Le plus beau jour de ma vie

**Ella Kayser** **DISCUSSIONS** : 1788

Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.

Mes mains sur mon ventre, j'essai tout simplement de me calmer, d'analyser les choses, mais au fond je suis paniqué. Je ne devais qu'accouché dans quelques jours, alors quand j'ai perdu connaissance au mariage d'Ethan il y a peu. C'était il y a quoi deux heures ? Je ne sais pas en faite. J'ai repris mes esprits une fois dans l'ambulance.
Les douleurs sont incroyablement forte. J'avais tellement vue de femme hurler sous les pics, je me demande pourquoi je ne le fais pas. Dans l'ambulance je me demande une chose, pourquoi maintenant, j'ai du gâché la meilleure journée d'Ethan. Et où était Liam ? Les infirmiers me parlent, je sais, mais je n'arrive pas à les écouter. Je me concentre sur ma respiration, il était important de ne pas faire augmenter mon rythme cardiaque et affoler ceux de mes bébés. Je savais que tout pouvais se passer, une grossesse gémellaire, c'est toujours plus délicat.
Je suis là, allongé sur le brancard, mes mains sur mon ventre, parlant intérieurement aux bébés.
On me sort de l'ambulance, et les douleurs sont bien plus forte. Je sais que je ne vais pas avoir le temps d'aller en salle d'accouchement.

- Je veux le docteur Bakshi, aller chercher Indira.

Elle m'avait suivit tout le long, et même si elle n'était pas pédiatre, je sais qu'elle va pouvoir faire ce qu'il faut. Autant que ça serve de travailler dans l'hôpital où je vais accouché.
On me met dans une salle, j'essaie d'attendre le plus possible, mais je devais pousser. Un infirmier arrive et même si j'ai mal je lui souris.

- J'ai deux bébés qui vont arrivés, je n'ai pas le temps de monter en maternité, il va falloir m'accoucher maintenant !

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Le plus beau jour de ma vie

Assit au comptoir de son unité de soin, qu’il gérerait seul pour la nuit, Rainer écoutait le rapport de sa collègue de l’après-midi. Cela avait été Bagdad, mais ils s’en sortaient bien. Laisser trois patients dans un service de vingt lits, au début de la pause de nuit, cela tenait du miracle. Soudain, la radio crachote qu’une ambulance est en route, avec à son bord une femme enceinte sur le point d’accoucher. Sonya éclate de rire en le regardant, persuadée que ce sera pour sa pomme. Rainer la fusille du regard… Il faut dire qu’il a hérité de l’unité qui est actuellement vide, donc en toute logique, ce sera pour sa pomme. Après, il s’assurera de l’état d’avancé des contractions et avec un peu de chance, avec une bonne équipe de brancardier, ils auraient le temps de l’amener au quartier d’accouchement. Douce illusion, quand tu nous tiens…

L’espoir fait vivre après tout et puis, il ne faut pas lui en vouloir. Il est infirmier urgentiste/réanimateur, pas sage-femme. Des accouchements vraiment en urgence, il en a peut-être vu et vécu un sur toute sa carrière de quatorze ans maintenant. Donc, il était plutôt confiant. Comme il l’avait vu venir, la patiente arrive sur un brancard en disant qu’elle veut le Docteur Bakshi. Ses yeux se tournent vers le médecin de garde, qui haussent les épaules. « Je sais qu’elle n’est pas là, mais essaie de l’appeler. Quoi ? Pour demander un médecin en particulier, ça ne peut-être que quelqu’un de la boîte. On peut au moins faire ça. » En trente secondes, montre en main, il regarde le dossier dans les grandes lignes. Okay, pédiatre de l’étage, grossesse gémellaire… Oh ça va être sa fête.

Alors qu’il entre dans le box, il n’a pas le temps d’en placer une qu’elle l’informe déjà de ce qu’il se doute : c’est trop tard. Bon… ben ça s’est fait, comme on dit. « Vous avez perdu les eaux depuis longtemps ? » S’informe-t-il juste histoire d’avoir une vague idée de ce qui l’attend. Il hurle à sa collègue qu’il lui faut les étriers et d’urgence. Il voit le stagiaire infirmier qui court. Ça c’est un bon gamin, tiens ! Il va essayer de pas trop le secouer cette nuit et de pas le foutre tout habiller dans la douche. « Vous me donnez deux minutes et on va faire ça dans le calme et la sérénité. » Est-ce que c’est quand même un peu la panique dans sa tête ? Oui. Est-ce qu’il le cache bien ? Tout à fait. Sur le temps que le brave stagiaire ramène les étriers, les fixe au lien, Rainer enfile un tablier et des gants d’usage. Se trouve un siège somme tout assez confortable que pour le temps du travail. « Alors, Mike, tu gère avec les filles le reste des unités, mais reste à porter d’oreilles, je vais avoir besoin de toi. »

