Je sourie et remet ma mèche rebelle à sa place, il m'écoutait donc, il avait retenue que je préférai le chocolat...

- Je fini mon tour de garde dans 30 minutes...

Je ne me reconnais pas du tout, mais qui suis je ? Je ne suis pas la petite Ella du Royaume Unis ? Non loin de là, après 6 mois à Toronto me voici la Ella 2.0 mais avec encore beaucoup de l'ancienne Ella. Mais ça viendra, je serai une tout autre moi, heureuse et épanouis.

Je le regarde, je le vois un peu flatter, mais aussi désolé, je sens que ça va pas être possible pour aujourd'hui....

Je la vois sourire et ce surprendre elle-même je crois bien, elle remet dans un geste délicat sa mèche de cheveux rebelle et me regarde
 
Je fini mon tour de garde dans 30 minutes...
 
Je souris flatté qu’elle veut que cela soit aujourd’hui et je regarde alors l’heure. Dans 30 minutes je devais retrouver une cliente un peu spéciale qui je dois l’avouer est très très spéciale tellement que je n’ai pas envie d’aller la retrouver.
 
Ça me va,  Je dois juste passer un petit coup de fil à un ami et je serais à vous.
 
Je la vis rougir, je suis moi-même et par moment je ne réfléchis pas aux mots qui sortent de ma bouche, ils sortent c’est tout mais je devrais faire attention à partir de maintenant, je la sens timide, pas à l’aise alors je ferais attention à mes paroles pour ne point la gêner par la suite.
 
Je vous attends ou ? Dehors ou quelque part dans l’enceinte de l’hôpital ?

Il serai a moi ? En voilà une idée saugrenu ! En tout cas pour le moment, on ne va pas mettre la charrue avant les boeufs comme même. Mais je sens aussi que je rougis rien qu'en pensant à ce qu'il pourrait faire si il était à moi... Je laisse mon esprit trop divaguer, je dois me reprendre.

- Vous pouvez m'attendre dans le hall il y a des sièges pour l'attende, je ne serai pas longue...

Et je vais tout faire pour ne pas avoir une urgence dans les pattes... pour une fois je ne me battrai pas pour une opération, j'ai aussi besoin de repos et de temps pour moi. Je le mérite, non ??

Elle me répond du tac au tac et je la laisse vu qu’elle venait de finir d’appliquer le soin dont j’avais besoin pour ma blessure. Je passe dans le couloir rapidement pour voir la jeune femme battu par son mec et je souris la voyant sourire et rire avec surement une de ses amies ou personne de sa famille. JE regarde ma montre et sors de l’établissement et appel alors la cliente que je devais voir, je lui explique gentiment que je ne viendrais pas à notre rendez-vous en ayant un autre qui me plaisait plus à mon gout, bien sur ce dernier détails je ne lui donne point.

Elle se met alors à faire des jérémiades, en me disant qu’elle m’attendait avec impatience etc, mais je ne lâche rien, je ne voulais simplement pas la voir, mon boulot me pèse en ce moment. C’est loin d’être simple d’être appelé à n’importe quelle heure par son boss pour aller divertir et entretenir une donzelle qui se sent seule car elle se sent délaissée par son mari, qu’elle vient de se faire plaquer ou qui tout simplement déteste être seule.

Bien heureusement je finis par pouvoir raccrocher, je regarde le ciel qui s’assombrit un peu et rentre dans le hall du grand établissement blanc qu’est l’hôpital. Je m’assois et attend patiemment Ella, le jeune et joli médecin à qui j’avais dit oui pour un chocolat, car oui c’est bien elle qui a lancé ce rendez-vous, et je crois que cela me fait d’autant plus plaisir car j’ai dit oui par moi-même je ne le fais pas car on m’a dit de le faire, mais bien parce que je voulais le boire ce chocolat avec cette petite brunette toute timide.

