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 Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford

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Eastyn Engeham



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MessageSujet: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyLun 13 Avr - 14:56



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Everett & Eastyn


Bon dieu, qu’il avait toujours détester ça. Pourquoi il était là déjà ? Ah oui, parce qu’un très très gros clients les avaient invités, son patron et lui, à ce gala de ‘charité’. Des galas comme ça, il en avait vu et revu dans sa jeunesse. Le genre de soirée douteuse et luxueuse où vous vous faites chier, mais qu’il ne faut surtout pas le montrer. Il faut sourire, serrer des mains et servir des banalités. En soi, Eastyn était en terrain connu c’est vrai, mais de là à dire que c’était un véritable poisson dans l’eau… En plus, dans ce foutu costume trois pièces, il a l’air d’un pingouin. Un charmant pingouin, mais un pingouin quand même.

En moins d’un quart d’heure, il avait croisé au moins dix connaissances à ses parents et il ne s’étonnerait même pas de voir débarquer sa grand-mère. Cela l’arrangerait d’ailleurs, il irait se planquer dans un coin avec elle et il discuterait toute la soirée. Ça ferait passer le temps, ça rattraperait le temps perdu avec elle et ce serait parfait. Mais il savait que ça ne pouvait se faire, car sa pauvre mamy était actuellement terrassée par une bronchite. Quoi qu’il en soit, il était temps de prendre un verre de mousseux sur un des plateaux qui passait et de trouver la seule personne ici, avec qui il apprécierait de converser. Autrement dit, son patron qui l’avait tiré ici.

Être grand à l’avantage qu’il ne fallut que deux minutes pour repérer l’homme qu’il cherchait. Il fallut en revanche au moins cinq minutes pour l’approcher. « Bonsoir, monsieur Bradford. J’ai bien cru que vous m’aviez abandonné dans la fosse aux lions. » dit-il avant de boire un coup de sa coupe et de retenir une grimace. Et en plus, c’est dégueulasse. « Dois-je vous dire à quel point je suis ravi d’être ici ? »


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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyLun 13 Avr - 16:26


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les affres du métier sont parfois bien insupportables...
Si Everett aimait tant son métier, c'est parce que pour lui, une maison c'était un sanctuaire, un refuge, un lieu où l'on peut se retirer du monde pour s'enfermer dans sa bulle à soi, qui reflétait tellement de choses sur vous sans en avoir l'air. Et si pour le moment il se contentait de vivre dans un loft qu'il avait retapé lui-même avec l'aide de son père et son frère, un jour il l'aurait aussi, sa maison à lui. Les plans étaient déjà dessinés depuis des années, c'était même l'un des premiers qu'il avait pu faire une fois son diplôme obtenu. Une belle maison à un étage, avec un jardin, si possible situé sur une colline pour avoir une magnifique vue sur la ville et le lac. Car même s'il était l'éternel célibataire de la famille, il espérait bien un jour en avoir une à lui malgré tout mais bon, pour ça, encore fallait-il qu'il finisse par accepter qu'il ne serait jamais heureux qu'avec un homme. Mais ça, c'est une toute autre histoire pour le moment alors revenons-en à nos moutons.

Ce soir pourtant, il allait devoir se faire violence car l'un de ses plus gros clients -de ceux qui signent des chèques à plusieurs zéros sans sourciller- tenait à sa présence lors d'une soirée de gala caritative organisée par ses soins. C'était certes une occasion en or de faire parler du cabinet auprès de potentiels futurs clients tout aussi fortunés, mais ça voulait surtout dire supporter toute une soirée de sourires forcés, de courbettes et faux-semblants, en somme, ce qu'il détestait par-dessus tout. Mais pas le choix, s'il voulait conserver Dalton comme client, il faudrait passer par là. Et pour que le tout soit un tant soit peu plus supportable, il avait demandé à Eastyn de l'accompagner. Après tout, c'était l'un de ses meilleurs employés et ça ne gâchait rien qu'en plus il était plutôt agréable à regarder. Ça évidemment, il n'irait pas lui dire mais puisqu'il ne se passerait sans doute jamais rien entre eux, au moins il pourrait se rincer l’œil ce soir car il pariait qu'en costume, il était encore plus séduisant. Oui oui, avoir le béguin pour son employé ça n'était pas l'idée la plus lumineuse qui soit mais que voulez-vous, le cœur a ses raisons que la raison trouvait vraiment tout à fait à son goût…

Depuis son arrivée, il n'avait eut de cesse d'échanger des banalités avec les autres invités qu'il avait pu croiser avant d'enfin pouvoir attraper une flûte de champagne à la volée. S'il voulait survivre à cette soirée, il aurait besoin d'alcool c'était essentiel même si ça pourrait être aussi à double tranchant, s'il buvait trop et ne parviendrait plus à maintenir le masque de politesse en place. Mais on en était pas encore là et il allait avoir une petite trêve à présent, puisque la voix de l'autre homme se fit entendre à ses côtés. « Bonsoir Eastyn. Je ne vais pas mentir, l'idée m'a effectivement effleurée. » admit-il en esquissant un léger sourire. Ce costume lui allait vraiment bien… « Pas nécessaire non, votre visage s'en charge déjà très bien pour vous. » fit-il remarquer en buvant lui aussi quelques gorgées de son verre. « Mais il faut savoir faire des compromis parfois. Après avoir vu Dalton et fait acte de présence, on pourra s'en aller. »
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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyLun 13 Avr - 16:51



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Une fois en compagnie de son patron, Eastyn avait au moins le sentiment d’aller un peu mieux. En revanche, il réprima très fortement l’envie de lui jeter un regard noir, quand il lui dit qu’il avait pensé à ne pas venir. Charmant… Il l’aurait donc lâchement abandonné ici au milieu des autres pingouin. « Heureusement, dans votre grande bonté, vous êtes venu me sauver. » Lance-t-il avec un sourire amusé. « Joli costume, monsieur. Hugo Boss, non ? » Complimente-t-il alors. Il faut dire qu’à force d’avoir été trainé dans des boutiques, il connait probablement la marque et la coupe de tous les costumes de la soirée. Et d’ailleurs, pas mal de monde fait d’horrible faute de goût.