Il repose ses yeux bruns sur la pédiatre qui doit sûrement être mieux informer que lui sur ce qu’il doit faire, mais ça va aller. « Bon… je vous préviens, je ne suis pas sage-femme hein… » Ironise-t-il pour détendre l’atmosphère. « C’est quand vous voulez… »

(c) AMIANTE

**Ella Kayser** **DISCUSSIONS** : 1788

L'infirmier qui me prend en charge, j'ai du le voir quelques fois en passant. Il ne m'avait pas l'air méchant et sa tête me donnait confiance. Je me concentre fortement pour ne pas crier de douleur. Et dire que je devais avoir la péridurale, là, ça sera foutu. Je vais devoir éjecter ses deux bébés dans de magnifique douleurs. Je déteste Liam à cet instant précis. Et en plus, où il était ?! Je n'allais pas mettre au monde ses bébés sans qu'il soit près de moi.
Je grimace sentant une contraction.

- Ca doit faire 45 minutes....

Installé, ce n'était pas confortable, mais bon, ça ne devrais pas non plus durée des lunes. Je cherche du regard Indira, mais rien. Bon, et bien ce n'est pas si grave, on va s'en sortir lui et moi.
Je regarde rapidement son badge, Rainer.... Bien, alors Rainer et moi on va s'en sortir.
Je sens une autre contraction arrivé, c'était le moment.

- Maintenant....

Je me met à pousser, serrant les draps le plus possible. Je me dis que les cours d'accouchement vont vraiment être utile !

Le plus beau jour de ma vie

Quarante-cinq minutes… Ils ont foutu quoi les ambulanciers ? Ils ont joué à touche pipi sur le chemin ? Non parce que là, chapeau. Soit, de toute façon, il en était au même point, il allait devoir mettre au monde un bébé… non pas un, mais deux ! Et d’ailleurs, il est où le père ? Bon, ce n’est pas qu’il s’en fiche, mais il a plus urgent sur les bras pour le moment. « MIKE ! Appelle une sage-femme de l’étage, je vais avoir besoin d’aide et pas dans trois heures. Si elle râle, tu lui dis que sinon, j’envoie Martin la chercher. » Non parce que d’accord, accouché une femme, il pouvait théoriquement y parvenir sans trop de mal. Mais s’occuper les deux enfants en plus… fallait pas rêver ! Il n’a que deux mains et il a besoin de chacune d’elle pour ce qu’il a à faire.

À part ça, tout allait bien, je vous jure. Les cours théoriques revenaient assez vite dans son esprit. C’est fou comme un peu de stress et d’adrénaline ça peut aider. Tout en faisant les vérifications d’usage, il laissait à la future maman le soin de sentir le moment opportun pour pousser. Col complètement ouvert et effacé, ça ne se présentait pas trop mal. Peut-être que dans son malheur, ça allait bien se passer. Alors qu’elle se met à l’ouvrage, il remercie silencieusement Dieu d’être un homme. Non vraiment, il est parfaitement heureux de ne jamais avoir à vivre ça. « Inspirez… Expirez… Inspirez… Poussez ! Ce sont vos premiers ? » Et pourvu que si elle en fait d’autre, qu’elle ait le temps d’arriver à l’hôpital à temps.