Je finis par laisser alors mon esprit divaguer sur le fait que je ne jouerais pas dans le groupe avant un moment mais aussi aux représailles que je risque de subir de mon boss car j’ai osé annuler un rendez-vous avec une cliente importante, et me demande si il va me virer ou pas, ou si il va simplement me forcer à faire des strip tease pour rattraper le tire ou jouer les serveurs en string dans sa dernière boite de nuit. Mais alors que je pensais à cela des jolies gambettes ce posa devant moi, je relève la tête et vois alors le visage doux de Ella. Je me lève et lui propose alors mon bras pour que nous sortions prendre ce chocolat qu’elle aime. Sur le trajet nous menant dans le petit café que j’aimais bien, nous n’échangions guère de paroles, pour sûr, elle était mal à l’aise je le sentais au fait que son étreinte autour de mon bras était crispée, comme ci elle était un petit chaton qui avait grimpé trop haut dans un arbre et qui avait peur de redescendre.

Devant l’établissement je lui ouvre la porte tel un gentleman, et lui tire sa chaise pour qu’elle prenne place, je lui demande alors de patienter juste quelque minutes et part à ce qui servais de bar et passe commande pour elle d’un chocolat dont j’espérais qu’elle apprécierait et un autre pour ma part. Je retourne à cette table ou elle m’attendait et pris place. Je la regardais, regarder la décoration retro de ce petit bar et sourit en la voyant remarquer qu’il n’y avait aucun alcool ici, c’était un bar pour chocolat, thé et diverse boisson sans alcool que porte notre charmant monde.
 

Vous êtes bien installée ?

Je fini mon travail, puis me change, et ne prend pas spécialement mon temps pour le coup, mais je me refais un peu plus présentable, j'avais comme même rendez-vous... J'entends beaucoup, des filles de ma promo parler d'un beau mec, et évidemment elles ne m'avais pas vue, et elle parle de moi. Mais je dois fermer mes oreilles, après tout je m'en fiche de ce qu'elles peuvent dire, elles ne m'ont jamais parler, alors ça ne doit pas me toucher.
Je sors du vestiaire et je pars retrouver Jonhathan dans le hall. Je me place devant lui et il relève la tête. Je lui fais un sourire, et je prend volontiers son bras qu'il me tend et je le suis dans les rues. Nous étions plus que silencieux et ça met encore plus mal à l'aise. Je n'aime pas les silence j'ai toujours l'impression que ça cache quelques choses....

On arrive devant un petit café, et il ouvre la porte pour que je rentre, ensuite il me tire la chaise, c'était un homme très charmant, et très poli. C'est plus que charmant...
Il me laisse pour aller au bar, et je regarde alors la décoration, c'était très atypique et j'aimais beaucoup, je reviendrais peut-être ici, ça changera de mon petit café habituelle.
Il revient et me demande si je suis bien installer, je répond oui avec le sourire.

- Tu ne crois pas qu'on pourrait se tutoyez ?

On devais avoir le même âge à quelque années près, ça me faisait trop bizarre de lui dire vous.

Je fus soulagé un peu qu’elle me réponde oui, souvent je le seul à aimer ce genre d’endroit, c’était beaucoup plus calme qu’un café habituelle, il y a avait différent petit coin, pour lire, être sur internet ou autre, c’était reposant et comme elle passe une journée ou elle doit courir partout je me suis dit que cela pouvait être un bon endroit pour qu’elle prenne un peu de repos.
 
Tu ne crois pas qu'on pourrait se tutoyez ?



Je souris et baissa ma tête un court instant avant de la regarder de nouveau et de tomber dans ses yeux noisette.
 
Bien sur, mais en tant qu’homme bien élevé j’attends toujours que la personne avec qui je dialogue  fasse la demande.
 
Je la vis sourire, je me élevé seule, à coup de série télévisé ou en observant des gars qui vivaient dans un autre milieu que le mien, et puis j’ai appris auprès de cliente comment se comporter sans être un goujat auprès des femmes. Le patron arrive avec la commande que je lui avais demandée et je le remercie grandement avant qu’il reparte tenir son long comptoir en bois. Je pris mon mug entre mes mains et y mis un peu de miel et un sucre avant de mélanger le tout et de sentir ce doux breuvage qui me rappel quelque moment passé avec mon père.