Se retournant vers son patron, il hausse ses épaules avant de lui répondre. « Pourtant, je vous jure que je fais un effort. J’essaie de paraître blasé, mais pas mécontent. Décontracté et légèrement ouvert à la discussion, mais suffisamment renfrogné pour ne pas avoir à saluer tout le monde. » Il reprit une gorgée de champagne, puis un petit four sur un plateau qui passait. En espérant que la nourriture soit meilleure que la boisson. « Il me tarde de le revoir. Sa compagnie est des plus agréables et sa conversation charmante… » Ironie ? Oh oui, sans doute un peu, mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Il était peut-être un des meilleurs employés de la boîte, il aurait préféré qu’on ne l’invite pas. « Oh mon dieu… Madame Williamson est toujours vêtu aussi vulgairement… C’était déjà l’enfer il y a dix ans, mais là… Et l’âge n’aidant pas. Doux Jésus… » Dit-il en s’apprêtant à manger son petit four, avant de s’arrêter dans son mouvement.

Oui… il n’avait jamais parler de sa glorieuse famille à son patron. Et maintenant qu’il y pensait, ce serait peut-être l’occasion. Pour se donner du courage, il enfila son petit four dans sa bouche et le callant dans sa joue, il dit : « Y’a un truc que je dois vous dire, monsieur… C’est que mes parents… » Et quand on parle du loup. Voilà que monsieur et madame Engeham en personne se dirrigeait vers eux, tous sourires et faussetés personnifié. Si bien qu’Eastyn avala de travers ce qu’il avait en bouche et commença sérieusement à manquer d’air. Toussant et virant au rouge tomate sous l’effort, il en lâcha son verre.



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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyLun 13 Avr - 17:56


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les affres du métier sont parfois bien insupportables...
Il s'amusait de voir la réaction de son cadet lorsqu'il confessa avoir pensé un instant le laisser ici tout seul. Il ne l'aurait pas fait, pas alors que c'est lui qui l'avait forcé à venir là. Ça ne se faisait pas et ça n'était pas son genre, il était quelqu'un qui pensait aux autres et tenait sa parole, hors de question donc d'avoir fait une telle chose. Sans compter qu'il ne voulait pas prendre le risque d'altérer la relative bonne entente qu'il entretenait avec Eastyn depuis le début de leur collaboration au cabinet. « Je ne l'aurais pas fait, je ne suis pas de ceux qui ne tiennent pas leur parole, vous devriez le savoir. » se défendit-il auprès du jeune homme avant de lentement hocher la tête à ce que ce dernier ajouta alors. « C'est exact oui, bon œil Engeham. » dit-il en esquissant un autre sourire. Pourquoi est-ce qu'il se sentait si fier qu'il ait su savoir ça, alors que ça n'avait aucune importance en soi ? Peut-être parce que ça voulait dire qu'il l'avait détaillé du regard pour s'en apercevoir et que ça, ça lui faisait plaisir à notre pauvre bougre.

Tous les deux étaient en représentation ici, à faire tout pour sembler être heureux de se trouver là dans ce sérail de hauts personnages et en effet, Everett pouvait voir à son visage que l'autre homme n'était pas vraiment à même de dissimuler le véritable fond de sa pensée. Compréhensible vu que lui aussi n'avait qu'une envie, celle de partir, mais encore une ou deux heures à souffrir maximum, une fois qu'ils auraient été vu par leur client, ils pourraient tous deux filer sans demander leur reste. « Heureusement qu'avec moi vous n'avez pas à réfléchir autant, ou alors vous cachez mieux votre jeu. » ironisa-t-il une seconde, sur un ton taquin. Car c'était l'impression qu'il donnait lorsqu'il lui parlait et il espérait bien qu'il n'avait pas tapé à côté, sans cela, il serait blessé et vexé d'ailleurs. Il était un patron plutôt cool selon lui, qui n'était pas sur son épaule en permanence, qui lui faisait confiance et le laissait s'affirmer aussi, accessible et qui ne pensait pas qu'à faire du chiffre. « Je sais qu'il n'est pas vraiment parmi les êtes humains les plus agréables mais si on veut continuer à travailler, son mécénat est nécessaire. » lui rappela-t-il, portant son regard sur une femme qui semblait attirer l'attention de son employé à présent et qui en effet, défiait la bienséance avec sa tenue. Ce que les gens faisaient parfois en sachant que leur fric musellerait toutes critiques faite de vive voix ou démontrée ostensiblement…

Reportant son attention vers Eastyn lorsque ce dernier reprenait la parole, Everett fronça les sourcils, ne voyant pas vraiment pourquoi il parlait subitement de ses parents et fut encore plus préoccupé en le voyant soudainement s'étouffer avec son petit four. Lui assenant des petits coups de main dans le dos pour l'aider à déloger le met coincé dans sa gorge, il voyait son visage prendre une teinte de plus en plus inquiétante. « Je sais que vous voulez partir d'ici mais de là à le faire en ambulance, vous abusez Engeham. » dit-il alors qu'il tentait toujours de l'aider à se remettre, ne remarquant pas que les parents du jeune homme étaient à présent à la hauteur de leur position, les observant tous les deux.
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Dernière édition par Everett Bradford le Dim 19 Avr - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptySam 18 Avr - 12:02



