qui m’avait entraînée si bas. J’étais en colère contre tous et n’importe quoi. J’en voulais au monde entier et par-dessus tout je me détestais. Je me haïssais d’avoir tourné le dos à ceux qui avaient toujours été bons et aimants envers moi.  

Pour subvenir à mes besoins dans la rue, j’ai fait plusieurs choses dont je ne suis pas fière. Étant de plus en plus dépendante de l’alcool, j’ai dû me résoudre à en faire la vente au sein d’un groupe criminel.