Je sourie, il me fait craquer se garçon, mais je reste sur mes gardes, les beau parleur on en trouve partout... J'espère juste qu'il est vraiment différent.
Le serveur arrive et nous donne alors deux tasses de chocolat. Je sourie rien qu'en sentant la bonne odeur de chocolat chaud. C'est une odeur plus qu'apaisante, je suis une accro au boisson chocolaté.

Je regarde Jonathan qui à l'air complètement ailleurs d'un coup, il est très mignon quand il est perdu dans ces pensées.
Je baisse alors la tête, quand je sens que je rougis, il ne devait pas me voir, je me sens déjà assez godiche comme ça, à chaque fois que je rougis.
Je porte alors la tasse à mes lèvres, même si le breuvage était très chaud, il était excellent.

- Merveilleux...

Je me replonge alors dans les petites journées ou mon père ce rappelait que j’existais et qu’il venait me sortir de mon perpétuelle cauchemar qu’était la vie avec ma mère. Ont partaient ce faire de longues promenade ensemble, et ont allaient dans un petit salon de thé bien sympathique ou l’ont buvaient ce genre de breuvages, pour être honnête ce chocolat est le seul que j’ai gouté à ce jour qui s’en rapproche le plus.
 
Merveilleux...
 
Je sors rapidement alors de ma pensée et je la regarde en souriant puis bu une gorgée à mon tour savourant alors ce gout exceptionnelle qu’a le chocolat. Il est à la fois doux et propose au dénier instant un petit gout amer, du moins pour celui que j’ai commandé pour moi, pour la jeune et douce Ella j’en ai commandé un plus doux, qui réconforte après les durs journées qu’elle doit avoir dans son métier.
 
Tu es une femme épatante …
 
Elle me fixe et baisse rapidement la tête en rougissant ce qui me fit un peu rire mais je me calme pour ne point la gêner d’avantages, mais je ne saurais dire pourquoi je trouvais cela charmant, elle était naturelle, ne jouait aucun jeu avec moi, ne cherchait pas à me séduire ou faire semblant de le faire pour rendre jaloux une tierce personne, elle était juste elle-même.
 
Je te dois du respect tu sais, ton métier est loin d’être simple, soigner et sauver la vie d’un tas de personne, rester calme face à ce que je ne peux imaginer comme situation que tu peux avoir … tu as une très belle vocation …

Je baisse aussitôt la tête quand je sens que je rougis, mais pourquoi il me dit ça ?! Je suis une fille comme beaucoup d'autre...
Je relève doucement la tête et sourie timidement. Il était respectueux de mon choix de carrière.

- Merci... quand j'étais petite je voulais être princesse, mais je n'ai pas trouver de prince, alors je me suis dirigé vers la médecine.

C'était aussi un hommage pour mon grand-père, mais j'étais très attiré par son métier toute petite j'adorai rester dans la salle d'attente et m'imaginer soigner toutes les peluches et les poupées...

- Et toi tu fais quoi à part recevoir des bouteilles à la tête ?

Je l'imagine mannequin, il pourrait l'être, grand beau, bien fait... et un sourire ravageur...

Comme je le pressentais elle baissa la tête tout en rougissant, préférant regarder son breuvage qu’autre part ailleurs dans le café. Je continue de la regarder prenant une à deux gorgées de mon chocolat et je vis qu’elle prit son courage à deux mains et releva la tête pour me regarder.

Merci... quand j'étais petite je voulais être princesse, mais je n'ai pas trouver de prince, alors je me suis dirigé vers la médecine.
 
JE souris c’était mignon ce qu’elle disait, je crois que beaucoup de petite fille aimerais être princesse en grandissant, je ne dis pas toutes les filles car beaucoup s’en moque des histoires de princesse et en grandissant remarque rapidement que hélas les princes charmant n’existe pas, que les mecs sont pour la plupart des machos, qui ne veulent qu’une femme à leur côté pour le sexe, la cuisine, le ménage et bien entendu faire baver ses potes si cette dernière est canon.
 