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Everett & Eastyn


Eastyn avait bien conscience qu’il avait de la chance de travailler pour Everett Bradford. Peu d’employeur, des souvenirs qu’il avait en tant que stagiaire, était aussi ouvert et peu porter sur le fait de mettre la pression à leurs employés. Néanmoins, il aimait bien taquiner les gens et ce soir, il n’avait que son boss sous la main. « Oh mais je le sais. J’avais juste envie de vous taquiner un peu. Autant s’amuser quand on est obligé de faire le pingouin, non ? » Et en profiter aussi pour détailler son patron, à qui le costume va décidément fort bien. Il n’était d’ailleurs pas peu fier d’avoir reconnu la marque du costume. « Excellent choix, il sied fort bien à votre morphologie. Et la couleur est impeccable. » Il aurait un peu de mal à l’accepter par la suite, mais il parlait effectivement chiffon avec son patron. Comme quoi, tout arrive.

Eastyn en était à afficher l’air qu’il affichait toujours, dans ce genre de circonstance et ce depuis qu’il avait l’âge d’y assister. Et surtout l’âge de comprendre à quel point c’est futile et barbant. Autant dire que ses parents ne seraient pas surpris de le voir si bien tiré la tête. Il esquissa un sourire en direction de son patron avant de lui répondre : « Je vous rassure, avec vous je suis au naturel. Je ne peux effectivement pas dire que notre relation nécessite que je joue la comédie. Mais ce monde ci… Enfin bref. » Ce monde-là, il pensait l’avoir quitté pour de bon à dire vrai. Après tout, le fils rebelle et homosexuel, on préférait ne pas l’afficher. Eastyn ne put qu’acquiescer aux paroles d’Everett. Il savait bien qu’un mécénat de cette envergure était nécessaire, mais malgré tout, il était entier dans son caractère et ne mâchait que rarement ses mots. Il avait assez fait semblant dans sa vie. « J’en ai bien conscience. Mais peut-être auriez-vous dû prendre quelqu’un d’autre que moi pour venir ici. Bien que je sois également conscient qu’il a dû vous suggérer avec force et conviction que ce soit moi qui soi ici. Témoigne de son appréciation de ma personne, la main aux fesses qu’il m’a collé à la dernière réunion. » Pas qu’en soi, il ferait un esclandre pour cela, mais ça le mettait dans une situation tout de suite moins agréable.

Le jeune homme en était à devoir annoncer à son patron, qu’il était de la haute, afin de parer aux éventuelles rencontres datant de cette époque. Sans se douter que c’était sa mère et son père qui allaient arriver. Ainsi, alors que ces derniers arrivaient dans son champ de vision, cela contribua à sa suffocation. Il aurait bien rit à la remarque de son patron, s’il n’était pas en train de mourir pour de bon. Se rattrapant finalement avec l’aide de ce dernier, il parvient à faire passer le maudit petit four dans son œsophage, plutôt que sa trachée. Inspirant de grandes goulées d’air, il se tenait au bras d’Everett, l’autre main sur un genou. Plus jamais, il ne mangerait d’œuf mimosa. « Merci… » dit-il avant d’essuyer les larmes qui lui étaient coulé des yeux avec sa main. « Tu as toujours eu le don de te faire remarquer, fils. » Un frisson désagréable lui parcouru l’échine. C’est fou comme une personne peut vous faire un tel effet. Se redressant et faisant face à ses parents, il esquissa un faux sourire. « Père. Mère. Quelle joie… » Allez crever en enfer et vite.


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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyDim 19 Avr - 21:59


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les affres du métier sont parfois bien insupportables...
C'est vrai que comme patron, Everett faisait heureusement partie des ''bons'', vu qu'il se souciait vraiment de ses employés et que le profit n'était pas sa principale préoccupation. Évidemment, il fallait y penser (sans ça, plus de cabinet) mais ce qu'il voulait et ce qu'il s'était assuré de bien faire comprendre à ses employés et collaborateurs de tous poils, c'est que son but c'était d'offrir la maison idéale à tous ses clients. Celle qui serait leur refuge, leur havre de paix et le réceptacle de leurs bonheur. Je sais, je sais. Un peu fleur bleu tout ça comme vision du métier mais il avait compris que c'était des choses comme ça qui rendait la vie pleine de sens, pas qui a le plus d'argent ou je ne sais quoi. Être assuré d'avoir un toit au-dessus de sa tête déjà, mais surtout que ce dernier soit comme on se l'était imaginé, c'était encore mieux. « Un très charmant pingouin dans ce cas. » se permit-il de faire remarquer avant de se sentir quelque peu rougir avec la remarque que le jeune homme fit sur son costume. « Pas la peine de me flatter, vous travailler déjà pour moi. » contra-t-il en esquissant un léger sourire, plaisantant lui aussi à sa façon, même s'il était quelque peu troublé par de tels compliments venant de sa part, même si bien entendu, il ne l'admettait pas.

