Je le fixe, non je ne voulais rien savoir, je ne voulais pas l’écouter me dire des tonnes de choses que je ne voudrais pas croire. Que je ne peux pas croire. Non, mais je le savais mystérieux, mais de là à être un gigolo, c’était même l’équivalent d’une prostitué, c’était explicite sur le site, j’étais déjà très honteuse de faire appelle à ce genre « d’organisation » alors tombé sur mon meilleur ami… c’était vraiment trop… Je me lève pour partir loin de lui, mais je vois trouble rapidement, puis tout noir.

J’ouvre les yeux, et je sens que je n’ai pas froid, j’étais où plus dans la rue c’était certain. J’ouvre les yeux rapidement, puis me redresse, j’étais où ? Un rapide coup d’œil me fait comprendre que j’étais chez Jon. J’attrape mes chaussures au pied du lit, mon manteau pas loin et je me dirige vers la sortie. Mais je n’ai pas été assez discrète parce que Jon me retient, me forçant à être dans ses bras.

- Laisse-moi t’expliquer

Je le fixe, mais je ne voulais pas, c’était trop pour moi. Comment accepter le fait que la plus part des personnes en qui j’ai confiance, ils finissent tous par me trahir d’une manière ou d’une autre.

- NON ! Tu te vends ! Comment veux tu que je le prenne ?

Je ne pouvais pas le regarder sans imaginer ce qu’il a pu faire… j’en étais vraiment estomaqué.

- Si tu franchis la porte, sans que je t'explique quoique ce soit, sans rien savoir de mon histoire, ne revient pas...

Je me stop, ne sachant quoi faire, il allait me laisser alors… comme ça, parce qu’il a fait des choix contestable, c’est moi qu’il va punir ? Je le fixe alors que ces paroles raisonnent dans ma tête. Son ton m’avait glacé le sang, il n’avait jamais été si dure avec moi. C’était étrange d’ailleurs de l’entendre parler ainsi.

- Je t’écoute.

Mais est-ce que j’allais le croire ? Est-ce que je pouvais encore avoir confiance en lui après ce qu’il me dira ? Je ne sais plus quoi penser de lui maintenant, peut-être que je pourrai me faire une idée autre que celle que j’ai en se moment…

Je le regarde alors qu’il se pose dans son canapé, je ne savais plus si je pouvais le croire ou non. C’était difficile pour moi d’avoir se doute, parce que Jon est comme mon frère, je n’avais pas ressentir cette affection pour l’un de mes frères de sang.
Jonathan commence à parler, il me parle de son enfance, dès 5 ans sa vie avait déjà mal tourné. Il était livré à lui-même et je trouvais ça juste horrible. Bon certes ça nous faisait un point commun, même si j’avais réussi à avoir l’amour de mon grand père.
Il bouge un peu, ça devait être dur pour lui de me dire cela, il n’était pas du genre à se laisser aller, et encore moins à parler de lui. C’était bien la première fois qu’il me disait autant de chose sur lui en si peu de temps. Mais ça n’expliquait pas son choix de vie.
Il continue de parler, me parlant maintenant de son adolescente. Là, je commençais à voir un peu plus clair, il c’était fait embarquer dans une situation bien dérange, mais en même temps il a voulu aider des jeunes, et c’était tout à son honneur. Mais à qu’elle prit ?
Quand il se lève, et qu’il tape dans son mur, je sursautai. Pourquoi tant de colère, le mur ne lui avait rien fait, c’était plus son « ami » qui méritait se poing en pleine figure. J’allais m’approcher de lui, mais j’avais un peu peur de me prendre une gifle ou je ne sais quoi d’autre qui pourrait me blesser.
Il reprit son monologue, me racontant alors sa venue ici, avec un peu plus de détail qu’il ne me l’avait déjà dit. Alors comme ça, il était pris au piège dans une spiral infernal avec son boulot. Une chose me rassurait, enfin qu’à moitié, c’était qu’il avait stoppé de coucher avec ses clientes dès qu’il avait ressentit des sentiments pour ma cousine.

- …Le boulot que je fais ne m'enchante pas du tout, je tente, j'aimerais changer, sortir du réseau mais j'ai pas encore trouvé la solution.