La ritournelle continue, de toute façon à part s’assurer que le premier s’engage bien dans le passage, il ne peut pas faire grand-chose. La stimuler, l’encouragée et la soutenir moralement. La sage-femme apparait avec le nécessaire pour s’occuper des bébés et c’est un soulagement de plus pour l’infirmier. « Continuez, c’est très bien ! Je vois la tête. Encore un peu de courage. » Et les minutes passent. La tête sort… une épaule… l’autre épaule et il peut enfin être vraiment utile en tirant l’enfant délicatement pendant la dernière poussée. « Ça y est ! Votre petite fille est là. Vous pouvez respirer. » Et lui aussi d’ailleurs. C’est lui, où il fait vraiment chaud ici ? Soit, avec Dorothy (la sage femme), il clampe le premier cordon et va déposer la petite à sa maman. « Allez profitez-en un instant, le deuxième n’est pas encore engagé. »

(c) AMIANTE

**Ella Kayser** **DISCUSSIONS** : 1788

Le jeune infirmier se débrouille pas trop mal, même si je vois bien qu'il n'est pas super à l'aise. En même temps, ça ne doit pas être tous les jours qu'il accouche une femme.
Mais pour le moment il s'en sort très bien. Je pouvais juste me concentrer sur le fait de pousser. Mais je commence à fatigué, avec la fête au mariage, le stress, ça n'a pas dut aider mes bébés.
Lui, il la voit, moi je la sens. Je freine un crie de douleur. Je hais le fait de ne pas avoir la péri, mais qu'elle idée de devoir accouché dans la douleur, foutu bon dieux !
Et puis, Liam, il était où ? ! Pourquoi il est pas là ?! Je met au monde ses enfants aussi ?!

Je reprend mon souffle, le sourire béat aux lèvres. Une fille....
Ma fille sur mon torse, j'oublie tout, il n'y avait plus qu'elle et moi. Je caresse sa joue bien potelé pour une petite qui à barboter avec un autre bébé.
Je relève la tête vers Rainer, il était déjà bien occupé pour préparer la suite.
Je sais qu'on va me prendre ma fille, lui faire les tests nécessaire pour être sur qu'elle soit en parfaite santé.

- Où est le docteur Bakshi ? Et mon compagnon, vous avez des nouvelles ?

Je voudrais que Liam garde un oeil sur notre fille, alors que je sens le seconde descendre lentement.
Je suis fatiguée, j'ai mal, et en plus j'ai soif. J'espère que ces deux là suffiront à notre bonheur, parce que je ne vais pas recommencé de si tôt !

Le plus beau jour de ma vie

Rainer profita de cet instant de répit pour changer ses gants et son tablier. Il avait peut-être le temps de se renseigner sur le devenir du compagnon d’Ella et sur l’avancée de l’arrivée du docteur Bakshi. Et surtout, le temps de boire un coup, parce qu’il crevait littéralement de chaud et de soif. « Je vais me renseigner, j’arrive. Dorothy s’occupe de vous en attendant et je ne suis pas loin. » De retour au comptoir, il chope sa bouteille d’eau et demande à l’assistant médecin les renseignements adéquats. Il a l’air dégourdi celui-là… On se demanderait presque à quoi il sert. Non, sérieusement, c’est lui qui devrait être en train d’accoucher la dame là. C’est qui le médecin ici d’abord ? Malheureusement, il n’en sait pas plus et même si Rainer sait qu’il y a toujours un peu de temps entre les deux enfants, le temps s’écoule déjà. En passant, il prend une bouteille d’eau pour la jeune maman, parce que mine de rien, ça lui fera du bien. À défaut d’avoir les gens voulus avec elle.

En retournant dans la chambre, il ouvre la bouteille et lui tend maintenant que sa fille est dans les bras de Dorothy. « Buvez, vous en avez besoin. Le docteur Bakshi est actuellement injoignable… On fait ce qu’on peut pour l’avoir, je pense que mon collègue médecin aura bientôt le combiné fixé à la tête. Quant à votre compagnon, pas de nouvelle non plus à l’accueil. Mais, il y a un accident sur une des autoroutes, peut-être est-il coincé… » Dit-il penaud et sincèrement désolée de ne pouvoir en faire plus. Mais n’étant pas Superman, il ne pouvait pas voler chercher le compagnon d’Ella et revenir avant la sortie du second bébé. Il prit la main de la jeune maman et la serra dans la sienne. « Je suis vraiment désolé, de ne pas pouvoir vous aider plus. Mais je veux être là, quand vous allez lui souffler dans les oreilles, ce sera mérité. » C’était ironique, histoire de détendre un peu tout le monde.