La discussion se poursuivant entre eux alors qu'autour d'eux les autres en faisaient de même, créant un certain brouhaha de fond qui devenait vite agaçant, surtout quand on a l'habitude d'un certain calme au quotidien comme c'était son cas. Mais il fallait se faire violence ce soir, pas le choix. Sourire et minauder, graisser des pattes et paraître intéressé par des histoires qui en tant normal seraient des plus soporifiques pour lui. « Vous me rassurez en disant ça. » admit-il, même s'il n'en avait jamais réellement douté jusque là. « C'est un monde à part, ça je vous l'accorde. » Rien de ce qu'il appréciait, mais bon, c'était peut-être un préjugé qu'il avait, de sa propre admission. Après tout, s'il y était né, il en serait sûrement différemment. Écoutant ce qu'Eastyn dit ensuite, il hocha à peine la tête quand ce dernier suggéra que sa présence avait été suggérée à ses côtés par leur client et il tomba des nues en apprenant que celui-ci avait eut un tel comportement avec le jeune homme. Sans compter une légère pointe de jalousie. « J'ignorais ce dernier détail et vous auriez du m'en parler plus tôt. Nous avons besoin de mécènes certes, mais pas de ceux qui pensent que leur argent leur sert de passe droit. » Ça pour sur, s'il avait su ce qui c'était passé, il ne serait pas venu ce soir et aurait encore moins forcé ce pauvre Engeham à en faire de même. Il aurait bien trouvé une excuse à servir à leur client, il savait se montrer persuasif quand il le fallait.

Par conséquent, à présent qu'il savait qu'un tel incident s'était produit, il n'en comprenait plus l'envie de son employé d'être partout ailleurs plutôt que là, sans bien entendu, connaître la véritable raison pour laquelle l'autre homme n'appréciait guère ce genre de soirées. Ce qui lui fit user d'un certain humour noir lorsque Eastyn se mit à s'étouffer avec le petit four qu'il venait de se coller dans le gosier. C'était une chose de vouloir s'éclipser mais de là à le faire sur une civière… Everett l'aidait donc tant bien que mal à faire passer le tout avant d'en arriver à lui faire une manœuvre d'Heimlich, focalisé sur son plus jeune compagnon et non ce qui les entouraient, ce qui expliquait pourquoi il eut un nouveau choc en entendant un autre homme, appelé Eastyn fils. Il savait très peu de chose sur la vie privée de son employé, car de son propre aveu, il ne voulait pas en parler et lui n'avait pas insisté pour en savoir plus. Mais là, vu l'allure et l'attitude se dégageant de cet homme, il commençait à sérieusement se demander tout ce qu'avait pu lui cacher Eastyn de ce côté là. « Bonsoir, Everett Bradford, enchanté Madame et Monsieur Engeham. » se contenta-t-il de dire, histoire de ne pas avoir l'air de découvrir leur existence à l'instant et de casser cette atmosphère devenue soudainement plus que glaciale. Bien loin de l'aura chaleureuse et amicale qui se dégageait du beau brun habituellement.
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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptySam 2 Mai - 21:12



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Lorsque son patron l’informa qu’il n’avait pas à le complimenter, parce qu’il travaillait déjà pour lui, Eastyn lui décrocha un sourire amusé et aimable. « J’en ai bien conscience. Mais vous savez, je pars du principe qu’on ne fait jamais assez et qu’on ne reçoit jamais assez de compliment dans une vie. Surtout quand le compliment est vrai. Ce qui n’est pas monnaie courante dans ce genre de société. » De son côté, les compliments effectués plus tôt étaient sincères. De là à dire qu’il trouvait son patron à son goût, il n’y avait qu’un pas. Et même si c’était le cas, il ne le ferait pas ouvertement savoir ce soir. Un autre jour peut-être, quand ils seraient seuls et qu’ils ne risquaient pas de se donner en spectacle. Comment ça, il avouait par là-même que son patron lui plaisait ? Au point où il en est après tout.

Un monde à part… Oh ça oui. Et il n’était pas fâché, de l’avoir quitté, même en si mauvais termes. Après tout, quitter un monde pareil, c’est comme arracher un pansement. Vite et sans hésitation, c’était comme ça qu’il fallait le faire.  Dommage que cela lui coûte toute sa famille, mais au final, il avait conservé une relation avec la seule personne qui le mérite : sa grand-mère. Eastyn venait aussi d’expliquer, pourquoi il n’appréciait pas leur mécène, mais il ne s’imaginait pas que cela blesserait son patron qu’il se soit tût. À cela, il haussa les épaules avant de prendre une gorgée du mauvais champagne qu’on leur servait avant de répondre : « Des gens comme ça, il y en a partout et je n’avais pas envie de vous mettre dans l’embaras. Je ne m’attendais cependant pas, à ce que Dalton, avec sa femme et ses enfants, me colle la main au fondement. Ce genre de personne… enfin voilà. Il n’est pas donné à tout le monde d’assumer d’être homosexuel, mais dans ce cas… j’apprécierais qu’on laisse mes fesses tranquilles. » Non pas que cela ne soit pas quelque part flatteur, mais quand même. Surtout que le Dalton en question n’était absolument pas son genre et qu’il le trouvait déjà détestable avant ça.

Peu avant, il parlait de ne pas mettre son patron dans l’embaras… C’était râté. Voilà qu’ils faisaient face de concert à ses parents. Sa mère qui le dévisageait de son air pincé et réprobateur. Son père qui le fusillait du regard, en ne cachant pas son dégout pour sa personne. Oh, Eastyn savait ce qui se tramait dans la tête de son père, mais il attendait que le venin sorte de sa bouche. Le patriarche Engeham jaugea son patron d’un air dédaigneux avant de lancer l’offensive. « Ton nouveau petit ami, je suppose ? Tu préfères les prendre plus âgés pour t’entretenir ? » Eastyn retient une furieuse envie de coller un poing rageur dans la face de son homophobe de père avant de répondre : « Vous savez père, que ce n’est pas parce que je suis pour les hommes, que tous les hommes que je côtoie passe dans mon lit ? Regardez, vous êtes là et pourtant, je ne vous saute pas…» Un cri étouffé par la main de sa mère devant sa bouche l’informa qu’il avait peut-être était un poil trop loin dans sa répartie. « Monsieur Bradford, ici présent, est mon patron, père. Au cas où l’information, vous intéresserait. »



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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyDim 3 Mai - 15:45


