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 [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word

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MessageSujet: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyJeu 5 Juin - 0:28




I used to rule the world, seas would rise when I gave the word

how can you try to explain, when i do he turns away again. it's always been the same, same old story. from the moment i could talk i was ordered to listen. now there's a way and i know that i have to go away. i know I have to go.


Encore une fois, Billy surestimait mon rôle. Il m’avait appelé la veille au soir, pour me dire qu’il avait besoin de moi. Evidemment, de mauvaise grâce, je lui avais demandé ce qu’il se passait pour qu’il soit aussi désireux de ma présence le lendemain matin. Et quelle ne fut pas ma surprise, quand oh miracle ! il m’indiqua qu’il voulait que je pose des questions à un ex-tennisman. J’avais eu tôt fait de lui répondre que je n’étais pas un journaliste sportif et que ça ne m’intéressait pas, qu’il y avait bien d’autres personnes à mettre sur le coup, qui valaient mieux que moi dans ce domaine. Or, ce n’était pas vraiment ce que Billy désirait.

Il m’avait expliqué brièvement l’affaire. Mikhaïl Fitzroy. Ex-tennisman de vingt-sept ans, qui avait dû mettre fin à sa carrière brillante à cause d’un accident. Je me souvenais vaguement de lui, n’ayant jamais été très calé en sports. Je me rappelais surtout qu’il avait eu pas mal de déboires, et que de fait, il avait été quelque peu… malmené par la presse à scandales. Mais ce n’était pas là-dessus que je devais enquêter. Non, cette fois, c’était Fitzroy lui-même qui avait appelé la rédaction. Et il avait demandé à avoir un vrai journaliste. J’étais presque touché que Billy me confie la tâche, pour le coup, c’était presque incroyable. Peut-être qu’il avait finalement compris que c’était lui, le con, et que moi, je savais faire mon travail ? Impossible..

Cette fois-ci, je devais donc bien faire mon boulot, et parler économie. Fort bien. Avec un tennisman qui n’y connaissait probablement rien. Fort bien, une nouvelle fois. Ça promettait d’être intéressant et drôle, même si je me doutais qu’il y avait un piège quelque part. Après le coup de fil de Billy, j’avais fait des recherches sur le jeune homme. Il n’avait pas une histoire comme les autres, comme c’était surprenant… Né de l’union d’une femme russe et d’un homme canadien, il avait été obligé de suivre son père quand il était adolescent et apparemment, la pilule n’était pas passée. Dès lors, c’était une véritable guerre qui s’était déclenchée entre les deux hommes. Intéressant… Mais alors pourquoi avait-il besoin d’un journaliste spécialisé en économie ?

Le lendemain, je me rendis à l’heure et au lieu du rendez-vous. Un restaurant tout banal, où nous ne pourrions pas être dérangés, selon ce que m’avait dit Billy. C’était Fitzroy qui l’avait demandé et il avait choisi cet endroit, pour onze heures et demi du matin. J’aurais une petite journée, par la même occasion, c’était plutôt sympa. J’avais prévu tout mon matériel : dictaphone, calepin, critérium.. de quoi ne rien oublier de l’échange, comme à mon habitude. Je ne savais pas de quoi il allait retourner, mais mon article devait être complet, et vu le ton sérieux de Billy au téléphone, ça devait valoir une belle petite somme d’argent… à laquelle j’allais toucher !

Je n’attendis même pas cinq minutes à la table qui nous était réservée avant de le voir débarquer. Une bonne dizaine de centimètres de plus que moi, beaucoup plus baraqué, alors que pourtant, je me défendais bien… je compris rapidement que je n’avais pas intérêt à l’emmerder, si je ne voulais pas que ça se termine mal. Ce n’était pas McCoy, quoi ! Je l’accueillis en me relevant et en lui serrant la main chaleureusement :

« Bonjour, monsieur Fitzroy. Je suis Thomas Bennett, mon supérieur a dû vous parler de moi… »

Je me rassis en même temps que lui, et un serveur vint rapidement prendre une commande. Je n’avais pas l’intention de déjeuner ici, je devais retrouver Sarah par la suite, en ville. Après avoir demandé un café allongé, plus par acquis de conscience que pour réellement le boire, je me concentrai à fond sur mon interlocuteur.

« Mon rédacteur en chef ne m’a pas précisé la nature de notre échange… Vous aviez un sujet particulier à traiter, je crois ? »

Je me méfiais de Billy, parfois, de peur qu’il me fasse des coups foireux, et pourtant, cette fois j’avais l’impression qu’il risquait gros si le travail était mal fait. Peut-être qu’en faisant passer ça pour sa faute, j’arriverais à le faire dégager de cette rédaction… ! Ce serait le plan parfait, mais j’avais peur de perdre mon boulot moi aussi, par la même occasion… Non, mieux valait que je pose les questions et que je fasse mon travail… j’aurais bien d’autres moments pour le faire descendre de son trône doré !


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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyJeu 5 Juin - 18:29


I used to rule the world Seas would rise when I gave the word

Thomas Bennet & Mikha Fitzroy


Trois ans. Trois ans que je n’avais plus vu Toronto, joué au tennis ou encore vu mon père. Trois ans durant lesquels j’avais passé mon temps à haïr mon géniteur pour tout ce qu’il était, ce qu’il faisait, ce qu’il représentait. La découverte de la mort de ma mère avait été un énorme choc. Je connaissais James Livingstone, et pourtant jamais je ne l’aurai cru capable de me cacher une telle chose. Comment avait-il pu croire, ne serait-ce qu’une seconde, que je ne découvrirai pas ? Lui qui essaye sans cesse de me faire rentrer dans le rang du parfait héritier dont il rêve depuis qu’il a daigné s’intéresser à moi, ou plutôt à mon talent. Soit il est complètement con, soit il vient d’une autre planète et ne comprends toujours pas la nature humaine.

Mais tout ça m’avait encore plus conforté dans mon objectif : lui pourrir la vie. Et dans l’avion qui me ramenait d’Europe, j’avais eu tout le temps de réfléchir. Maintenant que je n’étais plus joueur professionnel, il allait être plus difficile de descendre l’entreprise de mon père dans les interviews. Je ne savais pas vraiment si la presse allait encore s’intéresser à moi, ces vautours devaient certainement avoir trouvé une nouvelle cible favorite, depuis le temps. Bien sûr, j’étais certain que je pouvais encore faire parler de moi et provoquer quelques scandales. Mais ce n’était plus assez pour moi maintenant. Cela ne faisait qu’égratigner l’image de JLM Industries. Je devais trouver autre chose.

C’est comme ça que la première chose que je fis quand j’arrivai sur le sol canadien fut de téléphoner à un de mes contacts dans la presse pour programmer une interview. Enfin la seconde plutôt, j’avais d’abord dormi pour me remettre du jet-lag et du long vol. Je m’étais réveillé vers 21h30, j’avais pris une douche et appelé ce mec qui travaillait pour le Globe and Mail dont j’oublie toujours le nom. D’après son ton agacé, je devais le déranger mais quand il entendit mon nom il se fit soudain plus chaleureux. Je lui avais expliqué brièvement ce que je voulais : parler économie avec un journaliste du milieu, à onze heures et demie au The Fifth Grill and Terrace. Il me dit qu’il verrait ce qu’il pouvait arranger, l’air un peu perdu par rapport à ma demande, et je lui raccrochai au nez alors qu’il continuait à me parler d’un sujet quelconque. Il était l’heure de sortir, j’avais mieux à faire que l’écouter.

