Sujet: The One Who Meets My Father Sam 3 Mar - 21:31
Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mer 7 Mar - 17:52
Je remets la chemise blanche que j’avais choisie sur le cintre et prends celle d’à coté, le blanc va faire un peu trop formel je pense, après tout ce n’est qu’un diner, mais un diner spécial quand même : ce soir je vais rencontrer le père d’Ella. Bien sur, je le connais un peu, même pas mal, ma petite amie ne tarit pas d’éloges sur ce papa qu’elle a retrouvé sur le tard mais qui maintenant fait partie intégrante de sa vie, et qui surtout est sur le point de rentrer dans la mienne. Je laisse mon col un peu ouvert, m’asperge légèrement avec le parfum qu’Ella m’avait offert pour mon anniversaire, puis après un dernier regard dans le miroir pour me rassurer un peu je me mets en route vers l’appartement de ma douce, et oui, après deux ans de relation nous n’habitons toujours pas ensemble. Non pas que je n’aimerais pas cela, mais pour l’instant ce mode de vie nous convenait à tous les deux, et puis il y avait Mary-Eleanor qui n’acceptait pas encore que son papa ne soit plus tout à elle quand je l’avais en garde, mais j'avais bon espoir que cela change, Ella et moi y travaillions. Pour le travail c’était aussi compliqué. Nous étions extrêmement discrets à l’hôpital et d'un commun accord, nous avions décidé de ne mettre personne au courant de notre relation. Ella avait terminé son internat avec brio et avait pu choisir sa spécialité. Je l’avais mise en garde, la pédiatrie est vraiment une branche très difficile, c’est beaucoup de pression car non seulement on soigne des enfants mais il faut surtout savoir gérer des parents inquiets et angoissés, mais elle ne s’en sortait pas mal pour le moment. Le court trajet jusque chez elle me permet de ne pas trop penser à Ortwin, de ne pas penser que mon avenir avec Ella peut dépendre de ce diner. J’ouvre la porte et signifie ma présence en l’appelant. Quand je la vois descendre l’escalier en sous-vêtements je ris, si dans le travail elle était on ne peut plus ponctuelle, Ella avait souvent tendance à se laisser déborder par le temps quand elle devait se préparer pour sortir. Elle m’embrasse, puis me repousse un peu énervée
- Arrête de rire, Ortwin ne va pas tarder et je ne suis pas en avance. Je dois encore préparer la table, finir les amuses bouches et savoir comment faire le plat…
Ouh là ! Je l’arrête d’un rapide baiser et la rassure, je vais prendre le relais. Je la renvoie à l’étage avec une petite tape sur les fesses et m’aventure dans la cuisine. J’enfile le tablier d’Ella et fait un rapide inventaire de ce qu’elle avait déjà préparé sur la table, depuis que je l’avais rencontré elle avait pas mal progressé en cuisine. Nous avons donc un poulet au four avec des pommes de terre, des canapés et de quoi les tartiner, ainsi que les ingrédients nécessaires pour faire en dessert son fameux soufflé au chocolat. J’en salive d’avance en repensant au premier diner que j’avais fait ici, un excellent souvenir. J’enfourne le poulet à feu doux, prépare les canapés tout en l’arrosant régulièrement puis vais dresser la table. Tout est quasiment fini quand Ella me rejoint aux fourneaux. J’ai à peine le temps de la complimenter sur sa tenue que l’interphone sonne. Le temps qu’Ella aille ouvrir, je sens le stress revenir et en quelques secondes me pose mille questions : est-ce que je vais lui plaire, de quoi va-t-on pouvoir parler, comment va-t-il me considérer ? Je ne me posais pas encore la question vu l’âge de ma fille, mais beaucoup de pères sont extrêmement protecteurs avec leur fille. Mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, il fait son entrée dans la cuisine au bras d’Ella et son sourire franc me rassure un peu, je lui tends la main
- Bonsoir Monsieur Kayser, je suis Liam, Liam Baskin
Notre poignée de main est ferme et je vois son sourire virer un peu au sourire moqueur, et en plus le même se peint sur le visage de ma petite amie. Je finis par lâcher sa main quand son regard me détaille de la tête aux pieds. Mais quel con je suis ! J’ai oublié d’enlever le tablier de cuisine qui était on ne peut plus rose avec en plus un bord en dentelle ! Sympa cette première image qu’il va avoir de moi …