Finalement, il remit un tablier et des gants avant d’aller s’assurer du bon déroulement de la suite. Le second arrivait, tout serait bientôt fini et après un coup d’œil à l’horloge, sa nuit serait bien entamée. « Allez, on y retourne. Vous et moi, on finit ce qu’on a commencé ensemble. Ça nous fera des souvenirs tiens. À la prochaine contraction, poussez. »

(c) AMIANTE

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L'infirmier part et je ne quitte pas des yeux ma fille, et sans Liam, comment je pouvais lui donner son prénom, nous étions pas encore d'accord sur nos préférés. Je ne sais pas combien de temps il était partie, mais quand il revient, c'est avec une bouteille d'eau. Mon sauveur ! Je m'était désaltéré à pousser pour mettre au monde ce bébé. Mais qu'elle bouille adorable.
Je fait une petite mou triste quand il me dit qu'Indira ne pourra pas être là. Bon, et bien ce n'est pas si grave, Rainer s'en sortait plutôt bien. En plus, il vient me réconforté sur le fait que mon compagnon ne soit pas là. C'était vraiment adorable de sa part, de plus je me sentais un peu moins seule. Si Liam n'était pas là, c'est qu'ils étaient tous bloqué par l'accident. Et donc.... je ne serai pas de suite entourée. Mais Rainer est très drôle et rire dans ma situation, me donne des contractions un peu trop rapproché. L'infirmier se remet à sa place, s'installe à nouveau. Un dernier regard sur ma fille, je concentre toute la force qu'il me reste, pour pouvoir pousser.
Prochaine contraction.... Elle était là. Je pousse alors de toutes mes forces, et pourtant j'ai bien l'impression que ça n'avance pas. Pourtant sa soeur à fait tout le chemin avant.

Le plus beau jour de ma vie

Au moins, il en aurait des choses à raconter à sa sœur, lors de son prochain coup de téléphone. Ce n’est pas tous les jours, qu’il mettait au monde des enfants après tout. Dans quelques années, il en rirait sans doute. Pour l’instant, il était surtout concentré sur sa tâche. Et quelle tâche… Mettre au monde le second bébé, entre les cris étouffés de la mère et les pleure de la première née. Une fois encore, son rôle n’était pas bien sorcier. Encouragement, soutien et surveillance des paramètres vitaux. Pas compliqué certes, mais essentiel. Surtout avec une jeune maman, qui commençait à fatiguer. Il priait sincèrement pour ne pas avoir à utiliser les forceps, parce que c’est bien beau, mais il n’est pas gynécologue, lui ! Et s’il avait fait des études de médecines, il peut jurer ce jour, qu’il n’aurait jamais pris cette discipline !

Il lui semblait aussi, que le second avait un peu plus de mal à venir. Et assez vite, il fait arrêter le travail inefficace. « On va regarder à l’échographie, ce qui se passe. » En deux mouvements, il regarde la position du bébé. Ce n’est pas qu’il est en siège ou mal mit, mais ce n’est pas bien folichon non plus. « D’accord. Il n’a pas l’air de vouloir faire d’effort lui… Il doit tenir de son père, je vous le dis. » Dit-il pour dédramatiser la situation. « Écoutez, ça ne va pas être hyper sympa, mais je vais l’aider à se mettre en place. Sinon, vous en avez pour des heures et vous vous fatiguez à vue d’œil. » En même temps, à sa place, il serait déjà par terre à pleurer après sa mère. « Alors… Inspirez… expirez et ne contractez pas… Inspirez… et j’y vais. » La manœuvre effectuée en douceur, le bébé dans l’axe, tout pouvait reprendre.

Enfin, le dernier né s’engagea en douceur dans le passage, au grand soulagement de Rainer. « C’est bon, je vois sa tête. Encore une fois ! » Et une épaule. L’autre épaule. Et à la fin du calvaire se profilait pour tout le monde. Le bébé mit quelques secondes avant de pousser son premier cri, mais après la manœuvre, rien d’étonnant. « Félicitations ! Voilà votre petit garçon. » Dit-il après avoir fait le nécessaire pour le donner à sa maman. Bon, c’est qu’il y avait un dernier travail à faire, mais après un tel effort, un peu de réconfort