Je m’approche de lui alors que je le sentais vraiment sincère mais surtout perdu. Je pose ma main sur son bras, et je le regarde levant les yeux pour pouvoir le regarder. Il avait la mine triste, en colère et légèrement perdu.

- Je t’aiderai, comment je ne sais pas, mais… ensemble on trouvera peut-être une solution Jon.

Je l’entoure de mes bras, pose ma tête sur son torse et je le serre fort. Il avait besoin de savoir que je ne le laisserai pas, et maintenant, je comprenais un peu mieux pourquoi il faisait se travail. Je relève doucement la tête lui fais un bisou sur la joue, lui enlevant par la suite la trace de rouge à lèvres que je venais de lui faire.

- Tu es mon frère, je ne te laisserai pas.

Je le regarde droit dans les yeux mais il c’était refermé sur lui-même. Il aurait très bien pu ne plus vouloir me voir, mais à la place il m’a raconté sa vie, et je suis resté près de lui, mais non, monsieur et son caractère n’avait pas envie.

- Ne te force pas à rester près de moi ...

Je soupir, et je me décale de lui, mais je reste assez près pour lui faire une petite tape sur le torse.

- En faite je ne suis pas là, c’est mon double, mais la vraie Ella est partie en claquant la porte tu ne l’as pas entendu ?

Je soupir à nouveau et je sentais la colère monté un peu. Sa caractère buté, m’énervais vraiment, il n’était pas possible. Comment pouvait il faire un pas de géant en avant et trente seconde plus tard être aussi fermé qu’une huitre.

- Jon, si je suis là, c’est bien parce que je le veux idiot ! Personne ne me forcera à faire quoique se soit que je n’ai pas envie de faire. Et certaine pas toi ! Tu acceptes mon aide, oui ou merde !!

Parce que maintenant si il n’avait plus envie que je sois dans sa vie qu’il me le dise maintenant. Mais si c’était le cas, je pense qu’il ne m’aurait jamais dit tout ça sur lui.

Il sourit ! Pour quoi il sourit ? Il n’y a rien de drôle dans ce qu’il vient de dire, et ce que je lui ai répondu. Il se moque de moi, et je n’aime pas vraiment ça. Il vient vers moi pour me remettre dans ses bras, je préférais ça.

- Je veux simplement que tu comprennes dans quoi tu t'engages ... rien ne sera simple.

Je me rapproche de lui encore plus, je ne voulais pas le perdre, il était bien trop important à mes yeux. Il y a encore une heure je lui en voulais de m’avoir caché son vrai métier. Et maintenant j’ai qu’une envie qu’il arrête et qu’il soit enfin en phase avec lui-même.

- Je ne te laisserai pas tombé Jon, tu m’as dis la vérité maintenant ça ira.
- Je te cache encore des choses, mais c'est plus plaisant que mon passé ...

Je le regarde et fronce les sourcils, je m’attends à tout malgré tout, même si il essaie de me rassurer.

- Huum, et comme quoi ? Un enfant caché ? Faut le dire si je dois être tata d’un coup, je suis très doué avec les gamins !

Il se met à rire et je le suis, bon ce n’était pas ça, sinon il ne pas réagis ainsi. Mais ça me fait du bien de le voir rire comme ça. Après tout ce qu’il vient de me dire. Ca devait lui peser depuis un moment quand même. Comment il a put cacher ça depuis tout ce temps.

- Je serai là pour t’écouter quand tu le voudras, n’importe quand. Enfin évite quand je travail parce que ça serai compliquer.

Il me sourit, et je me remet dans ses bras.

J’avais vraiment besoin de se câlin, avec ce que j’avais découvert sur lui, et ce qu’il venait de me raconter, je devais vraiment reprendre un peu tout en tête. Mais je ne pouvais pas le laisser seul. Et puis quand je m’attache à quelqu’un, quand cette personne le vaut, je ne la laisse pas dans la merde. Et puis avec Jon je m’entendais si bien, j’ai cette relation particulière avec lui, celle que j’aurai aimée avec un de mes frères biologiques. Je l’aimais mon Jonathan. Mais ce long câlin qui m’a fait du bien et j’espère que pour lui aussi. Je me détache et observe alors son appartement. Ce n’était pas le grand luxe, et même pas vraiment confortable. Il n’avait pas beaucoup de meuble, ou alors il était dans un état pas du tout neuf.