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Ortwin Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Sam 10 Mar - 14:28
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A mon âge, deux ans, c’était long comme ça passait très vite. J’avais peine à croire que tout était passé si rapidement. J’étais à Toronto depuis autant de temps que cela, avec ma fille, Ella, et j’avais à peine revenu mes garçons, qui vivaient leur propre vie désormais. Je n’avais pas revu Darcy, et je n’avais aucune envie de la revoir, de toute façon. Cette mégère ne me manquait pas le moins du monde, et au moins, elle ne pouvait plus traumatiser ma seule fille…
Après un temps d’adaptation à la ville et au marché de celle-ci, j’avais pu récupérer un poste de commercial, comme je l’étais avant. Il m’arrivait de voyager, mais pas très loin. J’allais au Québec, à Vancouver parfois, voire même à Détroit ou Chicago, mais c’était les trois villes les plus lointaines où j’allais. Je refusais systématiquement de partir plus loin. Je savais que désormais, c’était idiot de ma part, parce qu’Ella était grande et qu’elle n’avait plus besoin de moi, mais je refusais de la laisser. Nous nous voyions très régulièrement elle et moi, une fois par semaine obligatoirement. Si nous travaillions tous les deux, c’était le dimanche, et quand on pouvait, on essayait de se rejoindre quelque part en semaine, pour manger le midi si elle avait une pause, ou bien le soir, pour boire un verre. C’était très agréable d’être de nouveau libre comme l’air, et je n’avais pas l’intention de me remarier ou même de batifoler à droite à gauche. J’avais passé l’âge, et je n’en avais plus envie. Darcy m’avait vacciné, en quelques sortes. Désormais, je me concentrais sur Ella.
Ce soir-là, Ella m’avait invité pour un petit dîner. Mais pas en tête-à-tête comme nous en avions l’habitude. Non, ce soir là, elle me présenterait quelqu’un d’important pour elle : son petit ami. Elle n’avait pas tardé à m’en parler clairement, peu soucieuse du fait que j’allais être forcément sur mes gardes, et choqué qu’elle ait un homme dans sa vie. J’étais un papa après tout. Je voulais la protéger, et si cet homme n’était pas bon, je me ferais un plaisir de le sortir de sa vie. Elle ne tarissait pas d’éloges sur sa personne. Il s’appelait Liam, elle l’avait rencontré à l’hôpital, mais elle n’avait pas plus détaillé leur histoire que cela, comme si elle voulait garder des secrets, comme si elle préférait ne pas se porter malheur pour cette rencontre. Cela faisait longtemps que l’on parlait de faire une sorte de rencontre. Je savais qu’elle en avait envie, mais qu’elle attendait d’être sûre que Liam était prêt. Quant à moi, je trépignais d’impatience à l’idée de pouvoir rencontrer l’homme qui faisait battre le coeur de ma fille. Une scène pareille ne m’était encore jamais arrivée, et je ne savais pas comment je devais réagir et me comporter. Je n’avais pas osé demander à Ella non plus, pour ne pas l’inquiéter. Il fallait juste que je reste moi-même, sans doute…
Cela faisait bien cinq minutes que j’étais devant l’immeuble d’Ella. Je connaissais le digicode, mais je n’avais pas osé entrer dans l’immeuble. Je savais qu’Ella n’aurait jamais à choisir entre son petit ami et moi même. Je ne savais pas vraiment de quoi j’avais peur. Après tout, au mieux, ce serait l’homme parfait pour ma fille, au pire, ce serait un petit con que j’aurais tôt fait de dégager pour qu’elle soit plus heureuse. En retenant ma respiration, je poussai finalement sur la sonnette pour prévenir Ella que j’étais arrivé.
Elle vint m’ouvrir la porte quand je fus enfin devant sa porte et je souris en la voyant. Elle était belle, comme d’habitude, mais elle s’était apprêtée pour la soirée et ça la rendait vraiment magnifique. Je la regardai de haut en bas d’un oeil admiratif avant de la serrer contre moi.