Le réveil du lendemain avait été un peu difficile. J’avais fêté mon retour dans tous les bars branchés de la ville et j’étais rentré tard et un peu beaucoup bourré. Heureusement, je n’étais pas trop sensible à la gueule de bois et je me remettais assez vite. Ça devait être mon côté Russe.

Sur le chemin du restaurant, je commençais à réfléchir un peu à cette interview improvisée. Ces deux dernières années, j’avais essayé de m’intéresser un peu plus à l’économie et au commerce, histoire de comprendre ce que je devais faire pour ruiner une entreprise. Je ne pouvais pas dire que j’avais tout compris des rouages d’une société, loin de là. J’avais jamais été très doué à l’école et en plus avec un cursus sportif, les cours passent vite aux oubliettes. Mais je pensais avoir saisis l’essentiel ou du moins, ce qui pouvait m’intéresser.

Une fois au resto, je demandai à une serveuse ou se trouvait ma table et elle me désigna avec un grand sourire une table pour deux ou se trouvait déjà un homme. Je répondis à son sourire et me dirigeai vers le journaliste qui se leva en me voyant arriver. Il tendit une main que je serrai distraitement, occupé à détailler la petite serveuse du regard. Je tournai néanmoins les yeux vers lui quand il prit la parole.

« Bonjour, monsieur Fitzroy. Je suis Thomas Bennett, mon supérieur a dû vous parler de moi… »

Je m’assis et allais lui dire que non, on ne m’avait pas parlé de lui, quand un serveur vint prendre notre commande. Il prit un café allongé et moi un whisky coca, c’était l’heure de l’apéro après tout. Le serveur repartit et Bennett continua :

« Mon rédacteur en chef ne m’a pas précisé la nature de notre échange… Vous aviez un sujet particulier à traiter, je crois ?

- D’abord, appelez-moi Mikha, ou Mikhaïl si vous préférez. Personne ne m’appelle par mon nom. »

Je lui lançai un sourire et m’écartai de la table pour que le serveur dépose nos boissons. Si je n’aimais pas qu’on m’appelle par mon nom c’était simplement parce que tous les employés de mon père, surtout ceux qui étaient chargés de s’occuper de moi, m’appelaient comme ça. Enfin, c’était déjà mieux que quand on m’appelait M. Livingstone. Une fois le serveur partit, je posais mes coudes sur la table et me mis à mélanger le contenu de mon verre sans regarder mon interlocuteur.

« Vous devez connaître mon père, James Livingstone, je suppose ? »

C’était plutôt une affirmation qu’une question. Si ce mec était vraiment un journaliste de la rubrique économie, il devait le connaître. JLM Industries était l’une des entreprises les plus importantes du Canada. Spécialisée dans la vente de matériaux de constructions, surtout le métal, le logo –les trois initiales JLM entremêlées dans une silhouette d’aigle- se trouvait sur à peu près tous les chantiers de la ville de Toronto. Rien que sur le chemin de mon appart au resto, j’en avais repéré deux. Récemment, elle avait fourni gratuitement les matériaux nécessaires à la construction d’un monument en Angleterre. Grand geste de bonté, ou plutôt beau coup de pub pour mon père. Je relevai les yeux tout en retirant le bâtonnet de plastique de mon verre.

« Je suis ici pour parler de JLM Industries. »

Je bu une gorgée et m’enfonçai dans mon siège, sans en dire plus. C’était à lui de poser les questions après tout.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyVen 6 Juin - 18:54




I used to rule the world, seas would rise when I gave the word

how can you try to explain, when i do he turns away again. it's always been the same, same old story. from the moment i could talk i was ordered to listen. now there's a way and i know that i have to go away. i know I have to go.


En voyant ce qu’il avait commandé à boire, je compris immédiatement que ça n’allait pas être une partie de plaisir de faire mon travail avec lui. A croire que, du moment où il s’était éloigné des caméras et maintenant, rien n’avait changé, et surtout pas  ses habitudes de boisson. J’avais pu me renseigner un peu plus en détails sur la bête, et je savais par quoi il était passé. Et puis, finalement, je n’avais pas de pitié pour lui. On passait tous par des zones d’ombres. Il n’était pas plus à plaindre que quelqu’un d’autre. Et moi, je voulais juste faire mon job.

Rapidement, il me demanda de l’appeler Mikha, et non par son nom de famille. Il me précisa alors que personne ne l’appelait par son nom de famille, ce que je pouvais comprendre… enfin, j’avais cru lire également qu’il ne portait pas le même nom que son père, qu’il détestait. Alors d’où venait le problème ? Peut-être que je le découvrirais en lui posant des questions. J’espérais secrètement qu’il ne soit pas trop lourd, et qu’il réponde rapidement, ainsi nous n’aurions pas besoin de nous voir pendant trop longtemps. Non pas que je n’aime pas poser des questions aux gens, au contraire, mais je n’aimais pas ces genres d’interviews trop discrètes, trop secrètes.

Nous attendîmes d’être bien installés et d’avoir nos consommations pour commencer, et avant que je prenne la parole, j’attendis qu’il réponde à ma première question d’abord. A savoir, le sujet à traiter. Le jeune homme avait un air nonchalant que je n’aimais pas trop, et j’avais vraiment l’impression que parler économie avec lui allait être un challenge… ou alors une plaisanterie ! Il n’était pas là pour ça, c’était clair ! Et de toutes façons, qu’est-ce qu’un sportif aurait à foutre dans l’économie d’un pays ? Enfin, il ouvrit la bouche pour parler, et j’en ressentis un certain soulagement. Au moins, il était enclin à cela. Mais pourquoi ne l’aurait-il pas été, de toutes façons, étant donné que c’était lui qui avait demandé cet entretien.

« Vous devez connaître mon père, James Livingstone, je suppose ? »

Evidemment que je le connaissais. Au moins, je n’avais pas eu besoin de faire de recherches sur lui, comparé à son fils. Fier de ma raillerie intérieure, je ne montrai rien, mais hochai doucement la tête pour seule réponse, bien que c’était clair qu’il n’en avait pas besoin d’une. Surtout, j’étais de Toronto, et depuis des années, je voyais cette entreprise à tous les coins de rue. Je n’aurais jamais pensé que Livingstone aurait pu se reproduire. Et pourtant… j’avais eu vent des rumeurs concernant la popularité de son entreprise, descendue en flèche par un seul et même type. Mais à l’époque, je n’y avais pas fait plus attention que ça, j’avais été réquisitionné sur le rayon politique du journal, en raison des élections. Peu importait… je savais qui était Livingstone, et je savais qui cet homme était pour lui… son fils donc.

C’est alors que le jeune homme en profita pour m’annoncer qu’il souhaitait que l’on parle de l’entreprise familiale : JLM Industries. Evidemment, de quoi aurait-il voulu parler d’autre ? Cependant, je ne comprenais pas son soudain engouement pour l’entreprise. Je croyais qu’il ne l’appréciait pas plus que cela… et il voulait qu’on en discute ? C’était plutôt étrange comme tentative d’insensibilisation. Enfin je ne devais pas critiquer, et je devais rester objectif… même si je n’aimais pas cette partie de mon travail. La faute de ma mère, ça… trop rebelle ! Néanmoins, cette histoire me gênait un peu… et je ne savais pas vraiment par où commencer, évidemment. Alors plutôt que de partir sur la mauvaise voie, je préférais mettre les deux pieds dans le plat, quitte à me faire envoyer paître. J’en avais l’habitude, ce ne serait qu’une fois de plus.

