Aujourd’hui c’était un jour un peu spécial. Quand Amelia et moi sortiront de son appartement, la vie va totalement changer. Surtout pour elle. On en avait beaucoup parlé, et je lui avais dit que je resterais avec elle quoiqu’elle choisisse de faire. Pour garder son travaille qu’elle aime tant, elle avait choisit d’accepter ce que son patron lui proposait. Et aujourd’hui, c’était le jour, où son visage sera dévoilé.
Cette nuit là Amelia avait peu dormir, elle était très agiter, et du coup, je n’avais pas non plus beaucoup dormie. Mais je devais être présent pour elle, c’était obligatoire. Je lui avais dit que je la soutenait, alors c’est ce que je fais.

Elle avait réussis à dormir sur le coup de 4h du matin, et dans peu de temps, elle va se réveiller. Tient, en disant cela… madame Oswald se met à bouger un peu trop alors je la reprends bien contre moi, l’embrasse sur le front, et elle ouvre les yeux. Je lui fais un beau sourire.

- Détend toi…

Elle me fait un regard bien noir qui me fait sourire. Elle a son caractère et même si je sais qu’elle va faire bonne figure devant tout le monde, avec moi, elle arrive à se laisser aller.

- Tu as rendez-vous dans quelques heures, tu veux qu’on reste un peu là ? Ou je peux aller te préparer un petit déjeuner pendant que tu prends ta douche ?

Elle se serre contre moi, ce qui veut dans le non langage d’Amelia, bouge pas, c’est moi qui décide. Je lui donne un petit baisé, et c’était marrant les bruits qu’elle faisait, comme si elle avait son propre langage qu’elle seule ne connait. Ca fait partie de son charme que j’adore.

Elle fini par se lever, sans me dire un mot, j’entends l’eau de la douche. Je me décide à me lever, et je vais préparer du café, et des tranches de brioches. Tout étant près, je vais la rejoindre alors dans la douche pour qu’elle se détende un peu avant d’affronter sa nouvelle notoriété.
Je caresse ses cheveux mouiller, j’aime beaucoup sa couleur, je n’avais jamais été attiré par les rousses, mais Amelia…. C’était un tout, elle est juste belle, son regard, son sourire, et même son caractère pas facile de temps en temps. Bref, je suis amoureux d’Amelia, et même si elle ne me l’a jamais dit, je me dis que c’est son cas aussi.

On part dans la cuisine et je souris quand son sourire apparait sur son visage, ça lui faisait plaisir, c’était déjà une bonne chose. Je me colle alors à elle et lui fait alors des bisous dans le cou.

- Tu n’avais plus d’orange pour que je te fasse un petit jus… Pour avoir plein d’énergie. A la place je peux te faire plein de bisous…

Elle se retourne pour me faire fasse, et je souris, alors qu’elle passe ses mains dans mes cheveux encore humide.

- Ca se passera bien, tu es une fille géniale ma chérie. Et puis, tu es forte, si il y en a un qui t’embête, je sais que tu auras du répondant. Et puis… tu sais que je ne saurais pas loin….

Depuis la prise d’otage, elle a dut mal à me quitter, je sais qu’elle avait eu énormément peur, et moi qui pensait ne jamais la revoir quand j’étais dans se foutu centre commercial. Mais ça c’était du passé, un passé tout frais, mais derrière nous.
Je caresse le visage de ma chérie, et je souris, quand elle pose alors sa tête sur mon torse et je l’enlace.

- Mange un bout avant qu’on y aille il te faut des forces Amy.

Je n’allais pas la laisser toute seule, je connais son programme, alors je serai près d’elle. Je ne pouvais pas la laisser toute seule pour cette journée. Certes, je ne pourrai pas être vraiment à ses côtés, mais je ne serai pas loin.
Ma main dans la sienne, j’ouvre alors la porte de son appartement. Je ferme à clé, les lui remet et c’est partie. Amelia me serre la main, elle était stresser, c’était loin d’être une partie de plaisir pour elle, mais ça ira, je le sais que ça ira.
Avant de sortir pour de bon de son immeuble, elle prend une grande inspiration et je lui donne un dernier baisé tranquille. Je ne sais pas comment ça va se passer par la suite. Est-ce qu’elle sera reconnue à tous les coins de rue ? J’étais un peu anxieux, j’avais peur d’avoir un autre psychopathe qui la suive. Bon, je serai là pour la protéger, mais pas tous le temps malheureusement.