« Je suis content d’être là, chérie… »
J’étais sincère, même si j’étais aussi très stressé. Je n’en laissais rien paraître, parce que ce n’était pas moi qui étais sur la sellette au moindre problème. C’était le petit Liam. Ella me fit entrer et je pénétrai dans le salon en attendant qu’elle referme la porte. Aussitôt, elle me conduisit jusqu’à la cuisine, où je pus enfin voir à quoi ressembler son prétendant. Un homme somme toute banal, blond, l’air amical, souriant. Il avait l’air sincèrement gentil.
« Enchanté, Liam, répondis-je d’un ton formel, mais bienveillant, tout en lui serrant la main. Appelle moi Ortwin, surtout ! »
Monsieur Kayser, c’était assez pompeux, et en plus ça me vieillissait. Je relâchai sa main, toujours en souriant, et mon regard glissa sur sa tenue, que je n’avais pas encore eu le temps d’admirer. Il portait le tablier de cuisine d’Ella, un tablier vraiment très féminin, et l’habit lui seyait… comment dire ? … très bien. Je ne pus m’empêcher d’étouffer un petit rire lorsqu’il se regarda à son tour, et je sentis Ella à mes côtés prête à éclater de rire. Alors que Liam enlevait précipitamment le tablier en rougissant, je m’éclaircis la gorge.
« En tout cas, ça sent très bon par ici. Tu cuisines Liam ? »
Je préférais directement changer de sujet, ne pas tergiverser sur des banalités et des politesses qui pourraient mettre tout le monde mal à l’aise. Ce n’était pas le but. Je voulais que tout le monde se sente bien, surtout Ella.
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Ella Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mar 13 Mar - 14:10
Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Sam 17 Mar - 21:08
Je jette un regard légèrement désespéré vers Ella qui comme son père semble bien s’amuser de mon accoutrement. Je me débarrasse vite fait du tablier en retenant quand même que monsieur Kayser veut que je l’appelle Ortwin. C’est bien, au moins cela rendra ce diner un peu moins « officiel » et je lui donne de suite un bon point quand je vois qu’il n’insiste pas sur cette histoire de tablier et me demande si je cuisine en s’approchant du four
- Toujours mieux que moi dans tous les cas.
Nous échangeons un regard assez complice, au moins Ella était au clair sur ses capacités de cuisinière. Même si elle s’était beaucoup améliorée, j’en avais fait les frais assez souvent en 2 ans et apparemment lui aussi, il semblait ravi que ce soit moi qui ait porté le tablier ce soir finalement.
- Oui un peu quand j’ai le temps ou pour aider Ella, mais c’est elle qui a choisi le menu ce soir
Je les laisse passer au salon pour l’apéritif pendant que je sors la bouteille de champagne du congélateur. Quand je les rejoins je suis assez content que papa Kayser se soit installé dans le fauteuil, cela me laisse la place près de ma chérie sur le canapé, je ne sais pas pourquoi mais je sentais que j’allais avoir besoin de son soutien. Je m'assois sur le bord du canapé pour servir le champagne et lève mon verre en même temps qu'Ella et Ortwin
- A nous ?! - Oui à nous!
Les trois coupes s’entrechoquent et après une première gorgée Ortwin se recale dans son fauteuil et croise les jambes. Je passe le plateau de canapés que j’avais préparés, ne sachant pas sur quoi lancer la conversation. Je ne voulais pas parler famille, du moins pas de suite, je savais que cela avait été compliqué en eux. Je ne pouvais pas non plus parler travail, ça deviendrait vite ennuyeux pour lui qui ne baignait pas dans ce milieu. Et puis je ne savais pas ce qu’Ella avait raconté sur moi à son père. Je sais qu’elle le voyait régulièrement depuis un bout de temps déjà, au moins une fois par semaine, mais je ne sais pas du tout de quoi ils parlaient, et ça ne m’était jamais venu à l’idée de demander à Ella la teneur de leurs conversations, finalement j’aurais peut-être du, cela aurait évité ce long blanc …
- Vous vous plaisez à Toronto ? Vous avez déjà fait le tour de la ville ?
Mais je suis bête, évidement qu’en deux ans il avait du faire le tour, il ne venait pas de s’y installer non plus, Ella avait du lui montrer les principaux sites de la ville, bien que son travail soit très prenant. Toujours assis sur le bord du canapé, je ne sais pas pourquoi je me laisse impressionner par cet homme alors que d’habitude c’est moi qui inspirait ce genre de respect et d’intimidation, il faut que je me ressaisisse, alors comme lui je me cale au fond du canapé et croise les jambes en lui adressant un grand sourire, ce même sourire que j'affiche quand je veux rassurer des patients inquiets ...