Et toi tu fais quoi à part recevoir des bouteilles à la tête ?
 
Je reviens à nous, enfin notre conversation et je souris, baissant alors à mon tour ma tête vers ma tasse. Je ne voulais pas lui mentir, elle était honnête avec moi, sincère aussi, mais je ne pouvais pas non plus lui dire ce que je faisais réellement dans ma vie. Imaginez qu’on vous réponde comme dans mon cas présent que je travaille en tant que gigolo, que je donne du plaisir à des femmes qui se sentent seules, ou qui rêves de faire baver ses copines ou rendent jaloux leur maris et que de temps en temps je les accompagne à des soirées car elles refusent d’être seule et que pour cela je suis payé et que aussi il m’arrive de jouer les strip teaseur, ou les serveurs dénudé dans des bars fait pour, avouez que vous sautez pas de joie en apprenant cela, vous prenez vos jambes à votre cou et ne me rappeler jamais. Je la regarde souriant toujours et me prépare à dire ce que je dis toujours.
 

Oh moi !! je cumule plusieurs petits jobs, en ce moment celui qui me passionne le plus c’est celui de baby sitter pour une femme très charmant et gentille, elle a deux petits monstres adorable.

 
Je ne mentais pas, c’est vrai je garde les deux petits monstre de Madame Polloni, j’avais d’autre boulot à côté mais je n’avais pas besoin d’en parler et je ne le ferais pas, je savais très bien changer les sujets quand il le fallait.

Il me fait un sourire mais je me retiens de rougir, je devais m'habituer à se sourire charmeur, si je suis amener à le voir, ce que j'espère, il me ferrait toujours cet effet, alors je dois prendre sur moi.
Il me dit qu'il est baby-sitter, de deux enfants ayant une jolie maman.

Je le fixe, un homme nounou... j'en connais peu et le seul qui le fait dans ma connaissance est celui d'Abigail, deux enfants, ça pourrait correspondre.

- Serai tu attiré par ta patronne pour la décrire avec deux si beau qualificatif ?

Je me met à rire, quand je le vois un peu gêné, et je bois une gorgé de chocolat et émet un petit bruit de délice, il était vraiment excellent se chocolat, je viendrais très souvent ici, ça c'était certaint.

- Si tu aimes ton travail c'est ce qui compte. Et puis travailler avec les enfants, c'est un peu le même métier que moi, même si on le fait différemment, mais le but est le même voir sourire un enfant.

Je la regarde me regarder, surprise d’entendre surement que j’étais une nounou, je le conçois peu d’homme occupe ce poste mais moi si et j’en suis fier. Je me sens un peu bizarre quand elle me demande comme ça si je suis attiré par ma patronne, et elle se met à rire aussitôt et je souris, je dois bien l’avouer, elle m’a surpris sur ce coup-là, je m’y attendais pas du tout à cette question.
 
Si tu aimes ton travail c'est ce qui compte. Et puis travailler avec les enfants, c'est un peu le même métier que moi, même si on le fait différemment, mais le but est le même voir sourire un enfant.
 
Je la regarde buvant un peu de mon breuvage chocolaté et je souris, elle était mignonne quand elle riait et plus on restait l’un en face de l’autre plus elle ce décontracté, je le sentais, elle ce lâchait un peu plus, la preuve avec la question qu’elle venait de me lâcher comme une bombe juste avant.
 
Pour en revenir si je suis attiré ou non par ma patronne, je dirais qu’elle est une très jolie femme, très gentille certes mais elle est ma patronne, je ne la séduirais pas et puis je te suis sur le fait que le plus important et de voir sourire un enfant, juste ce petit geste de leur part peux réconforter une personne qui a passé une mauvaise journée.
 