« Fort bien… Vous vous y connaissez en économie Mikha ? Vous comprenez les fluctuations des actions, des bourses ? Vous savez comment investir et pourquoi ? »

A son regard, je compris qu’il s’était renseigné sur la question, et je préférai ne pas m’y attarder, pour ne pas le vexer. Au moins, je savais que je pouvais utiliser quelques termes techniques si j’en avais besoin… mais quelque chose me disait que ce ne serait pas forcément nécessaire. Et que nous nous  comprendrions très bien sans.

« Très bien, je vous écoute alors ! Parler de JLM Industries, c’est vague et je dois pouvoir accrocher l’œil du lecteur. Que voulez-vous ? Vanter les mérites de votre père ? Appeler les gens à lui donner de l’argent ? Le descendre ? »

Cette fois-ci, le regard de Mikha fut plus appréciateur et je me rendis compte que mon pressentiment était juste : nous n’étions pas là pour parler économie. Mais que faisais-je ici alors ? Billy allait me le payer !

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyVen 6 Juin - 23:33


I used to rule the world Seas would rise when I gave the word

Thomas Bennet & Mikha Fitzroy




Je vis à son regard que mon attitude indolente ne lui plaisait pas vraiment, mais il resta impassible et concentré. Apparemment, cet entretien était important pour lui. Il n’avait pas l’air du genre à s’attarder sur ce qui ne l’intéressait pas. Je l’observais plus en détail : un visage aux traits durs, un air sérieux, une tenue sobre, un café allongé ,… Il avait pas l’air très amusant comme mec. Enfin, j’en avais un peu rien à faire tant qu’il m’écoutait.

Quoiqu’il en soit, une lueur d’intérêt s’alluma dans son regard quand j’évoquai le nom de mon père. Je me doutais que ça l’intéressais plus que le tennis. S’il savait qui j’étais -et je n’en doutais pas une seconde, il avait l’air consciencieux- il devait se demander ce qu’il avait pu me passer par la tête en demandant cette interview. Un sportif qui parle économie, même fils de PDG, c’était pas trop fréquent. Mais pour réussir à atteindre mon objectif, il fallait bien que je rentre sur le terrain de mon père, c’est pas comme si je pouvais le détruire en jouant au tennis.

Un regard interrogateur s’afficha dans ses yeux l’espace d’un instant quand j’évoquais le sujet que je voulais aborder. Il resta silencieux un moment, cherchant sans doute à me cerner ou que sais-je. Je l’observais hésiter un moment avant qu’il ne me demande si je m’y connaissais un peu en économie. Je lui lançais un regard appuyé. Je m’étais renseigné, quand même, je savais de quoi j’allais parler. Je ne comprenais pas tout mais je pensais être suffisamment informé sur la question pour pouvoir en discuter. Il reçut le message cinq sur cinq et continua :

« Très bien, je vous écoute alors ! Parler de JLM Industries, c’est vague et je dois pouvoir accrocher l’œil du lecteur. Que voulez-vous ? Vanter les mérites de votre père ? Appeler les gens à lui donner de l’argent ? Le descendre ? »

Là. Il avait trouvé exactement ce que je voulais. Bon, bien sûr il allait falloir être un peu plus nuancé. Mais le descendre, oui, c’était l’idée. Et au vu de son air critique, ça n’avait pas l’air de lui plaire des masses. C’est vrai que je n’avais pas vraiment pensé à ça, mais un journaliste devait être objectif et s’engager dans une interview telle que celle que je voulais ne devais pas être très bon pour sa réputation ou son image. En plus il pouvait avoir des ennuis si je racontais n’importe quoi. Mais je ne comptais pas mentir. Mon père était un gros salaud, il devait y avoir de quoi le faire tomber dans ses affaires. J’étais persuadé qu’il devait y avoir des histoires de corruption et d’exploitation derrière ses milliards.

Je pris le temps de détailler avec un sourire la serveuse qui repassait devant notre table et de me retourner sur son passage avant de reporter mon attention sur mon interlocuteur qui attendait une réponse.

« Je ne suis pas là pour flatter l’entreprise, mais je pense que vous l’avez deviné. »

J’eu à nouveau un petit sourire et je posais à nouveau mes coudes sur la table, fixant le journaliste dans les yeux. Il avait l’air intelligent, c’était  une bonne chose. Au moins, il me ferai comprendre si je m’aventure dans quelque chose de trop dangereux point de vue éthique ou plus simplement, trop idiot. Il devait certainement tenir à sa place et ne la risquerai certainement pas pour un type comme moi. D’un autre côté, son rédacteur en chef devait lui mettre la pression, on ne refusait pas une entrevue avec le fils Livingstone.

« J’ai fouillé un peu dans deux trois vieux dossiers concernant JLM Industries et j’ai trouvé quelques petites choses pour le moins… intéressante. »

Je fis une pause pour observer sa réaction. Si j’étais resté si longtemps en Europe, ce n’étais pas seulement pour écumer les bars et déprimer dans mon coin. Mon père avait fait plusieurs voyages dans les pays de l’Est de l’Europe et toutes ses rencontres n’étaient pas vraiment justifiées. Je n’avais pas encore beaucoup approfondit mes recherches mais j’étais persuadé que je pouvais trouver de quoi mettre James Livingstone hors course. Après il me fallait un vecteur pour propager l’information, et il était juste devant moi.

« Mais il ne faut pas que l’on sache que les infos viennent de moi. Mon père trouverait le moyen de faire croire que j’ai tout inventé. C’est pour ça que j’ai besoin de vous. »

A nouveau, je m’arrêtai, laissant s’installer un petit silence. Il n’aurait certainement pas d’article à écrire suite à cette rencontre, finalement. Le journaliste n’avait pas l’air d’apprécier le fait que je tourne autant autour du pot. Mais je n’étais pas encore certain de pouvoir faire confiance à ce type. Il pouvait très bien écrire un article demain sur tout ce que je lui disais après tout. Et si c’était le cas, c’était plus la peine que j’essaie de faire quoi que ce soit pour couler mon père.

« Je voudrai d’abord savoir si vous seriez prêt à publier l’article de votre carrière, celui qui vous fera connaître pour avoir levé le voile sur les moyens utilisés par une telle entreprise. »

J’étais conscient que ce genre d’article pouvait le propulser tout en haut comme l’enterrer au plus profond. Si on se loupait, il risquait très gros pour diffamation. C’était quitte ou double.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptySam 7 Juin - 0:49




I used to rule the world, seas would rise when I gave the word

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Pourquoi avais-je le sentiment que cette conversation allait mal tourner et que je n’allais pas l’apprécier ? C’était pourtant évident. Tous les signes étaient là ! Il espérait que je lise tous les signaux qu’il m’envoyait, il avait tiqué quand j’avais mentionné pouvoir descendre son père et son entreprise, il ne parlait pas beaucoup mais me laissait réfléchir… Mais je ne voulais pas faire ça. Pour une fois, dans ma vie, je n’en avais pas envie. J’avais compris son petit jeu, ce n’était pas la première fois que quelqu’un voulait faire ça. J’en avais moi-même envie, avec mon propre supérieur… Mais ce n’était pas comme ça que la vie était faite, et puis même, je revenais de la case people, ce n’était pas pour y retourner.