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les affres du métier sont parfois bien insupportables...
Bien entendu, pour lui qui avait toujours défendu le fait qu'encourager était bien plus positif et productif que critiquer, ce que venait de dire Eastyn était vrai. Les compliments, surtout ceux sincères, devenaient monnaie rare en ces temps où tout ou presque n'était que façade. « Je crains que de nos jours cela ne se limite plus à ce genre de cercle de personnes, hélas. » Un constat qu'il faisait de son côté et qui l'affectait quelque fois. De nos jours, tout était question de paraître, d'apparences, de l'image qu'on renvoyait au monde même si celle-ci n'était qu'un mirage pour donner l'illusion d'exister autrement que par sa simple présence en ce bas monde. Était-ce parce qu'il avait une bonne décennie de plus qu'il voyait cela avec plus de sévérité et d'amertume ? Peut-être bien, mais là n'était pas le débat pour le moment. Ils étaient là pour développer un potentiel réseau de nouveaux clients, pas pour discuter sur la dépravation de la condition humaine à ce jour.

Devoir renoncer à certaines relations parce qu'on ne rentre pas dans le cadre qu'on veut vous imposer, c'était regrettable. Surtout venant de la part des personnes qui sont censées vous aimer de manière inconditionnelle de base. Évidemment, puisqu'il ignorait ce qui avait pu arrivé à son employé concernant sa famille et son orientation sexuelle, pour lui ce que son cadet disait était simplement un constat de plus. Mais avec ce qu'il venait de lui dire du comportement de leur cher bienfaiteur envers lui le révulsait. D'une part parce que oui, il était en quelque sorte jaloux qu'un tel geste ait pu se faire car il en pinçait pour lui même s'il ne se l'avouait toujours pas de façon consciente. Mais c'était avant tout une rage interne de voir que pour certains privilégiés, la dignité et la décence n'avait plus la moindre valeur. C'est là qu'il était bien heureux de vivre au Canada et non aux États-Unis, vu leur actuel président, il deviendrait fou de voir un tel bouffon au pouvoir. « Ça n'est pas me mettre dans l'embarras, le bien-être de mes employés n'est pas source de malaise et ne devrait jamais l'être. » contra-t-il avant de l'écouter porter une attaque sans le savoir à son égard. Bien sûr, Eastyn ignorait que son patron était dans cette situation là, il ne pouvait donc pas lui en vouloir pour une telle remarque, mais cela le blessa malgré tout. Il avait mis le temps pour comprendre qu'il préférait les hommes, mais est-ce que cela faisait de lui quelqu'un d'aussi détestable que Dalton de ne pas l'assumer ? Il ne voulait pas chercher la réponse à cette question pour le moment, se doutant que celle-ci ne finisse par aggraver son cas encore plus au final.

Pour le coup, la distraction offerte par son jeune collaborateur chassa ses réflexions, laissant un semblant de badinage revenir entre eux mais l'on pourrait dire que c'était le calme avant la tempête qui s'avançait vers eux. En effet, les parents d'Eastyn arrivaient à leur hauteur et le moins que l'on puisse dire c'est que l'ambiance devint tout de suite quasi glaciale. Il n'était pas accoutumé à le voir réagir ainsi, si froidement alors qu'il connaissait un visage plus affable à son employé. Se présentant par pure politesse et comme il convenait de le faire en de telles circonstances, Everett tomba une nouvelle fois des nues suite à ce que venait de dire le père. Il le prenait pour le petit ami de son fils ? Deux choses qu'il en déduisit, le paternel ignorait qu'il travaillait pour lui et qu'ils ne se parlaient plus. Restant le plus neutre possible pour l'instant, ne voulant pas aggraver la situation plus amplement, il retint un certain rictus satisfait face à la répartie dont le jeune homme venait de faire preuve face à son père. Lui vint soudain une idée folle, complètement dingue quand on le connaît, lui qui est habituellement la voix de la raison et de la discrétion. Se rapprochant d'Eastyn et lui glissant la main sur son postérieur, le geste même que leur mécène avait proféré contre lui dans un autre contexte, il échangea un sourire entendu avec lui avant de croiser le regard du paternel. « Pour le moment en tout cas, nous n'avons encore rien officialisé. Vous savez, histoire de profiter du côté lune de miel des débuts. » lança-t-il en arborant un sourire mielleux, espérant que le plus jeune le suivrait dans son numéro de bluff.
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Dernière édition par Everett Bradford le Mar 5 Mai - 9:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyLun 4 Mai - 1:29



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Pour peu, ils en viendraient à refaire le monde et du point de vue d’Eastyn, ce n’était jamais synonyme que d’une seule chose : la soirée devenait longue et ennuyante. Pas du point de vue de la compagnie que lui apportait son patron – de côté-là, il était très heureux – mais vis-à-vis du contenu de la soirée. Et en plus, ça devenait vraiment bruyant. Alors… le bruit, les gens, le champagnes mauvais et les petits fours d’une qualité douteuse… cela devenait beaucoup. Heureusement qu’il avait un patron relativement très ouvert d’esprit avec qui parler de tout, parce que sinon, il se jetait de la tour. Parler de tout certes, mais il regretta presque d’avoir informer Everett du comportement déplacer de leur mécène. Parce que clairement, il voyait la colère dans les yeux de ce dernier. Au moins, il savait qu’il pouvait compter sur son patron si jamais ça devenait intenable, mais quand-même. Il aurait peut-être dû l’en informer plus tôt… ou plus tard… ou jamais en fait. « J’en prends note et je tâcherais soit, de me taire à jamais la prochaine fois, soit de vous en informer. » Tout en sachant qu’avec sa grande gueule notoire, l’option numéro deux serait sans doute plus plausible. Pour le reste, n’ayant aucunement conscience d’éveiller l’intérêt de son patron – et n’ayant pas la moindre idée de ses préférences sexuelles – Eastyn ne pouvait savoir qu’il l’avait blessé. C’est ça d’être un peu trop franc et grande gueule.