Je lui souris et la vis alors rougir mais plus ça aller plus elle le maitrisait, hélas pour elle je ne pouvais pas contrôler mon sourire ou le faire différemment, ça reviendrais  alors à faire une grimace et elle éclaterait de rire, ce qui n’est pas mon but. Elle reprit alors une gorgée de chocolat sauf que cette fois il lui en reste sur le haut de sa bouche, je le lui retire avec mon doigt et souris toujours.

Tu avais une belle moustache chocolaté.

Je le regarde, il est un homme honnête... je pourrai vraiment le laisser séduire par lui, mais pour le moment je préfère attendre et le connaitre pour ne pas me lancer dans n'importe quoi comme même...
Je le fixe quand il approche sa main de ma bouche. Il me dit alors que j'avais une moustache avec la mousse de chocolat... Le réflexe débile que j'ai c'est de m'essuyer la bouche et de baisser la tête. Voilà, je dois être rouge comme une pivoine avec ça.... Je me cache derrière mes mains et je les enlève quand je suis sur que je suis moins rouge.

- Tu n 'es pas malin...

Je lui sourie et après l'avoir regarder un moment je change d'axe pour ne plus rougir. Mais Jonathan est vraiment charmeur, et me fait un petit effet, moi qui veut être discret, c'est loin d'être le cas pour une fois.

Elle essuya rapidement sa bouche et baissa plus que rapidement sa tête la cachant avec ses mains.
Je fis une légère grimace, je l’ai mis mal à l’aise, mais j’y pouvais rien, c’était un réflexe mais je pense que je ne ferais plus rien dorénavant pour ne plus la gêner. Je me mis pourtant à rire légèrement quand elle me sort que je ne suis pas malin et je la regarde, c’était sur je n’avais pas choisis la meilleure option pour elle.
Elle m’évite alors du regard et je repris une ou deux gorgées de mon chocolat toujours en la regardant, en l’observant, surtout les traits de son visage, à la manière ou tombe ses cheveux, je m’inspire de tout pour écrire moi, et souvent de jolies demoiselle comme elle.

Si jamais tu reviens ici, oublie pas de dire que tu me connais tu auras des prix certes mais aussi le droit à des dégustations de produits qu’ils ne vendent pas ici.

Je le regarde à nouveau, et je souris mais sans rougir il n'y avait pas de quoi pour le coup.

- Merci... je penses revenir ici, ce n'est pas très loin de l'hôpital ni de chez moi, et c'est un endroit vraiment charmant. Merci de me l'avoir fait partager...

Je bois de mon chocolat et je le fixe avec un regarde timide, mais il m'impressionne ce garçon. Il a un grand côté mystérieux qui m'attire vraiment alors que d'habitude ça me fait peur et j'évite. Mais lui, il dégage un truc que je n'arrive pas trop a décrire pour le moment.

- Jonathan, tu es quelqu'un remplie de mystère....

Je souris quand elle me dit qu’elle reviendra, ça me fait plaisir et puis ça fait connaitre ce petit café qui a beaucoup de charme. Je la regarde buvant mon chocolat doucement pour le déguster gorgé par gorger et je la vois me regarder, ne cachant toujours pas sa timidité, ce qui la rendait craquante.
 
Jonathan, tu es quelqu'un remplie de mystère....
 
Je souris et manque alors de m’étouffer en avalant de travers, c’était bien la première fois qu’on me disait cela, du moins en face. Car oui je garde beaucoup de chose pour moi, je ne crie pas sur les toits que ma mère est une droguée et une alcoolique, que mon père est plutôt célèbre et qu’il a fini par m’abandonner car il supporter plus l’idée de m’avoir eu avec ma mère, que j’ai dû m’élever seule, que suis allez rarement en cours du moins lorsque celle-ci n’était plus gratuite, que j’ai dû de m’occuper de gosses qui frôlaient la prison à force de devoir voler pour survivre comme je le faisais moi-même, que j’ai pris pour boulot celui d’être gigolo pour les aider à entrer dans des écoles pour qu’ils s’en sortent plus tard et que je continue encore aujourd’hui ce boulot bien qu’il me déplaise mais hélas je ne sais rien faire d’autre de mes dix doigts, mis à part la musique mais que je préfère garder cela pour moi.
 

