Voilà encore une journée chargé qui ce termine et je dois l'avouer que je suis bien heureuse d'être sur le chemin du retour pour rentrer dans mon studio avec tout le confort dont je n'ai cessé de rêver depuis que je me suis réveillée ce matin, car oui aujourd'hui était une journée que l'on peut qualifier de "merde" ou j'aurais aimé rester dans mon lit toute la journée.

Bon oui j'aime et adore mon métier, je passe de la musique toute la journée, je parle toute seule pour être sur qu'on me contredis pas sauf bien entendu lorsque j'ai des personnes qui m'écoutent et m'appelle la on ouvre un débat et en plus de tout ca je fais des interviews de grande ou petite stars que demander de plus.

Bah moi oui je demande plus, car depuis maintenant quelque semaine, je me sens suivis, j'en ai parlé a personne on me prend déjà assez pour une folle et je ne cesse de me dire à moi même d'arrêter les séries et films mais je le sais, je le sens au plus profond de moi que quelqu'un me suit, et j'en suis persuadé aussi car j'ai déjà reçu des lettre anonymes. Pourtant j'ai pris grand soin à ce que personne ne sache la tête que j'ai, on entend uniquement ma voix, je ne poste aucune photo ou autres sur les réseaux sociaux, je protège ma vie privée, du coup avec tout ça je suis devenu un  peu parano lorsque je suis dans les rues.

Enfin bref, je rentre chez moi, profitant des derniers rayons du soleil sur mon visage et traverse ce petit parc que j’emprunte chaque jours d'un pas bien plus calme que dans les rues bondé du centre, cette verdure me calme et m'apaise et annonce surtout que je ne suis qu'a quelque mètre de mon chez moi.

Le temps était magnifique. Le printemps s’installait petit à petit, le froid glacial laissant place à des températures plus clémentes. Toronto était une ville bien agréable quand on prenait le temps de s’y balader dans ces conditions. Je n’avais pas vécu de printemps depuis 2 ans au moins. Parfois, se parcourir les deux hémisphères avait ses inconvénients. Les saisons étaient si différentes d’un endroit à un autre. Les moussons, les saisons des pluies, l’été au mois de décembre, toutes ces choses qu’on n’a pas en Europe, comparées à la banalité de nos 4 saisons. Ma journée avait donc consisté en une grande promenade dans les rues de Toronto, mes jambes m’emmenant là où je les laissais m’emmener.

Il était maintenant plutôt tard et j’étais dans un parc dans le quartier de Yorkville, assis sur un banc, à regarder jouer les derniers enfants qui jouaient, surveillés par leurs mères, qui elles-mêmes discutaient sans pour autant détourner leurs attentions. Pourtant, ce n’était pas tant cette scène pleine de vie que je fixais, mais un point quelconque, mon esprit divaguant. Cela m’arrivait souvent, trop souvent ces temps-ci. Que je divague sur la situation actuelle, ma relation avec Ella et l’incompatibilité avec ma vie de nomade même si je ne voulais vraiment pas y penser de suite, ou sur le passé, chose qui est douloureuse, cela m’amenait à penser à des choses qui me brisaient le cœur… Je me demandais de plus en plus ce que je dirais, le jour où l’on me demandera pourquoi je fuyais autant ? Sûrement un mensonge. J’étais fort pour mentir, surtout quand c’était pour préserver les personnes d’une horrible vérité.

Je sortis de ma rêverie quand, quelque part sur ma droite, je vis un objet tomber d’une poche avec un petit bruit sourd. La personne a qui il appartenait n’avait pas l’air de l’avoir remarqué et continuait à avancer d’un petit pas rapide sur le sentier. C’était une femme plutôt grande, mon âge peut-être, avec une longue chevelure rousse plutôt remarquable. Voyant que personne ne comptait lui rendre, je me levai et fit la dizaine de mètres qui séparaient le banc et l’objet. Je vis qu’il s’agissait d’un portefeuille quand je me baissai pour le prendre. Mince, elle en aurait sûrement besoin. Je me retournai pour voir par où elle était partie, scrutant le parc, avant de la repérer près d’une grille non loin de là. Je démarrai au quart du tour, marchant aussi vite que me le permettait ma jambe. Je ne voulais pas crier, ne voulant pas l’effrayer.

Pourtant, quand elle se tourna vers moi un dixième de seconde avant de traverser la route, ce ne fut pas la surprise, mais une peur sans nom qui déforma ses traits, chose que je ne m’expliquais pas. Avant même que je n’ai pu dire ou faire quelque chose, elle traversait puis s’engouffrait dans un immeuble. Je m’arrêtai, hébété par son comportement. Il fallait pourtant que je lui rende. Je pris donc la liberté d’ouvrir son portefeuille pour voir son nom, et ainsi sonner à l’interphone, enfin, si c’était réellement là où elle habitait. Amélia Oswald… Bon, eh bien je n’avais plus qu’à aller sonner, en espérant que je ne me fasse pas jeter. Je traversai à mon tour, puis, face à la porte, je cherchai son nom et pressai le bouton, attendant qu’on me réponde…

Je traverse le parc, toujours avec ma cadence habituel, ne prenant pas trop le temps de m'étendre sur ce qui m'entoure mais en le prenant tout de même un minimum. Je finis par chercher mes clé lorsque je vois le portique annonçant ma sortis du parc et les sorts de ma poche.
Je passe la petite grille, m'avance vers la route qui me sépare de la porte de mon immeuble et attend que la circulation sois moins dense pour traverser en sécurité. Mais au moment justement ou j'attends je sens une main sur mon épaule et la je me met a stresser, c'était peut être cette personne qui me suivait, j'étais donc pas folle, mes sensation était exact. Je me retourne la peur me tiraillant le ventre et tombe alors sur un homme faisant ma taille me dépassant que de très peu, brun, yeux marron, assez jeune peut etre mon age mais je ne serais dire si il a ou non une tête de fous.