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Ortwin Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Dim 18 Mar - 19:05
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Malgré le fait qu’il portait un tablier vraiment trop féminin pour lui, Liam me semblait au premier abord très sympathique, et pas du tout comme je l’imaginais. De ce qu’Ella m’avait dit, je pensais qu’il allait être comme tous les médecins, un peu condescendant dès le premier échange, un peu hautain. Au final, c’était peut-être parce que je devenais petit à petit son beau-père et parce qu’il était ridiculement accoutré pour notre première rencontre, mais je le trouvais vraiment agréable. Et la façon dont il regardait ma fille… c’était plutôt rassurant. Ceci dit, je ne l’avais vu que quelques minutes pour l’instant, et je ne pouvais pas le juger là-dessus. Je ferais un bilan à la fin de la soirée, plutôt. Ils avaient l’air de très bien s’entendre, Ella lui faisait des compliments sur sa cuisine, ce qu’il sembla apprécier, à juste titre sûrement. Il m’expliqua que c’était quand même ma fille qui avait choisi le menu. Je regardai cette dernière en souriant. Ils étaient déjà très complices, en même temps, en deux ans de couple, c’était bien normal. Mais je les trouvais charmants tous les deux, amoureux surtout. Ca me redonnait un petit peu foi en l’amour, parce que quand je voyais comment mon mariage avait fini, je doutais légèrement de tout cela. Si ma fille était heureuse, alors j’étais heureux.
Nous avançâmes dans le salon d’Ella et je pris place sur le fauteuil où j’avais l’habitude de m’asseoir à chaque fois que je venais chez elle. Liam revint vers nous avec du champagne et je le laissai joyeusement remplir nos trois coupes avant de nous les servir. Je levai mon verre dans leur direction, fier de voir qu’ils semblaient être très amoureux.
« A nous ?! - Oui à nous! - A vous surtout, les enfants ! »
Nous trinquâmes, et je bus une gorgée du très bon champagne que Liam ou Ella avait acheté pour l’occasion. En laissant un soupir de satisfaction s’échapper d’entre mes lèvres, je pris une position plus agréable dans le fauteuil en regardant les deux jeunes gens face à moi. Le silence était un peu pesant, évidemment puisqu’aucun d’entre nous ne savait exactement par quoi commencer. Je n’avais jamais eu besoin de rencontrer les compagnons de mes fils, et Ella ne m’avait jamais présenté qui que ce soit d’autre. Je ne voulais pas me montrer trop protecteur avec elle, et en même temps je n’avais pas envie qu’elle soit avec quelqu’un d’affreux. Mille et une questions se présentaient à moi, et je n’osais pas les poser parce que chacune d’entre elles était gênante pour Liam et carrément trop osée.
« Vous vous plaisez à Toronto ? Vous avez déjà fait le tour de la ville ? - Oh ! Oui, répondis-je, soulagé qu’il prenne l’initiative de parler. J’ai fait le tour de la ville avec Ella, quand je suis arrivé ici, mais je suis sûr qu’il y a plein d’endroits que je ne connais pas ! »
C’était la réalité : Toronto était une ville immense, et je me baladais toujours aux mêmes endroits, quand j’en avais le temps. Je travaillais beaucoup, et j’étais souvent en déplacements, même si je n’étais pas loin, alors ça me laissait simplement mes week-end pour découvrir plein de petits secrets cachés dans de nombreuses rues du centre-ville. Je n’avais pas eu l’occasion de trouver un restaurant que je pourrais appeler mon restaurant préféré, et je n’avais pas non plus encore de café fétiche, où j’allais tout le temps. La plupart du temps, je laissais le hasard décider pour moi.
« La semaine, je travaille je n’ai pas spécialement le temps de visiter. Mais il faudrait que je le fasse un peu plus… Avec le temps qu’il fait, par contre, c’est plutôt compliqué. »
La neige n’avait pas encore fondu partout. Si j’étais habitué à ce genre de météo en Angleterre, je ne l’appréciais pas vraiment. Si j’avais pu naître, vivre et mourir dans un pays chaud, j’aurais bien échangé ma vie actuelle. Je détestais la neige, la pluie, l’humidité. Certes, de trop grosses chaleurs ne sont pas meilleures, mais au moins, le temps sec ne m’irritait pas autant que les conditions météorologiques que l’on avait ici au Canada, ou bien à la maison au Royaume Uni.