Bien rapidement, Mikha me fit comprendre qu’il n’était pas là pour faire l’éloge de son père et de son industrie. Evidemment. Il n’avait pas besoin de me le préciser, je m’en doutais un peu. Bien vite, il prit ses aises, et soudainement, je regrettais presque de ne pas avoir commandé d’alcool, moi aussi. Ça m’aurait sûrement aidé pour cet entretien. Mais ce n’était pas professionnel, et même si tout cela n’aurait absolument rien de professionnel du tout, je ne devais pas manquer à mon devoir. J’attendis alors la suite des événements, en espérant qu’il change d’avis, et qu’il décide de rester mignon et gentil avec son amour de père. Ce qui, en soit, était peine perdue.

« J’ai fouillé un peu dans deux trois vieux dossiers concernant JLM Industries et j’ai trouvé quelques petites choses pour le moins… intéressante. »

Tout impressionné que j’étais par sa façon de manipuler la chance afin de pouvoir trouver ce qu’il voulait, quand il le voulait, je me rendis compte que ce n’était pas un amateur, et qu’il avait peaufiné son coup avant de passer à l’action. Et je devinais rapidement ce qu’il avait en tête. Raconter tout ce qu’il savait qui pouvait faire couler son père. J’avais compris que les choses « intéressantes » dont il parlait, c’était plutôt des choses compromettantes. Et que ces choses, racontées dans un journal, seraient extrêmement malvenues pour l’entreprise. Ce petit me plaisait ! Il ferait un bon journaliste !

« Mais il ne faut pas que l’on sache que les infos viennent de moi. Mon père trouverait le moyen de faire croire que j’ai tout inventé. C’est pour ça que j’ai besoin de vous. »

Doucement, mais sûrement, il exposait son plan et ce dernier commençait à également prendre forme dans mon esprit. Il voulait faire ça incognito. Pourquoi alors avait-il précisé son nom à Billy ? Sûrement pour être sûr d’être renvoyé vers quelqu’un de bon. C’était sympa à savoir au moins. Mais maintenant, il faudrait que Billy comprenne pourquoi son nom n’apparaîtrait pas dans l’article. Après tout, il savait que c’était lui, alors il voudrait écouler des tirages en masse pour pouvoir se faire encore plus ce blé, ce rat. Néanmoins, malgré cet obstacle, que je parviendrais à contourner malgré tout, en changeant l’article à la dernière minute par exemple, je voyais autre chose se profiler, qui ne me plaisait pas du tout. Sans une preuve de l’identité de la personne qui me donnait les infos, j’allais me prendre tout sur le coin du museau. Et ça me plaisait moyennement, tout ça. Toutefois, j’attendis la suite.

« Je voudrai d’abord savoir si vous seriez prêt à publier l’article de votre carrière, celui qui vous fera connaître pour avoir levé le voile sur les moyens utilisés par une telle entreprise. »

L’article de ma carrière, hein ? Evidemment, si l’article était bien mené, si je faisais un tabac avec, et si je ne m’attirais pas d’ennuis, que ce soit avec Billy ou bien avec l’éthique générale, j’allais être le journaliste que tout le monde s’arracherait. Avais-je envie de l’être ? Oui. Bien sûr que oui. Est-ce que ça valait le coup ? Oui. Evidemment. Mais dans un autre sens, si l’article tournait mal, si j’étais trainé en justice, ou bien le journal, ou bien Billy… c’en était fini de ma carrière.

« Sur une échelle de 1 à 10, 1 étant incertain et 10 étant à deux mille pourcent sûr et certain, à combien estimez-vous que cette histoire peut fonctionner ? »

Quitte à jouer la sécurité, autant y aller à fond. Parce que son idée me plaisait énormément, autant pour moi que pour lui. Mais je pensais d’abord à mon confort, et j’avais besoin d’être sûr de moi. Je ne pouvais pas perdre mon job, pas maintenant. Douglas était sur l’affaire de ma fille, il allait la retrouver, il me l’avait promis. Et Sarah… eh bien, elle avait de l’argent, mais je ne voulais pas être dépendant d’elle. Nous n’étions rien l’un pour l’autre, concrètement. Seulement un couple. Et je comptais bien garder mon travail. Mais l’idée de dépasser Billy était tellement jouissive que j’aurais pu lui dire oui sur le champ, sans réfléchir.

« Ensuite… j’aimerais savoir de quelle nature sont vos informations ? Je ne tiens pas à me faire connaître comme un espèce de raconteur de ragots et de rumeurs, compris ? J’ai ma dignité. »

J’étais surtout déjà passé par-là, et je ne voulais assurément pas y retourner. Ce n’était pas pour moi, et puis même, je n’étais pas formé pour ça, à la base. En terminant mon café d’une traite, je me tins prêt à prendre des notes, si besoin il y avait. Nous pouvions bien commencer maintenant, de toutes façons, j’allais accepter. Néanmoins, je sentais que cet article aurait besoin de beaucoup d’écriture, de réécriture, de relecture, de mises au point. Nous devrions travailler ensemble… or, il voulait rester anonyme. Tout cela me paraissait extrêmement compliqué. Mais je comprenais son but et j’y adhérais. A croire que j’aurais pu faire la même chose…

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptySam 7 Juin - 1:52


I used to rule the world Seas would rise when I gave the word

Thomas Bennett & Mikha Fitzroy



Pendant que j’énonçais lentement mon plan, histoire de laisser un peu de suspense, j’observais ses réactions. D’abord réticent, il avait l’air de vouloir partir avant que je n’aille plus loin. Pourtant il resta bien calé sur sa chaise, attendant sagement que je développe mes idées. Il avait compris que ce que je comptais lui proposer dépassait de loin les limites du métier de journaliste mais je pensais qu’il n’imaginait pas encore à quel point. Ce n’était pas un simple article que je voulais qu’il écrive, mais un véritable réquisitoire contre JLM Industries.

Visiblement, il ne s’attendait pas du tout à ce retournement de situation. Il avait dû croire qu’il était ici pour réaliser le caprice d’un gosse de riche un peu hargneux. Il eut l’air impressionné quand il comprit que mon plan était bien plus réfléchi que ce qu’il avait imaginé.Et ça avait l’air de lui plaire. Du regard concentré d’un journaliste voulant faire de son mieux dans son boulot, il était passé à un regard intéressé et respectueux. Me réjouissant de l’effet de mon petit discours, je continuai. Il sembla un peu moins ravi quand je parlais de mon anonymat. Je me doutais qu’il s’agissait d’un point délicat, mais j’y tenais vraiment. J’avais déjà raconté plein de choses sur mon père, si ça venait de moi les infos perdraient en crédibilité.

Enfin, je lui demandai s’il était partant. Il me scruta un instant, réfléchissant à toute allure. Il devait certainement être en train de peser le pour et le contre.

« Sur une échelle de 1 à 10, 1 étant incertain et 10 étant à deux mille pourcent sûr et certain, à combien estimez-vous que cette histoire peut fonctionner ? Ensuite… j’aimerais savoir de quelle nature sont vos informations ? Je ne tiens pas à me faire connaître comme une espèce de raconteur de ragots et de rumeurs, compris ? J’ai ma dignité.»