Je me retourne rapidement et traverse me moquant des voiture qui pouvaient y avoir sur la route et m'engouffre rapidement dans mon immeuble et montant quatre par quatre jusqu'a mon appartement que je ferme avec mes trois verrous. Une fois chez moi je ne cesse de me dire la même chose:

Tu es en sécurité ma fille, calme toi maintenant, tu es en sécurité ...

Je me le répète encore et encore et sursaute dès que j'entends la sonnerie de mon interphone, mon coeur ce remet à battre plus rapidement que jamais, la peur m'envahissant d'avantage, maintenant ce malade savait ou je vivais c'était pas possible, je vivais dans un cauchemar permanent. L'interphone ne cesse de sonner et je m'avance doucement tremblante de partout. Je pose mon index droit sur la bouton du moins dès que j'ai pris sur moi pour faire ce geste.

LAISSER MOI ESPECE DE MALADE

J’attendis encore quelques secondes avant d’entendre le petit bruit qui m’annonça le déclenchement du micro de l’interphone, et ce ne fut pas vraiment ce à quoi je m’attendais.

- LAISSER MOI ESPECE DE MALADE

La phrase avait été hurlée et on sentait la panique dans ses mots. C’était donc pour ça qu’elle avait accéléré ? Je me repris, même si elle croyait que j’étais quelqu’un d’autre, il fallait que je lui rende ce portefeuille ! Mais pour ça, je devais la retenir au bout de l’interphone, et vite.

-Je ne vous veux rien, vous vous méprenez ! J’ai quelque chose à vous, vous l’avez laissez tombé dans le parc.

Je tenais l’objet fautif à hauteur de ma tête même si elle ne pouvait pas le voir. Devant l’absence de réponse et l’évidence que l’interphone fonctionnait encore, j’enchainai.

- Si vous ne me croyez pas, je peux vous dire ce qu’il y a dedans ! C’est d’ailleurs comme ça que j’ai su où sonner Amélia !

Soit je n’étais pas très convaincant, soit elle devait vraiment être effrayée puisque seul le silence me répondit. Je n’avais plus qu’à le laisser à un poste de police proche. Oui, j’allais faire ça. Ça ne servait à rien d’insister apparemment.

- Écoutez, ce n’est pas grave. Je vais aller le déposer à la police et partir. Désolé de vous avoir fait peur comme ça. Bonne fin de journée.

Bon et bien, où est-ce que j’allais trouver un bureau de police moi maintenant ?

J'étais prête à lâcher le petit bouton de l'interphone quand j'entendis alors la voix masculine de l'homme qui me poursuivais depuis le parc.

Je ne vous veux rien, vous vous méprenez ! J’ai quelque chose à vous, vous l’avez laissez tombé dans le parc.

Je regarde l'interphone surprise car je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réponse, mais j'attendais plutôt le genre de réponse qui ressemble aux lettres anonymes que je reçois.
Cependant la peur avait empli mon corps, je ne savais pas quoi pensée il avait amené la confusion dans mon esprit.

Si vous ne me croyez pas, je peux vous dire ce qu’il y a dedans ! C’est d’ailleurs comme ça que j’ai su où sonner Amélia !

Mon coeur ce serre dès qu'il m'appelle par mon prénom "Amélia", la peur étant toujours présente, pourtant une petite partis de moi me dit que c'est possible, que j'ai pu faire tomber quelque chose et qu'une personne, cet homme par exemple l'ai ramassé et au lieu de le volé à une bonne âme et à souhaité me le rendre, c'est possible malgré que ce soit extrêmement rare. Je prends alors mon sac et fouille dedans tout en maintenant l'interphone sans pour autant répondre, ma voix étant tétanisé elle refusait de sortir.

Écoutez, ce n’est pas grave. Je vais aller le déposer à la police et partir. Désolé de vous avoir fait peur comme ça. Bonne fin de journée.

Dès qu'il m'annonce qu'il allait partir je panique, je fouille encore plus rapidement sans pour autant trouvé ce que j'avais perdu. Écoutant alors la petite voix dans mon crâne j'appuie sur le bouton qui ouvre la porte espérant que ce soit lui qui rentre et non le taré qui me suit. Dorénavant j'attends, j'attends que cet homme monte et arrive jusqu'à mon chez moi, et tout en attendant j'imagine le pire, comme le fait que ca puisse être le fous qui me poursuis, qu'il ait réussis a me berner et qu'il va me faire les pires choses au monde.