Nous voilà dans la rue et pour le moment tout va bien, certes il est légèrement tôt mais la ville commence à se réveiller.

- N’oublie pas de rester toi-même ma chérie, et tout se passera bien… Tu vas t’en sortir à merveilles, je crois en toi tu le sais !

Amelia me regarde avec son beau sourire, je réponds alors par un simple sourire et une petite pression au niveau de sa main.

Je souris quand je vois un bus passer avec sa tête dessus, la photo était magnifique je la trouvais vraiment très belle dessus. Je la regarde et je vois qu’elle détourne le regard. Elle va devoir s’habituer un peu. Surtout les prochaines semaines. On arrive à mon bureau, et on s’embrasse devant la porte et je la regarde filler, alors que je me mets à travailler, enfin pas vraiment. Je passe quelques coups de téléphone, envoie quelques mails. Maintenant je pouvais rejoindre Amelia, et avec un peu de chance, je vais la retrouver sur la route. Je me mets à courir un peu, histoire de pouvoir la retrouver rapidement. Et en moins de temps que je ne l’aurai pensé, je vois au loin ma belle rousse. Je ralentis et marche juste plus rapidement, pour reprendre un rythme bien plus normal. J’arrive à sa hauteur et je lui passe une main dans le dos. Je lui reprends la main, et je vois bien qu’elle a une interrogation dans le regard.

- Si tu pensais que j’allais te laisser aujourd’hui, tu te mets le doigt dans l’œil ma belle… Je t’ai dis que je resterais près de toi.

Je l’embrasse sur le front alors que nous continuons de marcher. On était plus qu’à deux rues de la station radio. Je pouvais sentir son stress émaner d’elle comme jamais auparavant, même quand elle était suivie.

C’était certain que c’était bien difficile pour elle de devoir changer de vie comme ça, c’était un grand changement aujourd’hui. Bon, ça va être plus voyant dans quelques jours, voir quelques heures.
Je reste debout, et je la regarde travailler. Amelia est bien concentrée et je ne voulais pas l’embêter non plus. Je la suis quand elle se lève, il était l’heure de son émission. Je reste du côté régie, je pouvais l’entendre et la voir, ça va être assez bizarre, d’habitude je l’écoutais à la radio.
Elle avait des invités, un groupe de musique, elle me les avait fait écouter, et j’avais bien aimé. Je reste toujours impressionné face à cette jeunesse et se talent qui va grandir en eux.
Je souris à Amy, quand elle commence et je suis toute ouïe, elle m’impressionnait, ça avait l’air si facile pour elle de parler à des millions de personnes.
Le temps d’une pause, elle vient me voire, alors je lui vole un petit baisé, et je souris quand elle se met dans mes bras. Ce n’était pas son style une marque d’affection en public, mais je prends volontiers. Mais c’est aussi qu’elle en avait besoin.

- Tu es génial… tu aimes ton travaille ça se voit…

Hors de du bâtiment on marche main dans la main comme tout le temps, après tout nous étions un couple. Mais je pouvais une fois encore ressentir qu’Amelia était vraiment tendu. Elle serait surement mieux dans un taxi, et puis il y en avait de la route à faire. Alors je hèle une voiture qui s’arrête devant nous. J’ouvre la porte à Amy et entre à sa suite. Le chauffeur nous demande l’adresse, Amy lui donne, puis la voiture se met à rouler.
Je regarde Amelia qui joue grimace avec sa bouche. C’était assez comique ces petites grimaces. Alors je l’imite, et elle éclate de rire quand elle tourne la tête. Bon au moins j’arrivais à la détendre, et c’était une très bonne chose. Elle me demande d’arrêter de faire l’idiot, mais je continue, ce qui fait qu’elle se met encore plus à rire. Pour que j’arrête elle me tape sur le torse, et je l’embrasse alors. Aujourd’hui je passe ma journée à l’embrasser, et c’est juste agréable.