Un nouveau sourire fendit mon visage à ces mots. Il hésitait, mais je sentais qu’il était fortement intéressé. Il tenait à sa réputation, ce qui m’arrangeait aussi. Il serait dix fois plus prudent pour le coup. J’étais déjà persuadé qu’on allait bien s’entendre lui et moi… Quand à évaluer le risque qu’il encourrait… Je descendis le reste de mon whisky coca d’une traite, posait mon verre vide sur la table et tout en appelant un serveur, je lui répondis :

« Une échelle de un à dix, hein ? Je dirai quatre pour le moment. Cinq quand j’aurai obtenu tous les documents. Et peut-être même six si vous y jetez un coup d’œil vous-même, j’ai beau m’être renseigné sur le fonctionnement d’une entreprise, je suis loin d’en saisir toutes les subtilités. Ça peut encore monter. »

J’avais volontairement donné des chiffres plutôt bas. Il devait être prêt à risquer beaucoup, et j’aimais les joueurs. Mon seul problème était qu’il me fallait plus de preuves concrètes. Mais ça allait pouvoir s’arranger facilement de ce côté-là. Ensuite, il faudrait la jouer finement, histoire de ne pas foutre tout par terre pour une connerie. Et enfin, je pourrai admirer la descente aux enfers de James Livingstone.

« Quant à la nature de mes information… Il y a des dossiers virtuels cachés sur des serveurs turcs, suédois, bulgares et certainement d’autres. Ils contiennent toutes sortes de documents concernant des affaires étouffées, des investissements louches, ce genre de choses. J’ai pu en trouver quelques-uns mais je suis loin d’avoir tout exploré. Quoi qu’il en soit, je devrais pouvoir fournir des preuves matérielles. »

Je n’avais pas encore de réelle preuve, rien de recevable au tribunal par exemple. Mais si je m’entourais des bonnes personnes, je devrais pouvoir me les procurer. Je n’avais pas encore parlé de quel type de secrets j’avais découvert mais je tenais à garder ça pour moi le plus longtemps. Je ne voulais pas que cette occasion en or me file entre les doigts. Après tout, j’en rêvais depuis mes treize ans.

Le serveur arriva enfin et je me tournai vers lui, demandant un deuxième whisky coca. Je jetai un coup d’œil à Bennett qui venait juste de finir son café et l’interrogeais du regard.

« Vous prenez quelque chose, peut-être ? »


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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyLun 9 Juin - 19:16




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how can you try to explain, when i do he turns away again. it's always been the same, same old story. from the moment i could talk i was ordered to listen. now there's a way and i know that i have to go away. i know I have to go.


Toujours méfiant, je détaillais l’homme en face de moi. Et de ce que j’en déduisis résulta deux constats : le premier, ce fut qu’il était un peu trop jeune pour être vraiment sérieux. Le deuxième, ce fut de voir la haine dans ses yeux, et son esprit vengeur prendre le dessus. Pour la première fois de ma vie, je ne savais pas si je devais faire confiance à mon instinct, ou écouter la raison. Je sentais que son idée pouvait marcher, et que si ça marchait, alors c’était le jackpot pour nous deux. Mais si c’était aussi simple que cela… je le sentirais. Et là, il y aurait forcément des complications. Et si Billy réussissait, par un tour de passe-passe bien à lui, à montrer à tout le monde qu’il n’avait pas donné son accord pour ça ? Et si je perdais mon poste pour de bon ? Ça s’annonçait en demi-teinte… et je n’aimais pas cela.

Pour autant, je n’étais pas fondamentalement opposé à cela. Et son air satisfait en m’entendant énoncer mes questions et conditions me fit comprendre qu’il avait d’autres arguments en réserve. Il ne manqua pas de me les exposer par la suite d’ailleurs, et je l’écoutai avec une attention toute particulière. Je ne devais pas manquer une voyelle de ce qu’il allait me dire ensuite.

« Une échelle de un à dix, hein ? Je dirai quatre pour le moment. Cinq quand j’aurai obtenu tous les documents. Et peut-être même six si vous y jetez un coup d’œil vous-même, j’ai beau m’être renseigné sur le fonctionnement d’une entreprise, je suis loin d’en saisir toutes les subtilités. Ça peut encore monter. »

Six minimum quand je pourrais voir les documents. Etait-ce convenable ? Oui. Suffisant ? Probablement pas, mais jouable. Et puis… un petit coup de poker de temps en temps n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ? Et puis, lui aussi avait sûrement des choses à perdre, alors il ne le ferait pas s’il n’était pas sûr de lui, c’était clair et net. Alors je devais y réfléchir certes, mais ma décision tournait autour du « oui » pour le moment. L’air franchement certain que le jeune Fitzroy arborait me donnait davantage de confiance, plus que ses mots d’ailleurs.

« Quant à la nature de mes information… Il y a des dossiers virtuels cachés sur des serveurs turcs, suédois, bulgares et certainement d’autres. Ils contiennent toutes sortes de documents concernant des affaires étouffées, des investissements louches, ce genre de choses. J’ai pu en trouver quelques-uns mais je suis loin d’avoir tout exploré. Quoi qu’il en soit, je devrais pouvoir fournir des preuves matérielles. »

Oh, il avait bien travaillé ses arguments, bien. Des dossiers compromettants, c’était ce qu’il fallait, bien sûr. Néanmoins, tant qu’on ne pouvait pas les identifier comme exacts, ce ne serait pas des preuves irréfutables. Et tant qu’on pouvait démonter un argument, ce n’était pas un bon argument. Et en tant que journaliste, je savais ce que je disais. Comme je détestais au plus haut point que l’on me contredise, j’essayais toujours de me mettre à la place des lecteurs en écrivant, en essayant de trouver toutes les choses que l’on pourrait reprocher à mes phrases… J’étais le meilleur, et ce n’était pas pour rien. A nous deux, Mikha et moi, nous pourrions faire des merveilles.

Alors que j’étais à moitié dans mes pensées, Mikha me demanda si je prenais quelque chose, et je relevai la tête en voyant un serveur à côté de nous. Je ne l’avais pas entendu arriver, j’étais ailleurs, dans un autre monde. Je lui demandai un deuxième café, avant de froncer les sourcils, pour trouver toutes les failles possibles du plan de Mikha. Nous devions tout envisager.

« Et ces preuves matérielles, vous les auriez pour quand ? J’imagine que vous n’avez rien expliqué à mon patron, et qu’il s’attend à avoir un article sur vous à placer dans les premières pages demain matin… je dois lui dire quoi ? »

Je détestais Billy suffisamment pour ne pas avoir à lui parler plus que nécessaire. Alors si en plus je devais trouver une explication plausible… j’allais le tuer. Alors Mikha aurait tout intérêt à avoir réfléchi à ça, parce que je n’allais pas continuer à mentir à mon patron. Il n’aurait qu’à le faire lui-même.