Je suis raide dès que j'entends quatre petit toc rapproché sur ma porte, c'était lui. Mon corps recommence à trembler, j'étais complètement folle d'avoir ouvert la porte. Etant tout de même polie, j'ouvre le premier verrous, puis le deuxième et enfin le dernier, j'ouvre plus que doucement la porte et regarde entre le bâillement de la porte et je reconnais mon portefeuille, ce qui me fait ouvrir d'un coup la porte.

Je tournai les talons, près à partir en direction du premier magasin que je croiserais pour que l’on me renseigne sur le poste de police le plus proche quand j’entendis le bruit caractéristique de la porte qui se déverrouille. Je m’arrêtai net, me retournai, et sans réfléchir, je me dépêchai d’ouvrir la porte avant qu’elle n’arrête d’appuyer sur le bouton. Je n’allais certainement pas tenter ma chance. Je ne savais pas pourquoi d’un coup elle avait changé d’avis, mais elle l’avait fait. Je gardai son portefeuille sous la main tout en cherchant sa porte.

Je ne mis pas longtemps, et, face à la porte en bois, je respirai un bon coup avec de frapper quelques petits coups. Quelques secondes plus tard, il y eut une réponse par un petit « clic », puis un autre, et encore un autre. Mais combien de verrous avait-elle ?! C’était hallucinant. Elle devrait vraiment vivre dans une peur permanente pour en venir à de tels extrêmes.
Je fus pris d’un sentiment de compassion à son égard. J’en avais vu des vertes et des pas mûres ces trois dernières années. Si elle avait tant peur pour sa sécurité, ça ne devait pas être pour rien. Et même si cela ne me regardait pas, je me demandai tout de même son histoire.

La porte s’entrouvrit tout doucement, laissant à peine la place pour y voir quelque chose. Je plaçai l’objet récupéré juste à hauteur des yeux et attendis. L’ouverture soudaine de la porte qui suivit me fit faire un petit bond en arrière, ne m’y attendant pas. Je me retrouvai face à une jeune femme, grande et plutôt fine, ayant une fière et longue chevelure rousse. Son visage rond et fin était déformé par l’inquiétude et ses yeux bruns faisaient frénétiquement l’aller retour entre mon visage et l’objet que je tenais à la main. Ne sachant que faire. Je lui tendis doucement, le déposant dans sa main avant de repositionner mon bras le long de mon corps. Durant tout l’échange, un silence pesant avait régné, me rendant mal à l’aise. Avec un sourire crispé, j’essayai tout de même d’échanger quelques mots avec elle.

« Voilà. Hum. J’espère que ça ira. Euh. »

Pas très convaincante comme phrase. Mais bon, au pire, elle me fermerait la porte au nez.

JE ne fixe que mon portefeuille lisant ma carte d'identité comme ci je la voyait pour la toute première fois, pour voir si c'était un faux mais je sais très bien que non, que ce portefeuille et bel et bien le mien.
Il le dépose doucement dans ma main et je quitte pas mes yeux de mon objet, me demandant alors comment il a fait pour tomber, il était pourtant bien rangé, je n'avais pas fouiner dans mon sac ou alors ... mais oui bien sur, il était pas dans mon sac mais dans ma poche, je l'ai pas remis à sa place après avoir payer mon thé, ca doit être surement ca, non c'est ca.

Voilà. Hum. J’espère que ça ira. Euh

Lorsque j'entends le son de sa voix je le regarde, il était tendu, faut dire aussi que j'ai pas vraiment était une fille "rassurante" ou souriante, je suis partis en courant et lui ai hurlé dessus via interphone, encore un de plus qui me prend pour une cinglé, je suis plus à ca prêt. Je lui rendis alors son souris pour tenter de le détendre mais aussi le remercier.

Merci ...

Je le regarde avec insistance et il me dit du bout des lèvres son prénom.

David ... merci David ... est ce que ... vous accepteriez un café, un thé, ou alors du vin pour vous remercier mais aussi m'excuser?

Je fais ma tête de petite fille, celle ou mes parents ne me refusait rien, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je lui fais, ce n'est qu'un inconnu mais je me sens tellement cruche, depuis le début il disait la vérité et je n'ai fait que l'insulter.

Contre toute attente, elle me sourit à son tour. A vrai dire, vu comment elle m’avait accueilli jusqu’à maintenant, je m’étais attendu à ce qu’elle m’envoie paître et bien. A la place, elle me remercia d’une toute petite voix, laissant sa voix en suspens pour que je lui renseigne mon nom. Je murmurai un petit « David », encore surpris par son changement de personnalité.

« David ... merci David ... est ce que ... vous accepteriez un café, un thé, ou alors du vin pour vous remercier mais aussi m'excuser ? »

Je vois une toute autre femme en face de moi. Ses traits s’étaient décrispés, elle était enfin détendue. Je ris un peu en la voyant même me faire une tête de chien battu pour me faire accepter son invitation.