- Tu crois qu’on aurait le temps de prendre un café et manger un truc avant ton rendez-vous ?

C’est que j’avais un peu le ventre qui gargouille. Et en plus il était encore assez tôt avant le déjeuner.

Amy fait stopper le taxi, je paie la course, et je suis Amelia dans la rue, jusqu’à un petit restaurant ambulant. Je prends mon café et un scone, puis on va s’installer dans un parc pas loin. Je mangeais tellement j’avais faim, j’étais un grand gourmand en plus. J’avais de la chance que je ne prenais pas trop de poids, mais je dois surtout courir pour garder la forme.
Bref une fois installer sur un banc, je sens Amelia glisser ses mains dans mes cheveux, le jour où je voudrais les couper, elle ne va pas spécialement aimer je crois bien. Je la regarde alors que je bois une gorgé de mon café, mais elle tourne la tête à se moment là. J’avais entendu une voix aigue. Je regarde alors dans la même direction, mais ça allait, ce n’était pas pour elle.
Ca la rendait tendu, pourtant elle c’était préparé. Mais entre ce qu’on a pu imaginer et la réalité ça n’allait pas être pareil.

- Se soir, je te ferrai un massage, tu as grandement besoin de te détendre ma chérie.

Ah, bon, elle a peur que je lui fasse mal ? Je suis plutôt doux malgré mes grandes mains. Mais avec sa grimace désapprobatrice j’éviterai surement, j’irai plutôt sortir une bonne bouteille de vin, ça au moins c’est une valeur sure. Son téléphone nous interrompt et je fais la tête quand je l’entends dire qu’elle arrivait. Nous étions si bien là, pourquoi on devait tout de suite partir. Elle se lève et je la fixe quand elle me dit que je devais aller de mon côté. Je lui avais pourtant dit que je n’allais pas la laisser. Mais son ton était assez net, elle ne voulait pas de moi. Elle m’embrasse et part dans pas rapide. Je soupir je ne voulais pas la laisser se débrouiller seule cette première journée. Elle avait besoin de soutient et quoi de mieux que celle de son petit ami ?
Je marche un peu, et je me stop à une échoppe de journaux, j’avais vue un des titres qui parlait d’Amelia, du coup je l’achète. Je me rends alors à mon bureau, et je lis l’article, et continue de m’occuper dans la journée. Il était bientôt l’heure que je retrouve ma chérie mais Amy m’envoie un message me disant qu’elle voulait être seule. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Elle en avait déjà marre de moi ? Je peux être un vrai con et ne plus avoir de petite attention pour elle, mais ce n’était pas vraiment moi.
Elle peut en faire qu’à sa tête, mais moi aussi et j’avais envie de savoir comment ça c’était passer, comment elle allait. Et puis je la voulais surtout dans mes bras. Je prends alors la bouteille de vin acheter plus tôt dans la journée, monte en voiture et je file chez elle. Je tape le code, puis monte à son étage, et toc alors à sa porte une fois, deux fois, trois fois… toujours rien. Elle serait sortie ? Si c’était le cas, je pouvais le comprendre qu’elle sorte sans moi, je ne suis pas non plus possessif.

- Amy ? C’est moi Douglas…

La porte s’ouvre enfin, et Amelia ne m’adresse à peine un regard, aucune parole non plus. Bien, elle n’avait vraiment pas envie que je vienne alors. Mais j’ai fais quoi ? Bon, d’accord, elle repart se mettre sur le sofa, et se rendors ? Non ? Ah bah si. Je pose la bouteille de vin dans la cuisine, j’enlève mes chaussures et ma veste, et je m’allonge près d’elle sur le sofa. Je me place bien, pour faire en sorte de ne pas tombé.