« Admettons que j’accepte… vous avez un délai à respecter ? Un style particulier ? Je peux travailler très vite et très bien, surtout quand ça m’apporte quelque chose… ! »

Quitte à prendre le plus d’informations possibles, autant passer aux détails techniques également, comme ça, ce serait déjà ça de pris, si je voulais me plonger dans ce boulot un peu plus rapidement que prévu…

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyDim 15 Juin - 3:48


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Thomas Bennett & Mikha Fitzroy



Le journaliste était plongé dans ses réflexions, hésitant encore beaucoup trop à mon gout. Qu’y avait-il de si compliqué ? Ce que je lui proposai était sans doute l’une des meilleures occasions de sa carrière, si pas la meilleure. Alors oui, c’était bien d’être prudent, mais fallait pas non plus être parano. J’étais peut-être un peu aveuglé par ma confiance en moi, mais j’étais tellement impatient de réaliser mon plan que je n’y faisais pas attention. Tant que mon père n’apprenait rien de toutes mes recherches, ça devrait le faire…

Quand j’annonçais la note de risque que j’attribuai à mon plan, il ne réagit pas spécialement. Il semblait vraiment concentré, il s’en fallait de peu pour que je voie de la fumée lui sortir des oreilles. Je repris la parole et il releva alors la tête, mais son regard était légèrement distant. L’intense réflexion dont il faisait preuve me déstabilisait un peu, je ne connaissais pas vraiment ça personnellement. Je prenais la plupart de mes décision sur un coup de tête, j’étais impulsif et colérique, les grands brainstormings ce n’était pas tout à fait mon truc. D’ailleurs mon plan pour écraser mon père devait être la seule chose à laquelle j’avais réellement réfléchi. Quand je jouais sur les courts, je faisais preuve d’instinct plus que de stratégie et c’est souvent ce qui déstabilisait mes adversaires : mon imprévisibilité. Mais vu la prudence du journaliste, il valait mieux que j’essaie de dissimuler ce trait de caractère, j’avais comme l’impression qu’il n’apprécierait pas vraiment…

Il releva à peine la tête quand je lui demandai ce qu’il prenait, commanda distraitement un deuxième café et leva finalement les yeux vers moi :

« Et ces preuves matérielles, vous les auriez pour quand ? J’imagine que vous n’avez rien expliqué à mon patron, et qu’il s’attend à avoir un article sur vous à placer dans les premières pages demain matin… je dois lui dire quoi ? »

Les preuves… je devais avouer qu’il s’agissait là du seul souci. Même à l’aide de mon contact dans l’informatique, je n’avais pu les obtenir, les dossiers étant protégés par des codes trop complexes. Donc, je devais soit trouver un hackeur plus doué, soit trouver des documents sur papier, ce qui serait certainement plus intéressant… J’avais encore du boulot de ce côté. Quant à l’article…. J’y avais déjà réfléchi. Je m’épatais ces temps-ci, tant de prévoyance c’était étonnant !

« Admettons que j’accepte… vous avez un délai à respecter ? Un style particulier ? Je peux travailler très vite et très bien, surtout quand ça m’apporte quelque chose… ! »

Il avait continué sans attendre ma réponse et ça me confortait dans l’idée qu’il était presque convaincu. Il avait encore sans doute quelques réticences mais son côté ambitieux prendrait le dessus, j’en étais persuadé. Je lui fis un sourire assuré.

« Les preuves, je m’en occupe. Je dois encore contacter quelqu’un. Et pour l’article… »

Je fis une pause et eu un petit rire amusé. Mon père allait certainement adorer ce petit cadeau de retrouvaille.

« Annoncez que JLM Industries s’engage à donner chaque année 20.000$ à une association caritative. Cette année il s’agira d’une association qui s’occupe d’organiser des activités sportives pour des enfants handicapés. Je participerai à l’une d’entre elle en tant que représentant de l’entreprise. »

J’étais assez fier de mon idée à vrai dire. Vingt-mille dollars, ça ne représenterait qu’une miette du pactole que récoltait mon père chaque année mais le fait de le prendre au dépourvu, il allait détester. En plus, il ne pouvait décemment pas démentir cet information sous peine de ternir son image, il passerait pour un homme totalement sans cœur qui promets et reprends immédiatement. Enfin, en m’incluant dans cette histoire, je montrais que je faisais partie de l’entreprise et donnait à chacune de mes actions un impact plus important sur la société. J'avais hâte de voir la tête de mon père quand il lirai la nouvelle dans le journal...

« Je n’ai pas délai, même si j’aimerai que ça aille le plus vite possible. Autant prendre le temps de faire ça bien… Pour le style je vous laisse le choix, c’est vous le journaliste, épatez moi. »

Je lui fis un nouveau sourire. La forme m’importait peu tant que le résultat y était. Je l’observais un moment alors qu’il continuait de réfléchir. N’y tenant plus, je demandai :

« Alors, décidé ? »


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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyLun 16 Juin - 21:47




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Cette fois, je n’allais rien laisser passer. Mon boss était déjà tatillons et je ne voulais pas l’énerver encore plus, il serait capable de me refaire passer au rayon people. Et il en était hors de question, maintenant que j’avais une mission avec Mikha. Je devais rester sage. Pour moi, pour lui, pour le bien de ma carrière et de sa vie privée. Il fallait que j’écrive cet article, que Mikha m’apporte ses preuves et que nous continuions son plan machiavélique. Je le croyais quand il me disait que j’allais être propulsé au sommet, et c’était tout ce que je voulais, au final !

« Les preuves, je m’en occupe. Je dois encore contacter quelqu’un. Et pour l’article… Annoncez que JLM Industries s’engage à donner chaque année 20.000$ à une association caritative. Cette année il s’agira d’une association qui s’occupe d’organiser des activités sportives pour des enfants handicapés. Je participerai à l’une d’entre elle en tant que représentant de l’entreprise. »

Son air satisfait et fier de lui-même me fit rire doucement. Je sentais que je pouvais me le permettre, avec lui. Il ne ressemblait pas à son père, il paraissait plus gentil, plus sympathique, beaucoup plus agréable que lui. C’était une bonne chose, nous allions peut-être nous entendre. Non pas que j’avais envie de fricoter avec lui, mais si nous étions amenés à nous voir de temps à autres ou à beaucoup discuter, il faudrait bien que l’on soit amicaux l’un envers l’autre. Et puis, il semblait avoir bien réfléchi à toute cette histoire, et je savais d’avance que si j’avais un souci, je n’aurais qu’à l’appeler ou lui envoyer un mail pour être sûr de moi à nouveau. Je mènerais cette affaire à bien, il pouvait compter sur moi… vu que ça servait mes propres intérêts.

« Je n’ai pas délai, même si j’aimerai que ça aille le plus vite possible. Autant prendre le temps de faire ça bien… Pour le style je vous laisse le choix, c’est vous le journaliste, épatez moi. »

Bien, au moins je savais que j’avais carte blanche, du moment que j’allais vite. En même temps, il n’allait pas m’apprendre mon métier non plus. Je couchai rapidement sur papier tout ce que je devais faire, que j’avais retenu, mais que je préférais noter sous formes d’abréviations pour ne pas que mes collègues le voient, au cas où. Il allait falloir que je travaille efficacement, mais le fait que Mikha m’ait donné une indication de quoi écrire pour faire notre couverture, ça m’aidait énormément. Au moins, je n’aurais pas besoin de sortir une salade à Billy. Enfin… ce serait le cas, mais il n’y verrait que du feu ! Et le plan machiavélique aurait déjà commencé qu’il ne s’en serait même pas rendu compte. Lorsque Mikha me demanda si j’étais décidé, ne semblant plus tenir le coup sans savoir mon avis, je souris d’un air entendu, et hochai la tête avant d’ajouter :

« Je pense qu’on va s’entendre, tous les deux. Il y a quelque part où je pourrais vous joindre, si besoin ? Une adresse mail, un numéro de téléphone ? »

C’était nécessaire, selon moi, parce que je pouvais avoir une question à lui poser à tout moment, et puis même, nous devions pouvoir discuter de certains points, ou bien juste caler des rendez-vous. Et je ne pouvais pas toujours passer par Billy, sinon c’était clair que c’était foutu.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyJeu 26 Juin - 17:47


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Thomas Bennett & Mikha Fitzroy



Il sembla apprécier mes réponses et j’étais maintenant presque certain qu’il allait accepter. Je ne pouvais pas dire qu’il n’avait rien à perdre mais en tout cas il pouvait gagner gros. Et puis il était journaliste, il devait bien aimer les scoops. Surtout quand ça concernait son domaine, ce qui était le cas étant donné qu’il était de la rubrique économique de son journal. Il prit des notes sur son calepin, notant certainement ce dont nous venions de discuter. Quand je lui demandai s’il était décidé, il releva les yeux et hocha la tête avec un sourire, ce qui eut pour effet de me faire sourire à mon tour.