- Pourquoi tu ne m’as jamais invité chez toi ? Tu as honte ? Tu sais moi je m’en fou où tu habites… Mais maintenant je vais avoir peur pour toi, le quartier ce n’est pas non plus ce qu’il y a de mieux.

Je sais aussi qu’il est assez grand pour se défendre si il avait un souci, mais bon je suis toujours inquiète pour ceux à qui je tiens.

Si il avait accepté se boulot pour l’argent, alors pourquoi avoir si peu de chose, et pourquoi s’être installé ici ? Il pourrait être bien mieux, autant que son boulot désagréable soit utile pour lui.

- Tu sais, j'ai grandis dans ce genre de quartier, je sais ce que je dois faire et surtout comment me défendre, ensuite ... franchement tu aurais accepté de venir ici? je ne penses pas et puis, ce n'est pas la fin du monde, c'est juste un toit au dessus de ma tête pas vraiment chez moi en soit ...

Je vais le taper sur le torse, je me fichais pas mal du lieu où il habite. Mais qu’il dise que ce n’es t pas chez lui ça je ne l’accepte pas. J’avais réussis à me sentir chez moi, ici à Toronto, et j’aimerai que ça soit pareil pour lui. C’est tellement agréable de se sentir bien quelque part. Il le méritait aussi après tout.

- Je sais bien que tu fais attention, mais… ça ne change pas au fait, qu’il y a des gens fou partout, et j’en vois pas mal passer à l’hôpital. Je n’ai pas envie de devoir t’enlever des balles de ton corps, ou te soigner à cause de coup de couteau.

Je lui fais un bisou sur la joue, je n’ai pas envie qui lui arrive quelque chose de mal. Je ne m’en remettrai pas, ou alors très difficilement. Je tiens tellement à lui.

- Alors pas de bêtise mon grand !

Il me fait un grand sourire qui se devait rassurant. Je le laisse m’échouer sur son canapé qui était un peu trop mou à mon gout, mais bon.

- Avec tout ça, j’ai loupé la soirée… J’ai acheté cette robe exprès en plus…. Au lieu de rester debout, vient là, j’ai besoin d’un câlin de mon meilleur ami.

Il lève les yeux au ciel ce qui me fait rire, mais il bougeait pour venir se mettre mes de moi et me prendre dans ses bras.

Et bien cette soirée à été bien mouvementé. Apprendre autant de chose sur Jon avait été difficile au début. Je pense à ma soirée prévue, et bien tant pis, je suis assez talentueuse pour réussir sans avoir besoin d’aller lécher des fesses pour me faire bien voir. Même si, c’est vraie que ça aurait plus facile. Mais Jon avait besoin de moi et j’avais surtout besoin de comprendre et c’était le cas.

- Bon, pour pas que tu es acheté cette robe pour rien, je te sors ce soir ... tu seras la plus belle.

Je le regarde, et je fronce les sourcils, oui mais bon, dans quoi il va m’embarquer ? Il veut m’emmener où ? J’ai pas regarder ce qu’il venait de faire avec son ordinateur.
Quand son téléphone sonne, il se raidit. Je me dis que je pourrai l’engager tous les soirs, au moins il ne serait plus obligé de voir d’autres femmes. Et puis il serait totalement libre et payer. Mais il n’accepterait jamais ma proposition.

- Tu pouvais répondre, je ne te juge pas Jon, jamais je ne le ferrai. Je t’aime beaucoup tu le sais, et même si j’ai eu un peu de mal à l’avaler tout à l’heure, je ne suis pas stupide, je sais réfléchir. J’ai vraiment envie de t’aider.

Il devait se libérer, pour être totalement lui, je voudrais qu’il puisse sourire et que je puisse voir son sourire remplis de bonheur.
Le connaissant, je me dis que je devrais changer de sujet de conversation, il m’en parlera quand il le voudra.

- Bon, alors, tu m’emmènes où ?