Eastyn et Everett en étaient rendu à affronter le politicard paternel, aussi coincé du cerveau qu’il en était frigide. C’était à se demander comment il avait été conçu… Mais soit. Le fils aurait voulu se barrer en claquant la porte, mais par égard pour son patron, il ne le ferait pas, préférant donc affronter son père. Par contre, il ne s’attendait absolument pas, à ce que son patron vole de cette façon à son secours. Dès lors, il dû faire un effort surhumain pour ne pas paraître surpris et déstabiliser par le fait de sentir sa main sur ses fesses. Echangeant un regard et puis un sourire entendu, Eastyn glissa sa main dans le dos d’Everett jusqu’à sa hanche. Le regard noir de sa mère ne lui fit ni chaud, ni froid. Quant aux yeux de son père qui lançaient des éclairs, ne le surpris pas. « Au moins, vous pourrez dire que vous avez eu la primeur de l’information, père. Maintenant, si vous voulez bien nous excusez, nous ne voudrions pas que notre compagnie ternisse votre si remarquable image de politicien frigide et conservateur. Bonne soirée, chers parents. Tu viens, mon cœur ? » Dit-il avec un parfait détachement, prenant son patron par la main.

Avant de faire volte face pour de bon, il ajoute. « Ah et le champagne est atrocement mauvais, je vous préviens. Quant à me faire entretenir… ce n’est pas vous qui m’avez appris ça ? » Et sur ces bons mots, il s’éloignait de ses parents et d’une bonne partie des invités. Une fois assez loin, il lâcha son patron, histoire de ne pas le mettre plus dans l’embarras. « Eh bien Everett, quand vous décidez de sauver quelqu’un, vous n’y aller pas de main morte. » Plaisanta-t-il histoire de réchauffer l’atmosphère. « Merci d’ailleurs… Je suppose que je vous dois une explication ? » soupire-t-il en passant sous silence le fait qu’il avait été très perturber de sentir son patron si proche de lui, mais pas en mal, bien loin de là.


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Everett Bradford



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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyMar 5 Mai - 10:49


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Les soirées de gala n'étaient pas connues pour être des événements distrayants et dont l'ambiance était festive. Loin de là même, c'était plutôt d'un ennui monstrueux mais tout le monde présent prétendaient le contraire pour le bien des apparences (encore et toujours). Eux-mêmes n'échappaient pas à cela mais il fallait bien faire en sorte de continuer à faire tourner le cabinet en s'attirant quelques sympathies de la part de riches mécènes qui avec un peu de chance, avaient envie de s'acheter un semblant de bonne conscience en finançant un projet par ici ou par là. Pas véritablement comment il préférait travailler mais comme pour toute chose, il y avait le bon et le mauvais, les deux étant intriqués il fallait bien faire avec. Et lui qui semblait au moins autant haïr ces soirées que son employé ici présent, se réjouissait bien de sa présence pour au moins rendre cette mascarade supportable. Mais s'il avait su ce qu'avait eut à subir Eastyn de la part de Dalton, il va s'en dire qu'il ne l'aurait pas forcé à lui tenir compagnie. « Pourquoi je sens que vous avez d'ores et déjà choisit la seconde option? » avança-t-il tout en plissant légèrement les yeux tout en le dévisageant. S'il est vrai qu'il ne connaissait que très peu de choses sur sa vie personnelle, Everett avait appris à cerner le caractère inhérent du jeune homme et vu ses propos depuis son aveu, il n'était pas difficile pour lui de savoir que ce dernier regrettait de lui en avoir fait part. Un sujet dont ils reparleraient en privé un autre jour car il n'allait pas laissé passer cela ainsi, une question de principe pour lui en tant que patron mais surtout, qu'être humain.

Toujours est-il que ce sujet là attendrait, vu que la situation changea du tout au tout lorsque son cadet se mit à s'étouffer avec son petit four. Oh pour une bonne raison, vu qu'il venait de surprendre son père qu'il n'avait plus revu depuis des lustres mais ça Everett l'ignorait. Aussi la conversation qui s'entama entre les deux hommes était pour lui une avalanche de révélations, et pas des moindres. Eastyn se révélait être un 'fils de' et ses réflexions prenaient tout leur sens maintenant qu'il avait cette information là sur son origine familiale. Cette soirée était vraiment pleine de surprises puisqu'il compris sans aucun mal où résidait le cœur du problème entre le patriarche et son fils. Oh il avait ses suspicions, mais il s'était dit jusqu'à présent que peut-être, il voyait des choses là où elles n'avaient pas lieux d'être parce qu'il espérait que son béguin puisse être réciproque. Et c'est peut-être, voir sans doute d'apprendre ça qui le décida à agir comme il le fit, alors que le même comportement venant de leur mécène l'avait offusqué. Sur le moment c'était pourtant un bon moyen de remettre le paternel à sa place et de clore l'échange de façon théâtrale. Au moins Eastyn jouait le jeu sans trahir le fait que ce petit numéro était du vent et mis à part le fait qu'il devrait s'excuser de s'être montré si cavalier envers lui dans son geste, il devait bien admettre que cette proximité, voir même intimité, lui plaisait beaucoup. « Je te suis. Bonne soirée monsieur dame, ce fut un plaisir. » se contenta-t-il de rajouter après la dernière tirade du jeune homme à ses parents, restant dans son personnage alors qu'ils s'éloignaient d'eux.