« Je pense qu’on va s’entendre, tous les deux. Il y a quelque part où je pourrais vous joindre, si besoin ? Une adresse mail, un numéro de téléphone ? »

Je hochais la tête à mon tour et lui demandais son calepin pour noter mes coordonnées. J’avais des cartes de visite que mon père m’avait fait faire mais je ne les utilisais jamais, elles devaient être encore toutes emballées dans un coin de mon appart. Une fois mon adresse, mon adresse email, mon numéro de téléphone fixe et portable et enfin mon numéro de fax inscrit, je lui tendis à nouveau.

« Voici mes coordonnées. Je préfèrerais que nous discutions face à face autant que possible. Il vous suffit de m’envoyer un mail ou un sms pour me dire si vous voulez me voir. N’hésitez pas. »

Tous ces numéros et adresses étaient facilement exploitable par mon père et je ne voulais pas risquer de tout foutre en l’air pour un mail trop explicite. Je n’aimais pas trop laisser de traces écrites, je savais très bien que c’était les meilleures preuves qui soient. Les paroles s’envolent mais les écrits restent comme on dit.

Je reportais mon attention sur le journaliste et le scrutais un moment. Je n’aimais pas trop le fait de devoir m’en remettre à lui, mais je n’avais pas trop le choix. Je ne pouvais pas écrire cet article moi-même et en plus il était certainement mieux placé que moi pour le faire. Il allait bien falloir que je lui fasse confiance à ce niveau. Je me penchais en avant, les coudes sur la table et le regardais dans les yeux en continuant.

« Je tiens à vous préciser qu’extrêmement peu de personnes sont au courant de tout ça. S’il y a une fuite quelconque je saurai facilement d’où ça vient. »

Ce n’étaient pas vraiment des menaces, disons plutôt une mise en garde. Les autres personnes au courant de cette histoire étaient le hackeur qui m’avait aidé mais je savais qu’il ne dirait rien, c’était juste un gosse qui adorait les défis et aussi un avocat que j’avais consulté pour m’aider à voir comment rendre mes preuves légales mais il était tenu au secret professionnel. Si mon plan était dévoilé, tout ce que j’avais construit ces deux dernières années tomberait par terre. Mon ton s’était fait beaucoup plus ferme sur cette phrase et mon regard plus dur, mais très vite un sourire éclaira à nouveau mon visage. Je ne voulais certainement pas avoir l’air menaçant, je voulais simplement qu’il sache à quoi s’en tenir. Mais si j’apprenais qu’il avait divulgué quoi que ce soit, je ne lui pardonnerai pas. Je mettais ma confiance dans ce type, ça n’arrivait pas souvent.

« A mon tour de vous poser une question. Qu’est-ce que vous pensez de tout cela ? Pensez-vous que c’est le bon moyen pour faire s’écrouler James Livingstone ? »

Ce n’était pas une question piège, je voulais vraiment son avis. Personnellement, je pensais que c’était la solution idéale mais j’avais besoin d’un avis extérieur à ce propos.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyVen 27 Juin - 16:29




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Rapidement, Mikha hocha la tête et me fit signe de lui prêter mon carnet, avec mon stylo et il s’appliqua à écrire toutes les coordonnées qu’il pouvait posséder. Si avec tout ça je n’arrivais pas à le contacter, je ne savais vraiment pas ce que je pourrais faire de plus… Il y avait même un fax ! Qui se servait encore des fax, alors qu’on avait inventé internet ? Enfin je n’allais rien dire et surtout pas me moquer, ce n’était pas la peine de le contrarier. J’avais rapidement compris que c’était un petit nerveux ! Il me rendit mon cahier et je le rangeais précieusement, comprenant que j’allais pouvoir arrêter de prendre des notes. D’autant plus qu’ici, tout le monde pouvait nous voir et que ça ne servait à rien, en fin de comptes. Nous avions le temps pour ça, apparemment.

Soudain, son visage redevint plus sérieux, plus grave, et je sus alors ce qui allait tomber. Oh, ça allait, il n’était pas le premier type qui croyait tout perdre si jamais on apprenait quelque chose de trop gros. Je n’étais pas un mauvais journaliste, et j’étais payé pour raconter ce qu’on me disait de raconter après tout. Je n’allais pas le vendre…

« Je tiens à vous préciser qu’extrêmement peu de personnes sont au courant de tout ça. S’il y a une fuite quelconque je saurai facilement d’où ça vient. »

Je me retins de lever les yeux au ciel. Comme s’il croyait qu’il me faisait peur… J’avais déjà fait ça, je jouais beaucoup moins gros, et l’autre aussi, mais j’avais déjà fait des articles à risques, avant mon ancien rédacteur en chef qui ne semblait pas mécontent de réussir à voler la vedette aux autres journaux du coin. Alors j’allais refaire la même chose, cette fois. Et même si c’était plus risqué, j’allais réussir. Et pourquoi je ferais des conneries en vendant la mèche alors que ça pouvait me faire accéder à un statut meilleur ? Il n’y aurait aucun intérêt pour moi !

« Comptez sur moi ! Vous m’apportez les infos, je les écris et on n’en parle plus ! »

C’était tout ce qu’il avait besoin d’entendre, très certainement et d’ailleurs je n’allais pas en dire plus. A quoi bon ? Il avait ma parole, si j’avais la sienne, et c’était ainsi.

« A mon tour de vous poser une question. Qu’est-ce que vous pensez de tout cela ? Pensez-vous que c’est le bon moyen pour faire s’écrouler James Livingstone ? »

Ce que j’en pensais ? Je n’avais pas à le dire. Un journaliste ne prenait jamais parti. C’était faux parce que je le faisais tout le temps, implicitement, et seul un regard avisé et me connaissant pourrait comprendre que j’essayais de dire. Il voulait donc savoir ce que je pensais tout cela. Qu’il était un arrogant petit con, et que cette idée était si brillante qu’elle allait fonctionner ? J’allais peut-être omettre la première partie, pour ne pas me faire d’ennuis. Quoique… ça pourrait lui plaire !

« J’en pense que vous n’auriez pas pu tomber sur quelqu’un de meilleur que moi. Je déteste Livingston pour des raisons toutes autres. Je ne pense pas que ce soit un type qui soit bon pour diriger notre économie. Si toute l’économie de Toronto doit passer par ses services, alors on sera vite foutus ! Et si je peux empêcher ça, c’est avec un grand plaisir que j’accepte ! »

Je savais bien que c’était plus compliqué que ça, qu’il y avait des tas de choses à prendre en compte et que surtout, son empire économique ne se mettrait pas en place en deux jours. Mais Mikha devait comprendre ce que je disais, en employant des mots complètement normaux. Il me demandait juste mon avis, après tout…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyMer 2 Juil - 22:42


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Thomas Bennett & Mikha Fitzroy



J’avais bien vu au travers de son attitude que mon ton ferme ne l’avait pas impressionné le moins du monde. D’un côté, son air hautain et suffisant m’exaspérait. D’un autre j’appréciais le fait qu’il ne se démonte pas et qu’il continue à me regarder dans les yeux sans flancher. Je ne connaissais rien de lui et de ce qu’il avait pu écrire auparavant, et d’ailleurs je n’en avais rien à faire, mais je pouvais au moins être sûr qu’il ne se démonterait pas non plus devant le risque qu’engageait un tel article. Il avait l’air d’avoir les nerfs assez solides pour ce genre de stress. Si ça tombe il ne ressentirait même aucune anxiété, je ne pouvais pas savoir.

