Dormant profondément, je me réveille lentement quand j'entends mon téléphone sonner. Je sors de ma couette tant mon bras, attrape mon téléphone et répond avec ma voix rauque et non réveiller à ma petite soeur. Je me redresse lentement quand elle pleure et ça me réveille rapidement.
J'étais plus que paniquer, je n'aimais pas du tout qu'elle pleure, elle avait assez versé de larmes étant petite.

Elle me dit alors qu'elle a eu un problème avec son chien, qu'il a dut se faire opéré.
Le lendemain, elle débarque chez moi, toujours toute triste, alors je la prend dans mes bras lui faisant alors un gros câlin.

Je lui offre un chocolat chaud, puis on part à la clinique chercher la petite Helfy.
Elle monte dans ma voiture et je la fais rire comme quand nous étions enfant. Nous arrivons devant la clinique, et je me garde. Clara sort rapidement de la voiture puis me croche si elle allait se noyer, je la rassure et nous entrons dans la clinique vétérinaire. On s'avance à l'accueille et ma soeur ne dis plus rien, alors je prend les devants.

- Bonjour, on vient récupérer Helfy.

C’est avec une relative mauvaise humeur que je descends à la clinique. Mon assistante, qui s'occupe aussi de l'accueil, m'avait appelé de bonne heure pour me dire qu'elle était malade et c'était le jour de congés de mon employé, j'allais donc me retrouver tout seul.
Je ne vois pas le temps passer et mon humeur se dégrade d’heure en heure, j’ai eu 3 euthanasies et je déteste ça et un des deux chiens que j’avais opéré hier ne se réveillait toujours pas. Je passe l’heure du déjeuner à faire de la paperasse en compagnie de mon sandwich et vers 17 heures ça commence à se calmer. La salle d’attente est vide et j’en profite pour aller voir ma petite rescapée, ça un peu me remonter le moral.
J'avais dû me détacher hier pour m'occuper d'une petite chienne qui présentait tout les symptômes d'une intoxication. Il fallait agir rapidement dans ces cas là et j'étais plutôt satisfait de mon diagnostic et surtout de mon traitement quand je la vois parce qu'en plus du lavage j'avais quand même du l'ouvrir. Elle ne pète pas encore la forme, mais elle lève la tête quand je m'approche de la cage pour lui donner quelques croquettes. Elle les prend du bout des dents, mais c'est quand même une petite victoire, au départ son pronostic était vraiment très mauvais. Je vérifie la cicatrice et refais son pansement avant de la remettre dans sa cage en  la gratifiant d’une petite gratouille

- Tu t'es bien battue ma belle !

C’est la petite demoiselle qui va être contente. Avec cette journée de fou, je n’avais pas eu le temps de l’appeler, c’est stupide de ma part, elle a du se faire beaucoup de soucis, mais pour maintenant ce n’est plus la peine, elle doit être en route.
J’avais l’habitude des gens qui pleuraient quand ils vous amenaient un animal malade ou blessé mais certains vous touchent plus que d’autres, elle avait l’air de vraiment beaucoup tenir à cette petite chienne. Je referme la porte de la cage quand j’entends le carillon de l’entrée, ce doit être elle. Je retourne à l’accueil et suis surpris, elle n’est pas venue toute seule

- Bonjour, on vient récupérer Helfy.

Je détaille l’homme qui l’accompagne. Plutôt grand, de beaux yeux marron-vert un peu en amande, un regard doux et un sourire … Oli tu es au boulot là ! Je me reprends rapidement en voyant le regard plein d'interrogation de ma cliente

- Euh … Oui oui bien sur, venez  … Ne vous inquiétez pas mademoiselle Forman, Helfy va bien

Je les fais entrer dans ma salle d’examens et m’assois derrière mon bureau. Je leur adresse un sourire, enfin surtout à lui, quand il se présente comme le frère de la demoiselle, puis je leur expose en détail tous les soins que j’avais apportés à Helfy. Ils m’écoutent avec attention, puis je vais chercher la petite chienne que je pose dans les bras de sa maitresse. C’est bien parce qu’il faut gagner sa croute, mais si c’était possible, je me paierais rien qu’avec ce regard entre elle et son animal. Je lui explique les soins post-opératoires mais c’est surtout lui qui est attentif, elle, elle est encore tout à sa joie de voir qu’Helfy était sauvée.