Après la dernière pique et une fois à bonne distance des autres invités, il était temps de mettre fin à leur petit numéro. Un léger crève-cœur pour lui car il avait apprécié ce contact mais il devait se rappeler que cela n'était qu'un subterfuge, rien de plus. Reprenant contenance et ses esprits, il esquissa un léger sourire à ce que venait de dire son collaborateur. « Cela m'a paru être ce qu'il convenait de faire même si j'avoue que l'idée m'est venue d'une mauvaise source. » dit-il en passant une main sur son menton barbu. Mais pas le moment d'avoir une crise de conscience. « J'avoue que j'apprécierais assez de comprendre ce qui vient juste de se passer et pourquoi vous semblez si véhément envers eux. » répliqua-t-il tout en observant les alentours, pour entrapercevoir une éventuelle réaction des convives mais ces derniers semblaient bien plus absorbés par leurs propres petites personnes, ce qui n'était pas plus mal pour le coup. Peu de risques que cet incident ne créé un scandale dans un avenir proche, mais lui aussi aller devoir s'expliquer sur certaines choses une fois que son employé aurait terminé de lui faire part de ce qu'il avait à dire.
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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyMer 13 Mai - 11:35



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Eastyn n’était pas du genre a étalé sa vie personnelle devant tout le monde. Ce qui explique sans doute qu’il eut si bien caché à sa famille qu’il était homosexuel pendant des années. Pour le reste, il préférait bien connaître les gens avant de se confier sur ses origines familiales autant que sur le genre de personne qui pouvait passer dans son lit. Et pour finir, il préférait ne pas parler privé au travail, sauf avec de rares personnes avec qui il avait vraiment beaucoup sympathisé. Ce n’était pas qu’il n’avait pas sympathisé avec son patron, loin de là au final, mais il n’avait pas jugé utile de se dévoiler autant. Pour ce qui était du comportement déplacé de leur mécène, ça il n’avait pas d’excuse. Si ce n’est qu’il n’avait pas voulu se retourner et en coller une à l’impudent en plein bureau et qu’il savait - pour connaitre le gendre d’homme – qu’il aurait aisément pu faire du tort à la boîte, s’il avait essayé de se défendre ou de lancer une offensive. Oui, même en étant grande gueule, il savait où s’arrêtait les limites. À la question de son patron, Eastyn répondit avec un petit sourire : « Parce que vous êtes en train de me jeter un regard noir, me prévenant que j’ai intérêt à le faire ? Que je sais que vous ne lâcherez pas l’affaire ? Et qu’en prime j’ai une réputation de grande gueule à maintenir ? Je pense que j’ai fait le tour. » Il ne ferait plus la même erreur donc, même s’il ne considérait pas vraiment ça comme une erreur. Plutôt un mensonge pas omission ? Parce que oui, en plus de tout le reste, il avait zappé d’en parler à son boss. Ce n’est après tout pas comme s’il n’avait rien d’autre à penser…

L’épisode de la rencontre familiale passée, Eastyn se dit que le pire était derrière eux… ou pas. Allez savoir, la soirée était loin d’être finie et Dalton ne s’était pas encore présenter à eux. Cela pouvait être clairement pire et même clairement plus malsain encore. Mais, il espérait que ce serait comme le reste… Ennuyeux à mourir et hypocrite, mais surtout bref. Une fois ce petit échange fini, ils pourraient partir et oublier cette soirée. Enfin, pas tout non plus… Les révélations sur lui-même ne manqueraient de rester dans l’esprit de son patron. Et la main aux fesses de ce dernier, n’allait que difficilement quitter le sien. Ce n’est pas tous les jours qu’un homme qui vous fait de l’effet en temps ordinaire, vous colle la main au fondement pour vous sauver la mise. Embarrassant certes, mais il en avait encore les sens en émoi. Heureusement qu’il sait se tenir, quand même. Certes, l’idée n’était pas venue de la meilleure personne en soi, mais venant d’Everett, Eastyn le prenait bien moins mal. « Peut-être, mais vous ne ressemblez en rien à cet homme-là, donc… Je préfère avoir votre main à mes fesses, que la sienne. » Ironisa-t-il pour essayer de faire à nouveau retomber la pression et quelque part, l’embarras.

Embarras oui, parce qu’il allait devoir justifier ce qui venait de se produire. Et Dieu sait qu’il n’en avait mais pas du tout envie. « Je sais… » Dit-il avant d’inspirer longuement et de reposer ses yeux sur ses parents qui passaient de groupe de gens en groupe de gens. « Mon père est un homme politique haut placé. Il brigue le mandat à la mairie depuis des années. Ma mère tient le plus grand bureau d’avocat de la ville. Donc ce monde qui nous entoure, a été mon quotidien pendant trente ans. Outre cela, ce sont des catholiques fervents et pratiquants. J’ai été élevé par des nounous toute ma jeunesse et parfois, par ma grand-mère maternelle. Elle n’a rien avoir avec le reste de ma famille, c’est une femme gentille et adorable. Alors forcément… avoir un fils homosexuel ça passe mal… Je l’ai caché pendant des années. Jusqu’à ce qu’ils décident que je doive me marier avec la fille du meilleur ami de mon père et fille de la collaboratrice de ma mère… Bref, un beau bordel. En une fraction de seconde, j’ai tout balancer. Mon mépris, mon homosexualité et je suis parti. Cela fait huit ans que je ne leur avais pas parlé et que je ne les avais pas vu. Et le must dans tout ça, c’est que je suis fils unique et qu’en raison des traditions de ma famille, ils ne peuvent pas me déshériter et ça les rends dingue. » Conclu-t-il avant de reprendre un verre de champagne sur un plateau. « Ah et ils détestent le fait que je sois devenu architecte. J’aurais dû être médecin, avocat ou politicien. Je suis une véritable honte familiale et je l’assume. Au moins, grâce à leur mépris, j’ai réussi à assumer ce que j’étais et je les emmerde. Voilà, vous savez tous, mon cher Bradford. » Et il prit une gorgée de la boisson pétillante. 