Quand il me dit que je pouvais compter sur lui, je le cru. Après tout, je ne voyais aucune raison qui pourrait le pousser à me trahir. L’argent peut-être ? Mais ça m’étonnerai. Il pouvait gagner beaucoup plus grâce à moi et il avait l’air de vouloir plus que des biens matériels. Peut-être qu’il me disait simplement ce que je voulais entendre, mais en fait ça me convenait totalement. J’aimais avoir ce que je souhaitais et apparemment, il l’avait compris. Bien.

Il sembla quelque peu étonné par ma question. C’est vrai que jusque-là j’avais eu l’air plutôt sur de moi. D’ailleurs je l’étais vraiment. Quoi qu’il me dise, je comptais bien mettre mon plan à exécution.

« J’en pense que vous n’auriez pas pu tomber sur quelqu’un de meilleur que moi. Je déteste Livingston pour des raisons toutes autres. Je ne pense pas que ce soit un type qui soit bon pour diriger notre économie. Si toute l’économie de Toronto doit passer par ses services, alors on sera vite foutus ! Et si je peux empêcher ça, c’est avec un grand plaisir que j’accepte ! »

Je hochai la tête, content de sa réponse. Ça me suffisait, j’avais pas besoin de plus. D’ailleurs, s’il disait vrai et qu’il était vraiment motivé personnellement, l’article n’allait en être que meilleur et c’était parfait pour moi. J’étais vraiment tombé sur le bon mec apparemment. Assez droit dans ses bottes pour ne pas me trahir mais assez mesquin pour écrire un article qui causerait la perte d’un homme. Intéressé par la gloire, c’était tout ce que je pouvais lui offrir. Avec de l’argent bien sûr mais j’aurai plus facile à le respecter si ce n’était pas la raison de sa participation. Paradoxalement, je n’aimais pas les gens qui utilisaient l’argent pour arriver à leurs fins. Aucun journaliste ne me croirait si je parlais de ça, vu mon comportement dépensier.

Je reportais mon attention sur le journaliste et listais mentalement ce que j’avais prévu de lui dire. Il me semblait que tout avais été évoqué, personnellement je ne voyais pas grand-chose à rajouter. Je lui avais dit ce que j’attendais de lui.

« Bien, alors je pense que j’ai tout dit. Vous avez d’autres questions ? Besoin de plus d’infos ? »


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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyJeu 3 Juil - 18:31




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En m’écoutant parler, Mikha sembla satisfait de ce que je pus lui raconter, et c’était tant mieux. Je ne voulais pas qu’il y ait d’embrouilles entre nous. Et puis, ainsi c’était clair : nous voulions tous les deux voir cet homme tomber, et nous le ferions, ensemble. J’allais m’amuser sur cette affaire, je le sentais. J’avais hâte, vraiment hâte. Mais pourtant, je devais me modérer. Si Billy apprenait quoi que ce soit à ce propos, j’allais tout perdre, vraiment tout, et il ferait en sorte de me virer pour faute professionnelle, ce qui m’empêcherait de rédiger quoi que ce soit pour la suite. Et il en était hors de question. Il faudrait que je rédige sur un autre ordinateur que le Mac que j’utilisais pour le boulot, et il faudrait que je fasse tout chez moi, le soir. Ça ne me dérangeait pas, au moins je serais tranquille pour le faire !

« Bien, alors je pense que j’ai tout dit. Vous avez d’autres questions ? Besoin de plus d’infos ? »

Sans répondre, je me refaisais rapidement notre conversation. Je pensais avoir toutes les informations adéquates pour pouvoir écrire sans problème. Néanmoins, il y aurait d’autres choses qui seraient à prendre en compte dans les prochaines semaines, mais il faudrait pour cela que l’on se recontacte, que l’on se revoit pour mettre tout cela au point. Et même, avant de publier l’article, il faudrait qu’il le lise, qu’il me dise ce qu’il en pense, et si j’avais des modifications quelconques à faire. C’était lui le patron, et mon avenir professionnel dépendait de lui.

« Rien de particulier, merci ! »

Avec un sourire plus que professionnel, je finis ma tasse de café en vitesse et rangeai mes affaires à la hâte pour disparaître le plus vite possible et pouvoir passer à un autre article, ou même la rédaction du faux qui allait me servir comme alibi pour Billy ! Tout allait bien se passer. En me relevant et en enfilant mon manteau, je tendis la main à Mikha, qui me la serra automatiquement.

« On se reverra bientôt, j’imagine ? »
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word    [TERMINE] Mikha & Thomas ◘ I used to rule the world Seas would rise when I gave the word  EmptyMer 9 Juil - 17:50


I used to rule the world Seas would rise when I gave the word

Thomas Bennett & Mikha Fitzroy



Nous semblions être d’accord tous les deux. De toute façon, c’était une affaire gagnant-gagnant alors il n’y avait aucune raison de douter. Il récoltera la gloire et la reconnaissance professionnelle tandis que j’obtiendrai ce que je voulais depuis longtemps déjà : ma vengeance. Et c’était tout ce qui m’importait, même si je savais que la chute de James Livingstone ravirait bien des gens. On ne devient pas riche et puissant sans se faire quelques ennemis au passage.

Le journaliste réfléchit un instant quand je lui demandais s’il avait une quelconque question. Je préférai ne rien laisser en suspens et qu’il ait toutes les informations dont il pouvait avoir besoin, au plus tôt il les aurait, au plus tôt il pourrait commencer l’article. Et au plus tôt j’obtiendrai satisfaction. Il releva les yeux vers moi et me dit avec un sourire qu’il n’avait besoin de rien de particulier en plus. Après avoir rapidement terminé son café et rangé ses affaires, il se leva et enfila son manteau. Je me levai à mon tour et serrai sa main quand il me la tendit en ajoutant :

« On se reverra bientôt, j’imagine ? »

Je lui souris à mon tour. Il ne s’agissait pas vraiment d’un sourire poli, c’était plutôt dû à la satisfaction que j’éprouvais suite à cette rencontre. Décidément j’avais bien fait d’appeler ce type hier soir. Tout mon plan commençait à prendre forme et à se mettre en marche. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que l’idée de voir mon père descendu par la presse ou mieux, les menottes aux mains.

« Je vous contacterai aussitôt que j’obtiendrai mes preuves. Contactez-moi si vous avez la moindre question. »

Il acquiesça et je l’observai quitter le restaurant. Une fois qu’il eut passé la grande porte vitrée, je me rassis et terminai mon verre lentement, tout en réfléchissant à la prochaine étape. Il allait falloir que j’appelle d’autres contacts pour réussir à obtenir quelque chose de tangible. Mais je ne doutais pas de ma réussite. Mon père avait fait tellement de trucs illégaux qu’il était impossible qu’il n’ait laissé aucune trace.




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