- Si vous avez le moindre souci, n’hésitez pas à appeler ou même à passer à la clinique. Ce serait même bien d’y passer quotidiennement pour que je puisse examiner l’évolution de la cicatrice et refaire le pansement

Ce n’était pas habituel, mais pour le revoir, je voulais bien travailler un peu plus …

Ce n'était pas une secrétaire qui était à l’accueille mais directement le vétérinaire. On avait bien de la chance. Il rassure alors ma sœur qui était totalement remplis de peur. Mais elle et Helfy c'est une grande histoire d'amour, je lui ai offert lors de son 25eme anniversaire et depuis 4 ans, elle ne s'en sépare jamais. Clara était alors rassurer, mais je la connais elle veut avoir Helfy dans ses bras.
Il nous laisse dans son cabinet, et j'essaie de faire sourire ma sœur, mais tous mes efforts restent vain. Clara sourit enfin quand le vétérinaire lui amène enfin sa chienne et la lui met dans ses bras. C'était juste une vraie complicité entre elles, et j'adorai voir ma sœur aussi heureuse.
Le véto commence alors à donner des instructions pour Helfy, ce qu'elle doit manger, ce qu'elle a ou non le droit de faire. J'était très attentif, Clara est dans son petit monde, je la connais par cœur.

- Régulièrement ? C'est à dire... tous les deux jours ?

Si c'était le cas, je pourrai me débrouiller pour emmener Clara ici, mais je vais devoir m'organiser.
Il me dit que tous les deux jours seraient parfait.
Clara relève enfin la tête et regarde le vétérinaire, puis moi et de nouveau Helfy.

- Doug tu pourras m'emmener ? Pour Helfy !

Je souris, ma soeur avait tout entendu d'une oreille, ça lui ressemble bien !

- Oui, je vais m'organiser !

Ca à l'air de faire sourire le vétérinaire, qui ne cesse de me regarder, c'était un peu troublant. Et les paroles de Thomas me revenais en tête.
Nous finissons par partir et Clara est vraiment au petit soin pour Helfy.


Deux jours plus tard, je reviens à la clinique vétérinaire mais sans ma sœur mais bien évidemment avec Helfy, c'était surtout pour elle que je suis revenu.
J'arrive dans la clinique, et je m'annonce à l’accueille.

Je raccompagne mon rendez-vous jusqu'à l'accueil et je tombe sur la petite Helfy ! Ou plutôt sur le frère de sa propriétaire. Il m'avait fait un drôle d'effet quand je leur avais rendu la chienne il y a deux jours, et aujourd'hui il est venu sans soeur, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Habituellement je ne "chassais" pas dans ma clinique, je réservais ça à mes sorties nocturnes dans les endroits où je savais que la pêche serait bonne, mais lui m'avait tapé dans l'oeil

- Bonjour monsieur Forman ! Venez !

Je le laisse passer devant avec la chienne, profitant du trajet jusqu'à ma salle d'examen pour reluquer discrètement ses fesses. Son pantalon n'était pas trop moulant, mais elles avaient quand même l'air bien appétissantes ! J'en ferais bien mon 4 heures ! Je baisse mon regard sur la chienne au moment où il se retourne

- Elle a l'air de bien avoir récupéré ! Je vais l'examiner

C'était moins une ! J'espère que non mais il avait du sentir que je l'observais, j'ai failli me faire griller, il faut que je fasse attention. Je n'ai pas honte d'être ce que je suis, mais si ça pouvait rester discret au niveau de la clinique ce ne serait pas plus mal, les gens ont tellement  de préjugés parfois ... bref.
Je me concentre sur la chienne, je l'examine puis refait le pansement tout en questionnant monsieur Forman à propos d'Helfy, si elle mangeait bien, si elle n'avait pas de difficulté à prendre les médicaments, enfin la totale quoi.
La fin de la consultation approche et je perds un peu de ma concentration quand il s'assoit en face de moi. Je sens son regard insistant sur moi pendant que je remplis la fiche informatique de l'animal. J'ai beau fixer l'écran devant moi, je vois du coin de l'oeil qu'il me regarde et surement qu'il se pose des questions. Je termine et lui adresse un sourire

- Je vous ai fait une ordonnance pour une pommade, ça va accélérer la cicatrisation. Voilà ...