Je ferme les yeux et j’essaie de dormir mais j’ai du mal je me pose beaucoup de question. Peut-être qu’elle voulait nous mettre de la distance entre nous, mais je n’en avais pas envie… nous étions un couple pas de simple ami qui s’amuse de temps à autres.

J’ouvre un œil, puis l’autre, et je vois Amelia qui me regarde et qui caresse ma joue. Je la colle un peu à moi, et referme les yeux. Je sens ses lèvres venir sur les miennes, et je souris, puis ouvre de nouveau les yeux.

- Je sais que tu ne voulais pas me voir, mais… je voulais savoir comment ça c’était passé…

Elle sait que j’aime bien tout savoir surtout quand sa la concerne. C’est peut-être aussi pour me protéger qu’elle fait ça, mais je suis assez grand pour savoir faire les bons choix.

Je regarde Amelia me demandant alors ce qu’elle allait me dire, soit elle va commencer par me dire sèchement qu’elle ne voulait pas que je vienne, et j’aurai compris le message. Mais depuis la prise d’otage, je ne pensais qu’à elle, et je ne voulais pas être une journée sans la voir, et puis j’aimais bien me réveiller à ces côtés, ça me mettait de bonne humeur.

- J'avais besoin d'être un peu seule, de faire le point et surtout de dormir ...

Je ne sais pas trop comment je dois le prendre. Est-ce qu’elle dort mal avec moi ? Je l’empêche de dormir ? Surtout qu’elle dort sur son sofa, qui n’est pas non plus le lieu le plus agréable pour dormir. Bref, je le prends un peu mal en faite. Je l’embrasse dans le cou pour lui montrer que je suis okay mais au fond de moi, je ne sais pas trop quoi penser.
Elle me retient quand j’allais glisser du sofa, je ne comprends toujours pas pourquoi elle aime dormir ici dans son salon alors que son lit est si confortable, et qu’en plus sa chambre est toute neuve.

- Amy… J’ai pas envie qu’on soit de nouveau comme avant, un couple qui ne se voit qu’en coup de vent ou encore une fois dans la semaine. J’aime m’endormir à tes côtés et que ça soit toi que je vois en premier le matin. Je comprends le fait que de temps en temps tu n’ais pas envie de me voir, je le conçois, mais… hier avait été un jour important, je voulais être près de toi…

Je caresse sa joue, ça m’avait légèrement blessé qu’elle ne veuille pas me voir hier, et qu’elle m’est presque obligée à la laisser.

Elle essaie de me faire passer la pilule par un baisé, mais c’était un peu tard là. Notre relation est belle je trouve, je veux bien lui laisser du temps pour elle, sans aucun problème, mais pas dans ses journée importante pour elle.

- J'avais besoin d'être seule c'est tout, tu ne seras pas toujours là autant que j'apprenne à faire face seule dès maintenant.

Sauf qu’elle n’est pas seule, je suis là moi. Je me lève et je me rapproche de la fenêtre où elle se trouve. Je me colle à elle, je n’avais pas été très cool tout à l’heure.

- Si je dors sur mon sofa c'est parce que je ne veux pas allez dans un lit ou tu n'es pas ...

Elle me mentait un peu, parce qu’elle dormait déjà sur son sofa avant qu’elle me connaisse. Mais je trouvais ça mignon dans un sens. Mais ça devait être autre chose pour qu’elle ne veuille vraiment pas dormir dans son lit, sans moi. Certes à deux c’est quand même mieux dans le lit, on a plus de place et c’est bien plus facile quand nous avons des envies. Sur le sofa c’est faisable aussi mais on a moins de place.

- Amy… on peut se garder des jours sans se voir, une fois dans la semaine… ainsi on aura chacun une soirée pour soi. Et si aucun de nous n’a envie d’être seul, on se voit et voilà… Il y a des solutions à tout.

C’était un truc assez logique je trouve, mais si notre couple tient plus, comme j’en ai envie, on sera ensemble tous les soirs, tous les matins… bref, on serai 7 jours sur 7 ensemble.