Ah bon !! tu te bases sur quoi pour me dire ça ?

Il me regarde et me demande alors sur quoi je base.

- C'est simple, tu parles très peu de toi, et je sais pas il y a un truc dans ton regard...

Je maintient mes joues rouge, mais je sans qu'elles ne vont pas plus loin. J'arrive à me maitriser.
Je le regarde à nouveau, je voyais bien dans son regard qu'il y avait un autre homme derrière. Il se protège et ça depuis plusieurs années, je le vois.
Un jour, un de mes professeurs m'avait dit que j'avais un truc pour réussir à lire dans le regard dans gens. Mais je sais aussi que parfois je peux me tromper, cependant avec Jonathan je sais que non, cet homme est mystérieux et ça va être compliqué à essayer de le connaitre.

Je garde mon regard dans le sien et sourit

C'est simple, tu parles très peu de toi, et je sais pas il y a un truc dans ton regard...
 
Je souris et reprend une à deux gorgée de mon chocolat, elle avait raison je ne pouvais pas le nier, je ne parle pas de moi, je n’aime pas parler de moi tout simplement car rien de ma vie est passionnante et puis je n’ai pas envie de la voir partir en courant en sachant ce que je faisais. Quand j’y pense j’ai très peu d’amis autour de moi, en même temps très peu de personne accepte le boulot que je fais et le pourquoi je le fais.

Mes yeux ??? Ils disent quoi selon toi ??
 
Je la fixe de nouveau, elle me disait que j’avais un truc dans mon regard mais quoi, je ne montre rien, je laisse la personne qui se trouve en face de moi voir l’image qu’elle veut de moi, par exemple elle pense que je suis mystérieux alors elle me voit que ainsi.

Je plonge mon regard dans le sien, bois un peu de chocolat pour cacher le fait que je rougie.

- Que tu caches beaucoup de chose à ton sujet, que tu n'as pas eu une enfance facile, mais que tu as malgré tout bien grandit. Ils me disent aussi que tu es quelqu'un de bien, sinon je ne serai pas là en face de toi....

Je sourie, son regard il est doux et dur à la fois, mais que quand il le faut je le sens.

- Et puis... je sais que tu parleras quand tu le voudras, après tout on est pas obligé de tout nous raconter de suite, après on aura plus rien à se dire....

Je sourie et fini mon chocolat chaud avec regret il était vraiment succulent.

Je la regarde mon regard dans le sien et elle a beau boire ou ce cacher dans sa tasse je le vois qu’elle rougit.

Que tu caches beaucoup de chose à ton sujet, que tu n'as pas eu une enfance facile, mais que tu as malgré tout bien grandit. Ils me disent aussi que tu es quelqu'un de bien, sinon je ne serai pas là en face de toi .... Et puis... je sais que tu parleras quand tu le voudras, après tout on est pas obligé de tout nous raconter de suite, après on aura plus rien à se dire....

Je souris et ris un peu avant de pousser ma tasse vide un peu plus loin sur la table pour ne pas la faire tomber.

Rien que ça ?? Tu as raison sur le fait que je parlerais de moi seulement quand je le désirerais c'est-à-dire le plus souvent jamais, tout simplement car ma vie est très loin d’être passionnante. Pour ce qui est de mon enfance je n’ai rien à dire à ce sujet, j’ai grandi comme tout le monde, j’ai pas à me plaindre et sur le fait de savoir si je suis un homme bien ou non, j’en sais rien, c’est pas à moi de le dire, mais je me considère pas vraiment comme une bonne personne, pour être honnête si tu savais des choses sur moi tu ne me fréquenterais pas et je ne dis pas ça pour me donner un genre mais parce que c’est vrai.

 
Mon regard est toujours dans le sien, je viens de lui mettre le doute sur ce qu’elle venait de me dire plutôt, je lui souris et la rassurant lui disant que je ne suis pas un serial killer qu’elle a pas à avoir peur de moi avant que le patron m’appelle car il y a un petit soucis avec la machine pour le lait donc je passe derrière le bar et aide sous le regard d’Ella.