Il saisit le papier que je lui tends et me donne son prénom. J'avais bien réussi mon coup en formulant mon dernier mot d'une façon interrogative. Il s'appelait donc Douglas, je sais déjà une chose sur lui et je ne comptais pas en rester là, mais tout vient à point à qui sait attendre, même si je suis un impatient de nature.

Je n'attend pas beaucoup, avant que le vétérinaire me prenne pour ausculter Helfy. Il me fais signe de passer devant lui, ce que je fais, mais plus j'avance, plus je me sens mater... sensation désagréable, enfin désagréable était peut être un mot un peu fort, mais bizarre.
On est dans le cabinet, il s'occupe de la chienne, et je répond aux questions, Clara m'ayant fait un résumé complet de ces deux derniers jours.
Je fini par m’asseoir devant lui quand il tape des trucs. Je le fixe, me disant qu'il me rappelait quelqu'un... mais je n'arrive pas à mettre la main sur le nom. Je le fixe pour essayer de savoir à qui il me fait penser, mais ça me revient pas et pourtant je sais que sa tête me dis quelque chose. Bon, ça va me revenir. Il termine et je lui souris en retour. Il me donne une ordonnance pour une pommade pour la chienne. Voyant qu'il cherchait une autre façon de m'appeler par automatisme je lui donne mon prénom. Il avait l'air ravie, je ne sais pas trop pourquoi.... Il était peut-être gay, et je l'attirait ? Non, pas possible, tout ça à cause de Thomas, je vais l'engueuler la prochaine fois que je le verrai, je deviens parano moi maintenant.

- Merci beaucoup, docteur Metcalfe. Ma soeur sera ravie de savoir qu'Helfy sera en forme. Elle y tient beaucoup à sa petite chienne.

Douglas me remercie. Je lui fait un signe de la main comme quoi c'était normal, c'est mon métier après tout. Je me lève et passe devant mon bureau pour poser mes fesses contre. Il y a peu d'espace entre celui-ci et la chaise où est toujours assis Douglas, mais je ne suis pas bien gros, et je réduis encore un peu plus l'espace entre nous en me penchant vers lui pour caresser la tête Helfie, assise sagement sur ses genoux, faisant exprès de frôler sa main qui tenait la chienne pour qu'elle ne tombe pas

- Je comprends ... Qui n'aimerait pas une aussi gentille petite bête ?

Je plonge mes yeux dans les siens et je souris. J'ai envie de sourire encore plus quand je remarque qu'il est fortement gêné, c'est tout juste s'il ne rougit pas et je trouve ça très mignon, mais il ne faut pas abuser des bonnes choses, et puis nous n'étions pas seuls et ce Douglas m'avait l'air complètement hétéro, mais qui ne tente rien n'a rien comme on dit

- Viens ici petit coquin !

Nous tournons tous les deux notre tête en même temps vers la porte située dans le fond de mon bureau et voyons un petit chaton venir vers nous en trottinant, suivi de près par Laura mon assistante qui le rattrape et le réprimande doucement. J'avais bien observé Douglas pendant ce temps et remarqué son regard attendri sur cette petite boule de poil, mais qui ne se laisserait pas attendrir par un chaton

- Laissez le Laura, il va finir les consultations avec moi, ça le changera de sa cage

Je lui fais signe de me donner le chaton et attende qu'elle soit sorti de la pièce pour reporter mon regard sur Douglas qui s'était levé entre temps, sans doute que notre proximité devait le déranger. Je ris intérieurement, il avait peut-être remarqué que j'avais tenté une approche et ce n'est pas pour me déplaire, il est perspicace, il va falloir que je la joue finement. Je laisse le chaton escalader ma blouse. Il s'installe sur mon épaule et je le caresse doucement tout en fixant Douglas