« Il faudrait qu’on refasse de petites visites, Ella. Tu pourrais venir avec ton petit ami. »
Je lui fis un clin d’oeil complice. Non pas que je veuille voir Liam tous les jours, parce qu’il en aurait vite marre de moi, mais je savais que j’allais être amené à le revoir. Autant le faire dans des conditions agréables et sympathiques.
« Tu viens de Toronto, Liam ? Tu as grandi ici ? »
Je savais que bien souvent les médecins étaient amenés à changer de ville, parfois même de région ou de province pour exercer leur métier, selon les places disponibles, selon la demande, parfois même bien avant qu’ils n’aient prêté serment. Ce n’était pas rare qu’un médecin vienne de l’autre bout du pays… Et l’histoire de Liam m’intéressait beaucoup.
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Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Ven 30 Mar - 18:48
Ortwin répond avec enthousiasme à ma question et comme je l’avais supposé Ella lui avait fait visité la ville à son arrivée. Bien sur Toronto était tellement grande qu’il était impossible de tout visiter, mais plus tard nous pourrions faire un petite liste des endroits qu’ils ne connaissait pas encore
« … Avec le temps qu’il fait, par contre, c’est plutôt compliqué. »
Ah ! Monsieur Kayser n’aimait donc pas la neige et le froid, je pensais pourtant qu’en venant d’Angleterre il s’y serait habitué rapidement, mais je retiens quand même qu’il aimerait que l’on fasse quelques sorties tous les trois. Pourquoi pas après tout, même si je préférais les tête-à-têtes que l’on s’organisait régulièrement avec Ella. Je souris en même temps que ma jolie brune au clin d’oeil qu’il lui adresse son papa, ils avaient l’air vraiment complice tous les deux et cela me ravit. Je pensais qu’Ella allait rebondir à sa proposition, elle avait toujours d’excellentes idées de sorties, je lui faisais entièrement confiance pour cela, mais Ortwin se tourne à nouveau vers moi et continue la conversation
« Tu viens de Toronto, Liam ? Tu as grandi ici ? »
Malgré son sourire bienveillant, je sens l’interrogatoire arriver. Je n’aimais pas beaucoup parler de moi, mais je sais qu’il faut en passer par là, je trouve normal qu’il s’intéresse à celui que sa fille aime, aussi je m’y plie avec bonne volonté
- J’ai grandi dans une petite ville à une centaine de kilomètres de Toronto, ma mère est canadienne, et j’ai fait mes études ici et mon internat à New York, mais j’ai décidé de revenir finir mon clinicat ici quand …
Je m’arrête à temps. Bien sur ce n’était pas une honte d’être divorcé mais je ne sais pas s’il est au courant, Ella ne lui avait peut-être pas dit et ce n’était vraiment pas une bonne entrée en matière pour se présenter la première fois au père de sa petite amie. Qu’allait-il penser ? Que je n’étais pas capable d’assumer une relation ? Que j’avais « abandonné » ma femme pour rentrer au pays ?
- … quand un poste de chef de clinique s’est libéré au General, cela m’a permis de me rapprocher de ma famille
J’espère qu’il n’a pas remarqué ma petite hésitation, il faut que je noie un peu le poisson là, et la présence d’Ella à mes côtés me donne une idée
- Cela m’a aussi permis de rencontrer Ella
C’était vrai après tout, je ne mentais pas. Je me penche un peu pour l’embrasser sur le coin des lèvres et je la sens sourire
- Même si au début cela a été compliqué, votre fille ne s’est pas laisser séduire facilement, n’est-ce pas chérie ?
Je préférais encore que l’on parle du début de notre relation que de ma vie amoureuse avant Ella finalement, même si je constate que ses joues ont un peu rosi et que cela la met un peu dans l'embarras …
Ella Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Sam 31 Mar - 14:37
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Ortwin Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mer 11 Avr - 22:29
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J’aimais bien regarder le petit air gêné de mon désormais gendre. Il fallait bien que j’apprenne à le connaître, car nous serions amenés à nous revoir, bien entendu. Il m’avait l’air vraiment sympathique et ma fille l’aimait beaucoup, elle m’avait assez souvent parlé de lui. En bien, heureusement pour lui ! Ella était toujours bienveillante, et si elle ne l’aimait pas, elle ne serait pas avec lui, je l’avais bien compris. Elle m’avait raconté ses mésaventures avec un autre médecin, et même si elle ne m’avait pas donné de détails, j’avais compris aisément qu’il avait été affreux avec elle, qu’il avait joué avec ses sentiments, que ça avait été un pur connard… si je croisais ce petit con, je lui ferais bouffer son stéthoscope !