(c) AMIANTE

**Ella Kayser** **DISCUSSIONS** : 1788

Je m'épuise, j'ai beau poussé, mon bébé ne vient pas. Dans ses cas là, je sais ce que je ferrai si j'étais de l'autre côté du lit. Là, je n'ai plus aucune idée de quoi faire, alors que j'ai plus de force pour mener à bien ma mission. Je m'en remet totalement à Rainer, je devais lui faire confiance à cent pour cent. Alors j'essai de me détendre, mais, c'est très difficile. Pourquoi mon deuxième bébé ne voulait pas venir ? On va devoir utiliser les forceps ? voir une césarienne ?
Je me reprend un peu, je dois garder les idées claires.
Après une échographie je pouvais facilement voir qu'il y avait besoin d'une manipulation à faire, et ça ne va pas du tout être agréable.
Je serre les dents, c'est vraiment pas agréable, vraiment pas. Je déteste l'infirmier pendant l'instant qu'il manipule mon enfant.
Et puis, je sens une contraction arrivé, alors je me met à pousser. Encore et encore pour enfin être libéré de mon second bébé : un petit garçon.
Je fronce les sourcils, il ne criait pas et ce n'est pas normal. Je patiente un peu, puis je soupir de soulagement quand j'entends mon fils.
On le nettoie un peu pour ensuite me le mettre à nouveau sur ma peau. Il a de beau yeux, et des petits joues à croquer comme sa soeur. On me reprend mon fils, je pouvais voir le test d'Apgar, et voir les premiers pas c'est vraiment incroyable.

- Merci Rainer, tu as été parfait !

Le plus beau jour de ma vie

Tout s’était assez bien passé. Après, Rainer étant du genre perfectionniste au boulot, il voyait les défauts de ce début de nuit, mais pour une fois, il allait se concentrer sur le positif. Dorothy s’occupait des enfants, ce qu’il n’était pas capable de faire, puisque lui était plus spécialisé dans les adultes. Ella avait l’air comblée, maintenant qu’elle avait ses deux petits bouts de chou. C’est qu’il l’envierait presque. Oui presque, parce que c’est bien beau les naissances, mais après faut gérer à domicile. Il n’y a plus qu’une seule chose à faire… « On n’en a pas encore tout à fait fini. Faut encore sortir les placentas… Va encore falloir pousser un coup. Après, je vous installe et je vous faire monter en service. Comme ça, vous pourrez vous reposer. » Et lui aussi, d’ailleurs.

Avec la participation d’Ella, il fait le nécessaire pour s’occuper de la dernière partie. Les placentas vérifiés, il pouvait vraiment souffler. La jeune maman était vraiment tranquille. Rappelant son stagiaire préféré, il lui demanda un lit et pendant ce temps-là, il préparait la magnifique culotte post accouchement. La chose la plus sexy de la Terre, mais nécessaire. Une blouse d’hôpital et en avant. « Allez, je vous aide à vous changer et je vous mets dans un vrai lit. » La pudeur, ce n’était pas son truc, mais faut dire aussi qu’il venait de passer quelques heures entre les cuisses de la jeune femme. Toutefois, il fit fort attention à sa pudeur à elle, évitant de poser les yeux où il ne fallait pas et en l’aidant à se déshabillé et s’habiller par étape.

Cela fait, avec l’aide de Mike et d’un tapis de transfert, ils la mirent au lit. Un petit tour de tobogan gratuit, pour ne pas la sollicité alors qu’elle était complètement crevée. En même temps, deux bébés, double peine. Une fois bien installée, couverte et tout, il était presque satisfait. « Bon, je vais m’enquérir de la possibilité que votre compagnon soit enfin arrivé. Vous trouvez une chambre et faire la paperasse. Est-ce que vous avez besoin d’autre chose ? »

(c) AMIANTE

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Oh ça, je savais que j'en avais pas fini, je suis médecin après tout, je sais exactement ce qu'il me restait à faire avant d'être totalement tranquille et passer du temps avec mes bébés. Mes bébés... j'en ai mis au monde deux... deux ! Et plus jamais j'en referais, c'était si douloureux ! Et puis, maintenant nous sommes une famille nombreuse avec la fille de Liam.
J'ai fais ce qu'il fallait pour être libéré de tout, il me restait juste à me changer. Mais c'était bien plus compliqué qu'il n'y parait. Même si j'ai montré mon intimité pendant des heures à ce garçon, me mettre à nu pour enfiler la blouse n'était pas facile. Mais je sais, que je devais en passer par là. La seule chose que je ovulais maintenant, c'était aller dans un lit, et regarder mes bébés, mais surtout leur trouver un petit nom.
Prête à changer de service, je regarde Rainer, il avait été un très bon infirmier, quand je reviendrais travailler, je passerai lui faire des petits coucous, ça c'était certain.