Il me confirme le fait que j'ai bien raison sur le fait qu'il parlera que quand il le voudra. Mais il me met le doute, il me fait même peur, en me disant qu'il ne se voit pas comme un type bien. Il plaisante sur le fait qu'il n'est pas un sérial killer, mais ça ne me fais pas spécialement rire. Mais je sourie comme même. Il part aider surement le responsable du café, je le regarde réparer un truc, mais mon esprit s'éparpille il fait son bad boy, mais je sais qu'il ne l'ai pas vraiment, c'est juste un style qu'il se donne.
Mon téléphone vibre, et je souris au message de ma cousine, et lui répond positivement à son invitation. Je regarde l'heure en même temps, et il était déjà bien tard. Je range mon téléphone, et j'attends que Jonathan revienne pour lui dire que je dois partir.
Je l'attends un moment mais il fini par revenir.

- Monsieur est polyvalent à ce que je vois !

Je suis derrière le bar a réparer donc cette machine qui fait un petit caprices et ce qui logiquement devait prendre que cinq minutes ce termine par en faire passer trente minutes.
Une fois réparé et bien entendu testée, je me lave les mains et retourne à ma table ou Ella m'attendait toujours, et personnellement je pensais qu'elle serait partis.


Monsieur est polyvalent à ce que je vois !


Je souris, et m'assois devant elle. Je suis polyvalent, je suis obligé de l'être c'était et est toujours une question de survie pour moi, sans apprendre sans cesse diverse chose, je ne serais pas là aujourd'hui, je serais sûrement mort au fond d'une poubelle depuis bien longtemps, ou mort entre une guerre de gang, mais je n'aurais jamais vu le jour de mes 24 ça c'est sur.


Je m'excuse pour l'attente, je pensais pas qu'elle serait capricieuse comme ça cette machine, et comme je vois que tu as enfilé ton manteau, je te propose de te raccompagner chez toi pour me faire pardonner, du moins si tu es d'accord ?


Je la vis baisser la tête comme elle pouvait le faire depuis notre rencontre et arrivé ici, ainsi elle pouvait cacher ses pommettes qui deviennent rouges, et je souris car c'était charmant à voir. En attendant sa réponse, j'enfile ma veste et part rapidement poser les tasses et bien entendu payer pour les chocolats et laisse un bon pourboire. Je suis de nouveau près d'elle en un clin d'oeil.


Si cela te gênes au moins te raccompagner dans une rue pas loin de chez toi, ça me rassurait de te savoir en sécurité quand je ne serais pas là

Elle accepte que je la ramène chez elle me précisant au passage que le quartier dans lequel elle vit est calme, pas comme le mien, je suis dans un quartier ou il vaut mieux savoir ce défendre si on ce retrouve seul, un endroit ou l'on trouve plus de dealer que de petite supérette et quand j'y pense ça me rappel mon chez moi là bas en Irlande, j'ai grandis dans un lieux comme celui ci. Je lui ouvre la porte tel un gentleman mais peut être aussi car je le fais dans mon boulot. On marche doucement face au vent qui nous mordille un peu, mais même si c'est pas le temps que j'ai par temps normal en Irlande, j'aime, j'aime ce froid, cette neige qu'on peut sentir arriver, c'est un autre monde, avec de nouvelle perspective.

On est silencieux de le temps de notre marche, comme ci on gardait nos forces afin de ce réchauffer et pour ne pas ce changer en statut de glace, du moins jusqu'à ce qu'un tout petit me fonce dedans et tombe en arrière. Je m'accroupis et le remet debout, et tente de lui sécher ses larmes, et je le porte.


Regarde bien partout de hauteur du devrais mieux voir ou sont tes parents.


Il ce calme et regarde et indique une direction, Ella me suit en souriant et on retrouve les parents de ce petit et je souris, une petit mésaventure qui termine bien.