Joaquìn est un homme de taille moyenne, donc le physique est assez typique des latinos. Il a des cheveux foncé et bouclé, parsemé de quelques mèches poivres et sels. Oui, déjà à son âge. Des yeux bruns foncé également, très expressif. Tout comme son visage d'ailleurs. Il est impossible de ne pas voir dans ses yeux quand il n'aime pas quelqu'un. Il a la peau basanée également, comme je le disais, normal pour un Guatémaltèque. Niveau style vestimentaire, de part son statut dans l'entreprise, il s'habille plutôt chic. Le reste du temps, quelque chose de confortable aura sa préférence.

Joaquìn a un caractère tout feu tout flamme, très sanguin dans le fond. Ses colères sont bruyantes et gesticulantes, ses amours passionnées et sa loyauté sans limite. Il est relativement exubérant et ne passe pas inaperçue quand il est dans les parages. Il est bavard, mais aussi cultivé, il ne parle pas que pour ne rien dire. C'est quelqu'un de passionné, par sa famille, son travail, ses hobbies et par la femme qu'il aime. Têtu et un peu tête brûlée, il est même parfois tête de lard. Mais il est toujours franc, quand quelque chose lui déplait, il ne tournera pas autour du pot. C'est un papa poule et un papa lion, il défendra sa princesse des vilains garçons et des petites pestes. Il est méthodique et méticuleux au travail, plus brouillon à la maison en revanche. C'est quelqu'un d'actif et un lève tôt, au grand damne de son chat, qui lui aimerait bien paresser dans le lit plus longtemps. Il est a noté qu'il parle Espagnole, dès qu'il s'énerve.

L’histoire de Joaquìn a débuté par sa naissance au Guatemala, dans une famille relativement pauvre. Il n’a que peu de souvenir de son pays natal, puisque sa famille immigrera aux Etats-Unis, alors qu’il n’a que cinq ans. Le rêve américain… La famille s’installe au Texas, où son père travaille pour une compagnie pétrolière, alors que sa mère enchaine les petits boulots (serveuse, dame d’entretien, caissière…). C’est qu’il en faut de l’argent pour tenir le coup avec six enfants à charge. Joaquìn est le troisième des enfants. Il a un grand frère, une grande sœur, puis encore deux sœurs et pour finir son petit frère. Dès qu’ils sont en âge d’avoir un emploi d’étudiant, les enfants Collazo sont envoyé travailler. Cela forge un caractère de battant à Joaquìn, mais également d’économiste, puisqu’il connait rapidement la valeur de l’argent.

Malheureusement, son frère ainé tombe rapidement dans les mauvaises fréquentations et intègre un petit gang de voyou. Au départ, à part aller voler un paquet de chips dans une supérette, ils ne font pas grand-chose de mal. Mais le temps passant et l’âge avec, ils sont de plus en plus violents. Si bien que son frère fini une première fois en prison, alors que leur père est gravement malade. Joaquìn devient un peu l’homme de la maison par procuration et s’arrange pour aider leur mère de son mieux et de gérer les autres de la fratrie. Leur père décèdera finalement plusieurs mois plus tard, avant même la sortie de l’aînée de prison. Ainé que personne n’a envie de revoir et qui finira par se faire tuer dans une fusillade entre gang.

Pourtant, malgré ce climat peu propice à l’avancement personnel, Joaquìn s’accroche à ses études. Il fait tout pour être un bon élève et pour que ses cadets le soient aussi. Il économise suffisamment pour aller à l’université. Il décroche un stage dans une grande entreprise hôtelière canadienne, mais dans la succursale Américaine. C’est ainsi, qu’il sort sa mère du taudis dans laquelle, elle vivait, lorsqu’il est embauché par la boite en question. Il fera aussi le nécessaire pour que ses cadets puissent suivre les études adéquates et s’en sortir à leur tour. Quant à sa sœur aînée, depuis qu’elle a mis les voiles avec un bad boy à l’âge de vingt ans, il n’a plus de nouvelles.

Il rencontre Vanessa, une avocate en stage dans la boite, avec qui il vit une histoire d’amour passionnante et passionnelle. Il se marie et partent s’installer au Canada, lorsque la boite lui propose une promotion qui ne se refuse pas : assistant de direction. C’est finalement à Toronto qu’une partie de la famille Collazo s’échoue pour de bon. N’ayant pas à cœur d’abandonné sa mère, désormais veuve et tous ses enfants dispersés aux quatre coins du monde, il l’a fait venir avec lui. La famille s’agrandira lorsque Vanessa donne naissance à Esperanza, il y a cinq ans. Mais qui aurait dit que c’était le début de la fin…

Il y a quelque mois, la même Vanessa l’informe qu’elle souhaite divorcer pour différents irréconciliables. Le fait est qu’elle s’est trouvé un amant bien plus jeune que lui et qu’il semblerait qu’elle se sente belle et jeune à nouveau avec lui. La bataille juridique a été rude, mais au final, la garde d’Esperanza est partagée et c’est ce qui compte le plus pour Joaquìn, ne pas avoir perdu sa fille. Il a même réussi a gardé Pedro, le chat roux, et c’est un beau pied de nez à sa femme. Aujourd’hui, il bosse toujours comme assistant à la direction, alors que le poste de bras droit du PDG lui est passé sous le nez. Revenant à un petit con d’arriviste incompétent, pour seul motif qu’il a épousé la fille du boss. Qui est malheureuse comme les pierres avec ce type, ça se voit comme le nez au milieu du visage. Mais tant que maintenant, il ne s’occupe pas encore de ça…