Alanguie contre le torse de mon homme, je respire simplement puis souris. Les yeux clos, j'écoute battre son cœur dans sa poitrine et promène mes doigts sur ses pectoraux afin d'y tracer des lignes et des dessins dont personne ne connaît réellement le sens. À mesure que les minutes passe je reprends une respiration plus aisé ; moi qui pensais avoir tout appris au Mystic je me retrouve parfois surprise face à l'énergie dont Sam fait preuve. Sa voix douce me bercé tout à coup et j'entrouvre les paupières pour le contempler.
"Je vais bien oui.. Ne t'en fais pas."
Lentement je déplie mes articulations et embrasse son front avec douceur comme pour le rassurer.
"Je n'ai pas spécialement soif, mais toi tu veux quelque chose ?"
Tel était notre quotidien. Se soucier l'un de l'autre, construire un avenir ensemble et rien ne pouvait me rendre plus heureuse. Tout en inclinant la tête sur le côté, je serre une de ses paumes entre les miennes puis respire doucement.
" Sam... Je... Heum...
Mon corps se redresse dans les draps et calmement je pivote du côté de la table de nuit où repose un journal. Nue comme un ver, car mon ancien métier a laisser quelques traces que je peine à gommer, je passe une main dans mes cheveux avant de lui tendre le magazine ou une page remplie de petites annonces concernant des logements semble bien stabiloté.
"J'ai regardé pour les maisons comme on en parlait... Et... Je pense que y en aura plusieurs qu'on pourrait visiter ?
J'échange un regard avec mon policier puis Rougit d'embarras.
Je t'avoue que ça me fait un peu peur de me poser, de me stabiliser, de...
Ma gorge s'etrangle mais je reprends avec aplomb, le regard rivé sur mes mains.
Mais j'ai envie de prendre le risque... Avec toi... Du coup, histoire de savoir où on va, on peut faire quelques visites, décider ce qu'on veut, ce qu'on ne veut pas.
Je reprends finalement mon souffle en me glissant sous les draps. Mes prunelles guettent la réaction du principal intéressé avec attention. Je ne voulais rien briser dans notre histoire en accélérant les choses, mais on ne pouvait décemment pas rester entre ses murs à deux. Il fallait du changement.