« Un thé avec grand plaisir. »

J’avais répondu positivement à l’invitation, ne refusant jamais une occasion de faire de nouvelles connaissances. Une « vieille » habitude que j’avais gardée de mes nombreux voyages. Refuser l’hospitalité d’une personne, dans certains endroits, pouvait être considéré comme offensant parfois. Après, nous étions à Toronto, c’était surtout de la courtoisie.
Je la suivis dans son appartement, un studio similaire au mien. Il était décoré avec goût, avec des choses touchant de près ou de loin au domaine de la musique. Je m’approchai tout doucement d’un mur où étaient accrochés des tickets de concerts, certains signés, et je sifflai d’admiration. Elle devait vraiment être passionnée.
De devant son fourneau, où elle avait mis à chauffer de l’eau pour le thé, elle m’intima de m’assoir à sa table plutôt que de rester debout, ce que je fis volontiers.

« Alors comme ça tu es passionnée de musique ? Tu as un genre préféré ? »

Elle se tourna vers moi, me faisant un petit sourire. Au moins, elle n’avait plus autant effrayé que 5 minutes auparavant.

Je le regarde attendant une réponse positive ou négative de sa part tout en le scrutant. Il finit par répondre positivement en me disant sa préférence pour le thé.
Je rentre dans mon appartement l'invitant à me suivre ce qu'il fit en souriant. Je file dans ma cuisine pour mettre de l'eau à chauffer et j'entends un sifflement de la part de David provenant de mon salon et je me dis qu'il doit être devant ma collection de place de concert.
Je l'invite à s'assoir alors que je me bat pour allumer ma plaque, j'entends le bruit d'une chaise qu'on tire devinant qu'il s'assoit derrière moi.

Alors comme ça tu es passionnée de musique ? Tu as un genre préféré ?

Je me retourne et lui sourit, je prends deux tasses propre bien évidement et en pose une devant lui avec un très grand assortiment de thé devant lui.

Un genre ... pas vraiment, mais j'évite vraiment et de très très très loin le rap, je ne le supporte vraiment pas et c'est peut être un stéréotype que je vais dire mais ... l'image de la femme qu'ils donnent dans leurs clips est vraiment dégradante. Ensuite la musique fait partis de ma vie, elle est dans mon métier aussi .

j'entends siffler derrière moi, me prévenant que mon eau était bien chaude et je la verse dans nos deux tasse avant devant m'installer devant lui et plongeant alors un thé noir dans ma tasse. Je regarde alors ce dénommé David devant moi.


Et toi alors? la passion de ta vie? mis a part courir après des folles pour leur rendre leur portefeuille

Elle se retourna et se dirigea vers moi, deux tasses à la main. Elle en déposa une en face de moi puis l’autre devant sa chaise. Elle alla également cherche une boite, qui je vis, une fois à porté de main, qu’elle était remplie d’une innombrable variété de thés.

« - Un genre ... pas vraiment, mais j'évite vraiment et de très très très loin le rap, je ne le supporte vraiment pas et c'est peut être un stéréotype que je vais dire mais ... l'image de la femme qu'ils donnent dans leurs clips est vraiment dégradante. Ensuite la musique fait partis de ma vie, elle est dans mon métier aussi. »

Je l’avais écouté avec attention. Elle était définitivement une passionnée, le fait qu’elle en avait fait son métier le confirmant encore plus.
Je tournai la tasse dans ma main tandis qu’Amelia alla chercher l’eau, la théière sifflait, annonçant que c’était prêt. L’eau versée, je pris un sachet, verveine, pas mon préféré mais j’en avais envie, puis le plongeai dans mon eau. Entre temps, elle s’était assise et avait également commencé à touiller sa tasse avec une petite cuillère. Je l’observai un instant, me rendant compte qu’elle était maintenant détendu et sereine, ce qui me soulagea pour elle.

« - Et toi alors? La passion de ta vie? Mis a part courir après des folles pour leur rendre leur portefeuille, me demanda-t-elle alors que je riais d’un rire franc en entendant la dernière phrase.
- Je voyage autour du monde, je passe d’un pays à l’autre, je fais le touriste par excellence, ce genre de choses. »

Je la vie me regarder avec un peu d’admiration, chose que je retrouvais chez tout le monde, sans exception, quand je racontais ce que je faisais de ma vie. Je retirai mon sachet puis soufflai un peu sur mon thé, pour ne pas me bruler, avant de prendre une petite gorgée.

« - Sinon, mon autre passion, c’est sauver des vies. Je suis diplômé en médecine, ajoutai-je avec un pincement au cœur. Mais comme je voyage, ça fait quelques années que je n’ai pas pratiqué. »

Je repris une gorgée et laissais le liquide s’écouler le long de mon gosier, sa douce chaleur me faisant un bien fou.

Je choisis un des nombreux thé que j'ai en ma possession et plonge le sachet dans mon eau chaude puis je le regarde

rep

Je l'envie sur ce point là, voyager, j'ai jamais eu le courage de le faire, pourtant j'en avais envie, voir Los Angeles, Londres, tout les café ou les petits groupe ont commencé avant d'être des géants mais bon, j'ai le boulot et comme je l'ai dit, j'ai pas le courage du moins de partir seul.

rep

Je pose ma cuillère dans l'eau chaude et me brûle le bout de mes doigts. Je le fixe, il était médecin, wow, la il a mon respect, je ne sais pas comment les personnes qui sont dans la médecine arrivent à être autant serein en voyant tout les cas qu'ils peuvent avoir sous les yeux, je moi je partirais rapidement en pic de stress et les gens mourront assurément.