- Vous aimez les chats Douglas ? Ce petit orphelin cherche un foyer

Il c'était rapprocher de moi, pour caresser Helfy, c'est une chienne adorable qui adore tout le monde. Je me sens un peu mal à laisse quand il frôle ma main. Je suis peut-être parano, mais j'ai bien l'impression que je lui plaie ! J'en suis sur maintenant quand il en pince pour moi, il me fixait, je n'aime pas vraiment ça. Ouf, un chat me sauve la mise, le cher vétérinaire me propose de le garder avec moi.
Helfy la petite pétocharde, saute de mes genoux et se cache sous le bureau. Je me suis donc levé profitant de cet opportunité pour prendre du recul mais surtout gagné de l'espace entre le médecin et moi. Je suis loin d'être à laisse près de lui, il est un peu bizarre en insistant son regard toujours sur moi...
Le chat saute de l'épaule du docteur à mes genoux et je commence à le caresser. Je ne suis pas vraiment animaux à la base et encore moins chat, mais pourquoi pas, ça me donnera une raison de rentrer chez moi. Quelqu'un m'y attendra au moins, ça sera déjà ça.

- Pourquoi pas ! Mais il faut quoi pour un chat ? Parce que je ne suis pas souvent présent, j'ai beaucoup de travail.... Il serai surement mieux dans une famille avec des enfants qui pourront lui donner plein d'amour.

Douglas s'était rassis pour récupérer la petite chienne qui s'était sauvée sous mon bureau à la vue du chaton et celui-ci saute de mon épaule sur ses genoux. Mais c'est que cette petite boule de poil va m'aider en plus. Ne sachant pas trop quoi faire, il commence à le caresser. Je souris, à peu près certain qu'il va se laisser convaincre, une occasion de plus de nous revoir parce que je ne savais pas si c'était lui ou sa soeur qui allait revenir dans 2 jours pour les soins d'Helfy

- Pourquoi pas ! Mais il faut quoi pour un chat ? Parce que je ne suis pas souvent présent, j'ai beaucoup de travail.... Il serai surement mieux dans une famille avec des enfants qui pourront lui donner plein d'amour.

Il n'avait pas tout à fait tord, quoique les enfants sont parfois, même sans le vouloir, cruels avec les animaux, mais un chat était l'animal de compagnie parfait pour quelqu'un comme lui. Je déduis que s'il s'inquiétait de ne pas savoir s'en occuper parce qu'il était souvent absent, c'est qu'il vit seul, encore une info que j'enregistre précieusement. J'allais me pencher pour récupérer le chaton, mais je ne vais quand même pas lui faire le coup 2 fois, alors je m'abstiens et repose mes fesses contre le bureau, regrettant quand même un peu qu'il ait mis autant de distance entre nous en reculant sa chaise. La petite Helfy qui vient se frotter sur mon mollet me réveille un peu. Je la prends dans mes bras, au moins je ne serais pas tenté de faire des gestes que Douglas pourrait mal interpréter

- Des croquettes, de l'eau et un bac à litière sont indispensable à sa survie et à la propreté de votre intérieur. Après pour ce qui est des caresses et des câlins c'est à voir entre vous

Je ne peut m'empêcher de lui faire un petit sourire charmeur pour accompagner ma pointe d'humour. J'aurais bien continuer sur ce terrain glissant, mais je ne veux pas être lourd non plus, chaque chose en son temps, et puis ce qui est intéressant dans la chasse c'est la traque et l'approche, une fois que vous avez la proie entre vos mains, ce n'est plus le même plaisir, même si cela peut être tout aussi intéressant

- Mais vous n'êtes pas obligé de le prendre tout de suite, de toute façon il doit encore passer 2 ou 3 jours ici pour quelques soins

Je remets la chienne par terre et repasse derrière mon bureau, laissant le chaton maintenant endormi à Douglas. Plus il sera avec lui, plus ça le décidera à l'adopter

- Vous avez encore des questions ?

Croquettes et de l'eau, facile, une litière, ça se trouve sans trop de difficulté... C'est à réfléchir, mais ça me ferrai vraiment une présence quand je rentre, ça pourrai me faire sourire.
Le docteur souris, et ça me met mal à l'aise comme tout ce qu'il peut faire en faite. Je ne me suis jamais fait dragué par un mec... c'est étrange...
Il me dit que le chat doit encore rester quelques jours à la clinique se qui me laisse le temps de réfléchir. Le docteur Metcalfe retourne à son bureau, puis il me demande si j'ai encore des questions.

- Heu... non, je ne crois pas. De toute façon, je sais où est la clinique !