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MessageSujet: Re: Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford   Oh dears... we're in troubles... ft. Everett Bradford EmptyDim 17 Mai - 14:45


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les affres du métier sont parfois bien insupportables...
Everett lui aussi était plutôt du genre réservé, à na pas étaler sa vie privée à tout va sans raison et avec n'importe qui. C'était du bon sens pour lui et parfois il regrettait qu'il n'en soit pas de même pour certaines personnes. Alors bien évidemment, il respectait la vie privée de ses employés au tant que faire se peut. Bien sûr qu'il avait appris certaines choses sur chacun d'entre eux avec le temps, mais il ne cherchait pas non plus à s'immiscer trop dans leur sphère personnelle. Il était disponible, quelqu'un avec qui l'on pouvait parler sans craindre de se retrouver virer parce qu'on demandait un jour de congé inopinément ou que sais-je. C'est bien pour cela qu'il prenait la révélation faite par Eastyn aussi personnellement, outre le fait qu'il ressentait une sorte de jalousie. Mais ça c'était vraiment plus que secondaire et il s'horripilait du comportement de leur client, qui comme beaucoup, pensait que son argent et sa position lui octroyait des passe-droits. « Je pense aussi. » rétorqua-t-il donc simplement quand son collaborateur avança son argumentaire sur le fait que si d'aventure un tel geste se reproduisait, il garderait le silence pour ne pas en faire tout un plat comme c'était en train de se passer. Car il avait visé juste, Everett n'allait pas lâcher l'affaire, pas quand un tel incident pouvait être évité.

En tout cas, si on lui avait dit qu'il commettrait le même geste à peine quelques instants plus tard, il n'y aurait pas cru. D'une parce que cela contredisait ce qu'il venait de dire et surtout parce qu'il n'était pas du genre à mettre la main aux fesses à quiconque, et certainement pas à un employé (tout aussi diablement séduisant soit-il). Pourtant c'est bien ainsi qu'il avait mis fin à la conversation qui s'était tenue devant lui entre Eastyn et ses parents, qui clairement avait fait monter la tension d'un cran. Lui en apprenait un paquet sur son employé d'un coup pour la peine et avec ces nouvelles informations, certaines choses devenaient plus claires et logiques à ses yeux, concernant le jeune homme qui l'accompagnait ce soir. Oh il se doutait que cela n'enchantait guère son cadet que tout cela se fasse de cette façon mais il ne pouvait plus reculer à présent, pas après ce qui venait de se passer. Confessant cependant que l'idée qu'il avait eut lui était venu d'une mauvaise source d'inspiration, entendre dire Eastyn qu'il préférait avoir sa main collée aux fesses que celle de leur mécène le déculpabilisa un peu. « Vous m'en voyez rassuré. » confirma-t-il, malgré tout encore chamboulé de tout ce qui venait de se passer et de ce qu'il venait de faire, devant témoins qui plus est. Bon, par chance, mis à part les parents du jeune homme qui avait eut ce petit numéro exécuté sous leurs yeux, personne d'autre n'y avait prêté trop d'attention. Malheureusement, même s'il aurait préféré mettre fin à la soirée sur cette note pour pouvoir évoquer le sujet avec Eastyn au calme, ils devaient encore voir Dalton et ce dernier semblait se faire attendre, ce qui vu le personnage, n'était guère surprenant.

Ayant demandé un éclaircissement sur le contexte exact ayant amené cet échange entre le fils et ses parents, l'architecte pouvait voir que son employé n'était pas enchanté d'avoir à le faire mais il faudrait bien y passer, surtout après ce qui venait de se passer. Ainsi, il l'écouta dévoiler ce qui l'avait conduit à une telle rancœur face à ses géniteurs et plus il en entendait, plus il était surpris, et se reconnaissait presque en lui, si ce n'est que lui n'avait jamais eut le courage de s'affirmer comme lui avait pu le faire. Pas qu'il n'en ait pas eut envie, croyez bien qu'il avait voulu crier sa vérité des dizaines voir des centaines de fois au cours des années, mais il n'en avait jamais eut la force. Et ce même après qu'il ait perdu son père, celui dont il craignait le plus la réaction si d'aventure, il aurait avoué sa sexualité à ses proches. Après, c'était tout simplement devenu son quotidien, garder ça secret et vivre avec, en espérant que personne ne dirait jamais rien. Croisant les bras quand il eut finit son récit, il haussa un sourcil esquissant un léger sourire face à la soudaine connivence qu'Eastyn affichait à son égard. « Vous voulez donc dire qu'on aurait juste eut à demander à vos parents un gros chèque plutôt que de devoir cirer les pompes à cet imbécile de Dalton? » lança-t-il, en plaisantant évidemment, mais il sentait que le sérieux de sa confession lui pesait encore pour le moment. « Mais je comprends mieux votre rancœur. C'est toujours blessant et douloureux de voir ceux qui sont censés vous aimer inconditionnellement être aussi…obtus, dirais-je pour rester poli. » ajouta-t-il, l'observant boire à nouveau. « Et vous êtes bien plus courageux que moi, j'en prends conscience ce soir. » Venait-il d'en dire trop ? Oh sans nul doute, et il s'en rendit compte, espérant simplement que ce commentaire passerait inaperçu, qu'Eastyn serait encore assez remué par cette affrontement pour qu'il ne demande pas à en savoir plus à son tour car là, Everett serait dans une position qui potentiellement, pouvait lui coûter cher.
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