Wow!! tu tiens mon respect là, d'une part je pourrais jamais, enfin j'ai pas le courage de partir en voyage seule et d'autre part, je serais tellement stressé si j'étais médecin que je tuerais tout le monde ... je sais pas comment tu fais ou as fais.

Je le vois faire un petit sourire et je prend une gorgée de mon thé et le savoure tenant la tasse chaude entre mes mains. Je le regarde, je le scan si on peut dire, regardant les traits de son visage.


Tu penses un jour reprendre ou alors tu n'as pas finis ton voyage?

Amélia siffla un peu entre ses dents, alors qu’elle plongea sa cuillère dans son thé. Elle avait écouté mon histoire avec intérêt, et quelque chose s’était allumé dans son regard.

« Wow!! S’exclama-t-elle, enjouée. Tu tiens mon respect là, d'une part je pourrais jamais, enfin j'ai pas le courage de partir en voyage seule et d'autre part, je serais tellement stressé si j'étais médecin que je tuerais tout le monde ... je sais pas comment tu fais ou as fais. »

Je souris, habitué. Pour l’un, il fallait du cran, sauver des vies n’était pas donné à tout le monde. Pour l’autre, il fallait avoir perdu des vies, et ce n’était pas du courage… Les motifs de mon voyage me revinrent en tête, me serrant le cœur. J’avais beau essayer de me persuader le contraire, c’était toujours aussi douloureux, de repenser à eux, ou même à elle, alors que j’avais maintenant Ella dans ma vie…
Je repris contenance. Pas besoin de l’alarmer. Je n’étais pas dépressif, tout du moins, elle n’avait pas besoin de remarquer que quelque chose clochait chez moi.

« Tu penses un jour reprendre ou alors tu n'as pas finis ton voyage? S’enquiert-elle. »

L’éternelle question. Les choses avaient changé perceptiblement désormais. L’appel de la route était fort, mais maintenant, je trouvais la vie sédentaire plus si horrible que ça.

« Des choses peuvent faire changer d’avis un homme, commençai-je énigmatique. Une femme, par exemple. J’envisage de plus en plus à postuler à l’hôpital. Ça me manque parfois. »

Je tournai ma cuillère entre mes doigts, réfléchissant à là où je n’avais pas pu aller encore. Il ne devait pas me rester beaucoup de terres où je n’avais pas posé pied. J’avais même vu certains endroits deux fois.

« Et puis, continuai-je, viens un temps où chaque petit garçon doit apprendre à grandir. J’ai 26 ans, il est grand temps que je me prenne en mains. »

Je l’avais dit. Pour la première fois depuis que j’avais appris que je serais obligé de rester un temps important. Et bizarrement, je ne trouvai pas cela si terrible à avouer.

Je regarde David, il était silencieux, surement perdu dans ses pensée comme je pouvais le faire si facilement parfois et me demande si comme moi, il ne m'avait pas entendu car souvent je vois les lèvres bouger des autres mais je n'entends aucun son étant perdu dans mes songes mais le son de sa vois retentit pourtant.

Des choses peuvent faire changer d’avis un homme. Une femme, par exemple. J’envisage de plus en plus à postuler à l’hôpital. Ça me manque parfois.Et puis, viens un temps où chaque petit garçon doit apprendre à grandir. J’ai 26 ans, il est grand temps que je me prenne en mains.

Je souris comprenant alors qu'une jeune femme avait réussi a le faire douter sur un éventuelle départ, aaah les femmes et notre pouvoir de séduction, on est douée tout de même, et puis en le regardant bien on le voit ce petit côté amoureux car même si il le cache un sourire a parcouru un tiers de seconde son visage en parlant d'une femme, mais il a disparu en évoquant son manque de la médecine. Je regarde ma tasse quand il me dit qu'il devrait grandir, je me le disais souvent moi aussi, que je devrais grandir, je le fais dans mon boulot, je peux parler de tout, de sujet super grave mais ... en sortant du studio ou même au bureau je peux facilement être une enfant.


Certes il faut grandir, je me le dit moi même plusieurs fois par jour et par an mais ... a quoi bon grandir trop rapidement si on est pas prêt!? si en grandissant on devient comme tout les autres, qu'on perd notre sourire, notre émerveillement lorsqu'on découvre des choses, si tout devient banale ... je préfère être moi, et ne pas grandir, garder une "âme d'enfant comme on dit" que de me fondre dans un décor ...

Je le regarde, je l'avais surpris apparemment, mais c'était une de mes réflexions que je pouvais avoir avec moi même, depuis que je suis enfant j'ai jamais faire comme les autres, me fondre dans le moule et la masse, non c'est pas pour moi, c'est surement pour ca que mon émission change des autres car j'ose parler de tout, des sujets tabous et de donner mon propre avis.

Elle n’avait pas l’air très d’accord avec ce que je vais de dire. Chacun avait sa vision des choses, mais, de mon côté, je sentais qu’il fallait que je me reprenne, que je fasse face à mes responsabilités.