- Vous avez été parfait ! Je n'étais pas si à l'aise à mon deuxième accouchement que vous l'avez été avec moi. Et en plus avec des jumeaux ! Alors merci encore pour tout.

En réfléchissant bien j'avais bien une envie.

- Est-ce que vous pourriez me trouver du chocolat ? avec des noisettes si possible ?

Je sais que ce n'est pas facile d'en trouver si tardivement, mais c'était ce que j'avais envie le plus à cet instant.

- Mon compagnon il s'appelle Liam, le docteur Liam Baskin.

Je m'attendais à toutes les réactions bizarre, mais Rainer vient de m'accoucher, de me voir quasiment toute nue, alors bon, il a le droit de savoir de qui son mes bébés.

Le plus beau jour de ma vie

Il avait fini. Pas journée, mais il en avait fini avec ce qui resterait son plus gros cas de la nuit. Et il était content. Que ce soit fini, que ça se soit bien passé et qu’Ella soit satisfaire. Même si, cela ne devait pas s’être passé comme elle le souhaitait vraiment de base. Mais on n’a pas toujours ce qu’on veut, il paraît. Il lui offrit un sourire à ses remerciements et répondit : « Evitez de faire éloges de mes talents autour de vous, hein… Je n’ai pas envie de devoir accouché à tour de bras pendant mes gardes. » Il rit bien sûr, c’était de l’humour. Il faisait son travail après tout, il ne voyait pas bien pourquoi il fallait le remercier pour ça. Même si ça lui faisait plaisir, parce que c’était rare. « De rien. Je suis content que vous soyez contente et que tout se soit bien passé. »

Ella installée et prête à monter, pour le temps qu’elle resterait ici, il pouvait bien essayer de lui rendre service. Il réfléchit un instant pour le chocolat. « Je dois pouvoir vous trouver ça, oui. » Pour cause, dans son casier, il devait avoir toutes les sortes de chocolat du monde… ou presque. Le noir banane, ce n’était pas son truc. Le nom de son compagnon ne lui est pas inconnu, mais de là à connaître tous les médecins qui ne font que passé par ici. Indira, il la connait mais en même temps, elle bosse aux urgences. Les chirurgiens, gynéco… tout ça, ça ne fait jamais que passé. « Je me renseigne. »

Il vida les lieux en commençant par aller à son casier, pour trouver la fameuse barre de chocolat noisette, mais aussi s’envoyer un café digne de ce nom. Il chargea Mike d’aller porter le chocolat à Ella, pendant qu’il se chargeait de la paperasse, de trouver une chambre et de chercher après le docteur Baksin. Au final, tout à l’air de bien se mettre et il retourne voir sa patiente. « Alors, il était bon ce chocolat ? » demande-t-il avec bonne humeur. « Pour la suite. Vous allez monter en maternité d’ici une dizaine de minute. Pour le docteur Baksin, il vient d’arriver à l’hôpital, on l’a fait monter dans le service d’emblée. Il vous attendra dans votre chambre. J’ai préparé tous les papiers, il ne reste qu’à inscrire les noms des enfants. Mais j’ai supposé que vous fassiez ça avec votre compagnon dans la chambre. C’est plus sympa. »

(c) AMIANTE

**Ella Kayser** **DISCUSSIONS** : 1788

Rainer part et me laisse alors avec des infirmières qui s'occupent de mes bébés, et j'échange un peu avec elles. Bon, maintenant je sais que tout l'hôpital va être au courant pour Liam et moi maintenant. En même temps, il fallait bien que ça se sage un jour ou l'autre. On a malgré tout tenu bien longtemps. Nous avons été bien discret, on peut se félicité pour ça.
Je dévore avec plaisir le chocolat qu'on me ramène, hum c'était un vrai petit réconfort.
Puis on m'amène mes petits, on me les pose sur moi, je les cales avec mes jambes et je pouvais enfin les contempler tous les deux. Ma fille et mon fils....
Lucy, Leai, Carrie ? Harry, Harisson, Théo ? Sans Liam je n'avais aucune idée.

Rainer revient, mais je repose rapidement mon regarde sur mes petits choux. Mon sourire s'agrandit quand il me dit que mon compagnon est enfin là, j'aimerai que tout le monde soit là aussi. Et... il faut prévenir mon père. Il va être si heureux d'être grand père....

Je remercie encore Rainer, lui souhaite une bonne fin de garde, puis lui propose de venir nous voir si il le souhaite.

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