Et maintenant je m'en veux d'avoir dit ça, on dit ceci quand on a envie de revoir la personne. Alors que je ne suis pas du tout intéresser par lui, sa secrétaire à la rigueur, mais lui... oh mon dieu non...
Doug, barre toi.... Je pose le chaton sur la chaise à côté de moi, et appelle Helfy, je lui remet sa laisse et reste debout près à partir.

- Il faut revenir quand pour Helfy ?

Et ce coup si, je verrai pour que ma sœur se libère... Il me fait un peu flipper ce véto.

Ce pauvre Doug, et oui je l'appelle déjà comme ça dans ma tête, a l'air mal à l'aise, je pense qu'il a compris maintenant. Il faut dire que sans être trop lourd, je n'ai pas non plus fait dans la subtilité, mais j'ai pas non plus l'habitude avec les hétéros, entre gays on se reconnait de suite, on sait, il y a des espèces de codes qui font qu'on se comprend. Je sentais chez lui non pas une attirance, mais un petit quelque chose quand même, de la curiosité peut-être

- Heu... non, je ne crois pas. De toute façon, je sais où est la clinique !

Il bégaye et rougit et je ne peux que m'en amuser. Je retiens tant bien que mal un petit sourire, il s'en veut je pense d'avoir dit ça. Il prend délicatement le chaton toujours endormi sur ses genoux et se retourne en se penchant pour le poser sur la chaise. Cette fois je ne peux qu'apprécier pleinement le spectacle de ses petites fesses qui s'offre à moi, et en plus il reste dans cette position pour attacher la laisse au collier d'Helfy, s'il n'était pas hétéro je prendrais cela pour une réponse claire à mes avances. Je me recompose un visage sérieux et professionnel avant qu'il ne me retourne à nouveau, je ne voudrais pas l'effrayer non plus

- Il faut revenir quand pour Helfy ?

Il demande mais c'était clair qu'il n'avait pas envie de revenir, ce sera sans doute sa soeur pour la prochaine visite, mais je ne perds pas espoir, j'ai toujours l'atout chaton dans ma poche

- Dans 2 jours comme prévu mais s'il y a le moindre problème avant n'hésitez pas. De toute façon si je ne suis pas là ou occupé mon collègue vous recevra sans problème

Je voulais le remettre un peu en confiance, lui faire sentir que je n'étais pas trop intéressé, que seul comptait la santé de la chienne. Je lui serre la main franchement et comme tout à l'heure le fait passer devant moi pour le raccompagner jusque l'accueil mais cette fois je m'abstiens de tout regard plus ou moins appuyé

- Ah oui ! Je devrais recevoir d'ici peu les résultats du labo pour avoir la cause de l'empoisonnement, si vous pouviez laissez votre numéro à Laura, juste au cas où nous n'arriverions pas à joindre votre soeur. Au revoir monsieur Forman

Je tourne les talons, fier de moi, j'avais eu une idée de génie là ! Il va être un peu obligé de laisser son numéro maintenant, et j'ai encore mieux, s'il ne revient pas après-demain, je pourrais toujours reprendre contact pour le chaton, je suis à peu près certain qu'il va craquer, tout du moins pour la boule de poil, pour moi ce n'est pas encore gagné, mais j'aime les challenges !

- Dans 2 jours comme prévu mais s'il y a le moindre problème avant n'hésitez pas. De toute façon si je ne suis pas là ou occupé mon collègue vous recevra sans problème.

Bon, je préfèrerais que sa soit un de ces collègues. Ce docteur Metcalfe est peut-être compétant, mais je préfèrerais voir quelqu'un d'autre.

- Ah oui ! Je devrais recevoir d'ici peu les résultats du labo pour avoir la cause de l'empoisonnement, si vous pouviez laissez votre numéro à Laura, juste au cas où nous n'arriverions pas à joindre votre soeur. Au revoir monsieur Forman.

Je ne pouvais pas faire autrement que de m'arrêter à l'entrée pour donner mon numéro, j'aimais cette petit chienne et encore plus ma soeur, je ne pouvais pas faire autrement. Et puis normalement il est professionnel se médecin, il ne devrait pas utiliser mon numéro comme ça...
Une fois fait, je pars avec Helfy, me demandant toujours ce que ce véto cherche vraiment...