« Certes il faut grandir, je me le dit moi même plusieurs fois par jour et par an mais ... a quoi bon grandir trop rapidement si on est pas prêt!? si en grandissant on devient comme tout les autres, qu'on perd notre sourire, notre émerveillement lorsqu'on découvre des choses, si tout devient banale ... je préfère être moi, et ne pas grandir, garder une "âme d'enfant comme on dit" que de me fondre dans un décor ... »

Son monologue était sorti de nulle part et je fus surpris. Pas tellement par le fait que comme je m’en doutais, elle ne pensait pas comme moi, mais plutôt par le fait qu’elle refusait d’être une madame tout le monde. Je découvrais une jeune femme passionnée, unique, quelque peu excentrique, mais surtout sympathique. Notre rencontre n’avait été certes, pas banale du tout, mais je sentais que le courant passait entre nous.
Il fallait dire que depuis mon arrivée, je me sentais plus ouvert aux autres, ma coquille se brisait peu à peu, je laissais de nouveau des personnes entrer dans mon espace vital.

« Je comprend ton point de vue, lui répondis-je en souriant doucement. Mais je pense qu’il y a deux façons de grandir. La maturité, la façon dont on aborde la vie de tous les jours, genre les factures ou un métier, rentrent dans une catégorie différente de celle où tu veux en venir. »

Je repris une gorgée de mon thé, il était vraiment bon, mais pas éternel, et bientôt, j’allais le finir. Je reposai ma tasse et je replongeai mon regard dans le sien.

« On peut très bien avoir une âme d’enfant, être différent, tout en gérant les choses d’un adulte, tu vois ce que je veux dire ? finis-je d’exposer mon point de vue. »

La conversation prenait une tournure intéressante et je me réinstallai dans mon siège, afin d’être confortable. Quelle meilleure façon de connaître une personne qu’en partageant ses différents points de vue ?

Je le regarde en souriant,voyant que mon point de vue le surpris enfin ma réponse plus qu'autre chose mais je ne sais pas, peut être que c'est son regard mais je vis rapidement qu'on avait un point de vue différent.

Je comprend ton point de vue,. Mais je pense qu’il y a deux façons de grandir. La maturité, la façon dont on aborde la vie de tous les jours, genre les factures ou un métier, rentrent dans une catégorie différente de celle où tu veux en venir.On peut très bien avoir une âme d’enfant, être différent, tout en gérant les choses d’un adulte, tu vois ce que je veux dire ?

Je souris et bu une gorgée de mon breuvage préféré. Je le comprenais très bien moi même je disais que je ne voulais pas grandir, ne pas ressembler aux autre et pourtant je fais comme tout le monde, je fais mes courses mes jours de repos, je paie mes factures à la dernière minutes, j'étais ... une adulte comme il dit enfin mature mais je gardais ma petite lumière en moi, pour être toujours un peu rebelle.


Je comprends parfaitement mais ... tu ne penses pas que être trop mature te rend banale, de suivre la voie que tout le monde emprunte, genre par exemple de promener les uns derrière les autres sur une plage, rien de tel pour montrer la banalité du monde, tout le monde fait pareil ...

Je pose ma tasse et lui tend une assiette de gâteau que je venais de sortir, enfin que j'ai attrapé juste derrière moi.

Enfin je veux dire, que bien sur je paie mes facture comme tout le monde, je fais mes courses aussi, mais ... si on peut les faire un peu différemment, sortir du sentier battu bah moi j'y vais, je préfére sourire que de faire la tronche sur la route de mon boulot, il m'est arrivé de chanter dans la rue ou de danser quand j'attendais mon bus parce que j'écoutais de la musique ...

Je me stop et le regarde me fixer avec un petite sourire et je fais une petite mou

Je sais pas si je m'explique bien en faite ...

Je lui fais un large sourire avant de reboire un peu de mon thé attendant de voir si il ce moquait de moi, ou pire qu'il m'imaginait danser à l'arrêt d'un bus.

Je l’écoutai me répondre attentivement, sa vision des choses m’apprenaient beaucoup sur elle. Qu’elle était pleine de vie, déjà. Puis qu’elle ferait tout pour ne pas ressemble à un citoyen lambda. Dans sa façon de l’expliquer, j’avais l’impression qu’elle aurait de quoi envier mon précédent train de vie. Je n’avais pas eu pendant trois années tous ces tracas de la vie, tels des factures ou des emprunts. Je n’avais pas non plus eu de train-train quotidien, pas de trajets identiques tous les jours, pas de têtes connues. Alors oui, pendant que moi je voulais y mettre fin, elle voulait faire tout le contraire…
Pendant son récit, elle me tendit une assiette contenant ce qui paraissait être un succulent gâteau. Je la remerciai d’un signe de la tête et plongeai ma cuillère dans le moelleux pour la porter ensuite à ma bouche.

« … Il m'est arrivé de chanter dans la rue ou de danser quand j'attendais mon bus parce que j'écoutais de la musique ... finit-elle avant de reprendre juste après. Je sais pas si je m'explique bien en faite ... »

J’eus un petit rire devant sa moue avant de vite la cacher en portant sa tasse à ses lèvres. J’avais bien compris qu’elle était très introvertie et qu’elle avait gardé son âme d’enfant, ça c’était sûr, et parler avec elle amenait un vent de fraicheur dans ma vie sociale.

« Si si, j’ai compris, la rassurais-je. C’est ce que j’ai fait ces trois dernières années, ne rien faire comme les autres, sortir des sentiers battus, tout ça. Et j’ai adoré, vraiment. Mais je sais pas, j’ai envie de faire une pause. »

Je tournais ma tasse entre mes doigts histoire d’occuper mes mains tandis qu’elle continuait à me regarder.

« Je ne dis pas que je vais devenir un vieux grincheux, au contraire ! Juste, je vais rester ici, rester avec ma copine, sûrement me trouver un boulot et on verra bien ! »

Je fis une pause avant de rire nerveusement. Dire qu’il y a quelques semaines, la perspective de vivre entre quatre murs me filait des boutons…

« Et toi sinon ? Une jeune femme si pleine de vie, elle doit bien avoir trouvé chaussure à son pied non ? lui dis-je en lui lançant un clin d’œil. »

Je changeai radicalement de sujet, mais je sentais que l’on avait plus vraiment grand-chose à se dire. Certes le sujet était un peu personnel, mais j’avais déjà l’impression que nous allions très très bien nous entendre, c’était sorti naturellement…

Je le regarde et il me rétorque rapidement qu'il m'avait comprise et qu'en faite c'était la vie qu'il menait jusqu’à maintenant, il vivait au jour le jour hors de sentiers battu et une sorte de jalousie était en moi d'un coup mais elle ce stoppa quand il me dit de lui même que maintenant il voulait de poser, faire une pause dans tout ca. Dans un sens je l'enviais vraiment vivre comme ca sans suivre les autres mais dans l'autre sens je me dis que je n'en serait pas capable tous les jours car oui je l'avoue, retrouver mes collègues ou d'autre personne, des visages familiers j'en ai besoin surtout en ce moment.

JE me mis a rire un peu quand il me sort qu'il a pas envie de vivre comme un grincheux, je ne sais pas pourquoi mais je ne l'imaginais pas du tout en grincheux et j'apprends par la même occasion que monsieur avait une femme dans sa vie, et je me demande si ce n'est pas elle qui lui aurait donné l'envie de ce poser.

Et toi sinon ? Une jeune femme si pleine de vie, elle doit bien avoir trouvé chaussure à son pied non ?

Je le regarde ayant ma tasse à mes lèvres, je ne m'attendais pas a ce genre de question et pourtant ce ne me gênait pas, j'étais devenue à l'aise avec lui, comme ci c'était un ami de longue date.

Non... je suis pas le genre de femme qui attire les regards des hommes, ils me fuient plus qu'autre chose ...

Je lui fais un grand sourire, ca me dérangeait pas d'être célibataire, je suis plus une solitaire qu'autre chose donc c'est pas dramatique

Elle ne me regarda même pas avec étonnement quand je lui posa cette question, le moins du monde choquée que je puisse m’immiscer de la sorte dans sa vie privée.

« Non... je suis pas le genre de femme qui attire les regards des hommes, ils me fuient plus qu'autre chose ... »

Elle m’avait répondu de façon décomplexée, comme si la chose de la touchait pas. Ce qui devait être le cas d’ailleurs. C’était bien dommage. Même si ce n’était pas mon style de femme, il était évident qu’elle était très belle. Je n’arrivais pas à croire qu’aucuns hommes ne se retournaient sur son passage.

« Permet-moi d’en douter… lui dis-je avec un sourire en coin »

Quand je vis son expression changer un peu, je compris que ce que j’avais dit pouvait être mal pris. Mince, elle allait penser que je la drague ouvertement…

« Enfin je veux dire, j’ai une copine, mais, une fille comme toi, je me retournerais sur elle dans la rue quoi, enfin tu vois ce que je veux dire, essayais-je de me dépatouiller. »

Elle rigola franchement et je me détendis et la joignis dans son hilarité. Chassez le naturel il revient au galop, ça devait bien la faire rire que je sois si maladroit.

JE le regarde surprise dès qu'il me dit qu'il en doute, comment ca il en doute, ca veut dire quoi ca??

Enfin je veux dire, j’ai une copine, mais, une fille comme toi, je me retournerais sur elle dans la rue quoi, enfin tu vois ce que je veux dire

Je le fixe et me met rapidement a rire et il me rejoint et dès que je me calme je lui souris.

T'en fais pas ... je te drague pas et je ne cherche pas à me caser ... je suis plutôt une fille solitaire.

Je bois une gorgée de mon thé et pose ma tasse dans mon évier, ce que je lui disais était vrai, je suis une fille solitaire cependant la solitude peut me peser de temps en temps c'est rare mais ça m'arrive d'envier des couples que je croises dans la rue. Depuis ma relation avec Alex j'ai eu que très peu d'homme, 2 en faite mais c'était loin d'être sérieux surtout pour eux.

JE tourne la tête quand David pose sa tasse dans l'évier et je lui souris, je l'ai fuis, insulté et menacé mais là il est dans ma cuisine, à côté de moi et je n'ai pas du tout peur.

J'aimerais te demander quelque chose, après son hochement de tête je repris, On pourrait être ami? je veux dire quand tu vas quitter mon appartement ca te dirais qu'on ce revoit comme ca pour parler comme on vient de faire

Contrairement à ce que j’avais pu penser, plutôt qu’elle ne croit que je la draguais, elle crut que c’était elle qui me draguait, pensant me rassurer en me disant qu’elle était solitaire. Je trouvais cela dommage pour elle. Aussi pétillante mais elle préférait s’isoler. Parfois elle devait bien s’ennuyer. Je doutais maintenant qu’elle ait beaucoup d’amis hormis ses collègues pour sortir si un jour, par hasard, elle voulait sortir de sa solitude. Mais je pouvais me tromper.
Je la regardai finir sa tasse puis se lever afin de mettre sa tasse dans l’évier qui se trouvait dans la cuisine juste derrière. En faisant cela, elle avait coupé court à la conversation, et ce n’était pas grave, je supposais que tout avait été dit après tout.
Je la rejoignis, posant ma tasse à mon tour, et elle tourna la tête dans ma direction, m’offrant un petit sourire sincère. J’appréciais de la voir comme cela, plutôt qu’effrayé comme quelques dizaines de minutes plus tôt. Je ne savais d’ailleurs toujours pas ce qui lui était arrivé pour qu’elle soit dans cet état. Ca ressemblait fortement à une histoire de harcèlement, par un ex peut-être, ce qui expliquerait pourquoi elle préférait ne pas se caser comme elle me l’avait dit.

« J'aimerais te demander quelque chose. »

Sa demande me surprit mais toutefois, je hochai la tête pour l’encourager à continuer.

« On pourrait être ami? je veux dire quand tu vas quitter mon appartement ca te dirais qu'on ce revoit comme ca pour parler comme on vient de faire »

Je souris légèrement devant sa demande enfantine. Cela me rappelait presque quand nous étions au primaire, quand on demandait « Tu veux être mon copain ? » à un autre enfant avant d’aller jouer avec lui aux pirates ou aux cowboys.

« Bien sûr, pas de soucis, ça sera avec grand plaisir, confirmais-je. »

Je me mis à fouiller frénétiquement dans mes poches pour sortir mon portable.

« Donne-moi ton numéro, comme ça, ça sera plus simple pour qu’on se recontacte. »

A son tour elle sortit son portable alors qu’elle me dictait les chiffres de son numéro à haute voix. J’étais heureux qu’elle me fasse assez confiance pour me donner celui-ci alors qu’avant, elle m’avait fui comme la peste par peur.

IL accepte et je souris encore plus sincèrement, j'ai passé que quelque temps avec lui oui mais je ne sais pas, mon sixième sens me dit que c'est un mec bien. Je me moque un peu de lui quand le vis chercher un peu partout dans ses poches et il finit par sortir son téléphone portable.

Donne-moi ton numéro, comme ça, ça sera plus simple pour qu’on se recontacte


Je sors rapidement mon téléphone de ma poche tout en lui énumérant les chiffres que compose mon numéro qu'il note. J'ouvre mon répertoire et il me dicte le sien que je m'empresse de sauvegarder.
Je lui demande alors de me faire un sourire et le prend en photo pour l'ajouter a son numéro, j'aimais bien avoir les tête avec même si ce téléphone là n'est que celui personnelle. Mon téléphone professionnelle ce mis a sonner et la photo d'un artiste s'affiche je réponds et souris en voyant le visage de David.

Je suis présentatrice radio ... je rencontre certaine personne et là je dois l’interviewer ... on est pas amis sinon ...

Je le vois sourire, je préférais clarifier le point que je ne suis pas amis avec eux, car j'ai connu pas mal de monde qui me parlait en pensant seulement que je les présenterais a un tel.

Alors que j’avais enregistré son numéro, ce fut à mon tour de lui énumérer le mien, qu’elle s’empressa de sauvegarder avant de me demander de faire un joli sourire à l’appareil. Je m’obligeai même si je n’étais pas fana des photos et ainsi, elle pu associer ma tête à mon numéro…
Alors qu’elle rangeait son téléphone, un autre que le mien sonna et elle sortit un deuxième. Je la regardai faire avec curiosité, me demandant pourquoi elle pourrait avoir besoin d’un autre mobile, quand je vis une photo que je reconnus s’afficher sur l’écran d’appel…

« Je suis présentatrice radio ... je rencontre certaine personne et là je dois l’interviewer ... on est pas amis sinon ... »

Je répondis à son sourire quand elle se sentit de se justifier, avant qu’elle ne réponde à cette personne, qui j’avais vu, faisait de la chanson. Je préférai alors m’éloigner, voulant éviter que des bribes de conversation ne me parviennent. Après tout, c’était son job, elle avait des contacts avec des grands du showbiz et j’étais certain que la discrétion devait être de mise.
Tout en m’asseyant à nouveau, je sortis mon téléphone de ma poche et j’en profitai pour envoyer un petit texto à Ella, pour lui demander comment se passait sa garde. Par la même occasion, je lui marquai qu’elle me manquait, une des nombreuses petites attentions, que je savais, elle appréciait grandement. Puis avec un sourire aux lèvres, je rangeai à nouveau mon téléphone. Elle ne me répondrait pas de suite, à moins qu’elle ne soit en pause.

Quand elle revint après avoir mis fin à son appel, nous reprîmes tranquillement notre conversation, le temps se mettant à filer à une vitesse folle. Bientôt, il fallut que je parte. J'étais pressé de voir Ella après sa garde. Après nous être promis de nous revoir bientôt, je passai donc le pas de la porte pour rentrer chez moi.