Liam m’expliqua alors qu’il était né et avait grandi dans une ville pas très loin de Toronto, un enfant du pays, donc. Canadien d’origine et de famille, il avait fini ses études de médecine à New York. J’étais admiratif. Tout dépendait de l’hôpital où il étudiait et travaillait à l’époque, mais New York, c’était plutôt classe et réputé ! Et gage de qualité, également ! Il avait ensuite accepté un poste à Toronto lors de son clinicat. Un beau curriculum vitae !
Il avait l’air très franc et sincère quand il parlait d’Ella et quand il se montrait tendre avec elle et cela me réchauffa le coeur : ma fille était entre de bonnes mains. Je ris doucement en l’entendant s’écrier qu’elle n’était pas une fille facile lorsque Liam m’expliqua qu’elle n’avait pas été si facile à séduire Après une seconde, elle reprit la parole pour évoquer son ex, auquel je pensais quelques minutes auparavant. Ce type lui avait réellement fait beaucoup de mal et elle avait vraiment eu du mal à s’en remettre… Heureusement que Liam était un peu plus délicat et un peu moins con et prétentieux que celui qui l’avait précédé.
Ils semblaient seuls au monde, tous les deux, et je n’existais plus. Je n’étais plus qu’un point dans l’univers, un minuscule point dans leur existence actuelle. Soudainement, Ella sembla se souvenir de ma présence et tourna la tête vers moi avec un sourire, en m’expliquant ainsi qu’à Liam, qu’elle était heureuse d’avoir les deux hommes de sa vie avec elle. J’étais heureux, moi aussi, parce que ma fille l’était. Elle avait tout ce qu’il lui fallait pour être toujours heureuse désormais : un métier qui lui plaisait, un homme qui l’aimait réellement plus que tout, comme elle le méritait, il ne lui manquait plus grand-chose pour que tout soit parfait : un mariage peut-être ? une belle nuit de noces et une lune de miel sur une île paradisiaque ? ou encore autre chose…
« Tu veux des enfants, Liam ? Ellea, tu en as envie, toi, non ? »
Loin de moi l’envie de les mettre mal à l’aise avec cette idée, mais je voulais savoir si j’allais être grand-père rapidement ou pas. Ma fille travaillait désormais en pédiatrie, c’était tout bonnement impensable qu’elle ne veuille pas d’enfant… enfin parfois, on pouvait être surpris.. Ella et Liam se regardaient, et je compris que j’avais dû faire une bourde. Se pourrait-il que… ?
« Ella, tu es enceinte ?! »
J’en étais persuadé, maintenant, ça ne pouvait être que pour cette raison qu’ils se regardaient d’un air aussi gêné tous les deux ! J’étais perdu entre la joie et l’incompréhension de toute cette situation : ils ne vivaient même pas encore ensemble ! Puis, je compris que j’avais tout faux !
black pumpkin
Spoiler:
bon bah c'est tout court comme je l'avais prévu mais Ortwin lâche une bombe !
Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Dim 15 Avr - 21:10
Je ris tout comme Ortwin quand Ella s’écrie qu’elle n’est pas une fille facile. Je savais son passé avec David et je connaissais aussi sa relation avec Ethan, le beau gosse que j’avais vu en photo et qui m’avait intrigué la première fois que j’étais venu chez Elle. Elle le voyait encore de temps en temps, lui et le vétérinaire avec qui il s’était mis en couple, ils avaient été amants mais elle m’avait expliqué qu’il n’y avait pas du tout eu de sentiments entre eux, que cela n’avait été que pour juste passer du bon temps, mais nous n’en étions pas au point de nous fréquenter, enfin pas encore. Ella évoquait David et elle avait encore de la rancoeur dans la voix. Quand j’étais arrivé au General je ne faisais pas attention à toutes les rumeurs, et même si à un moment il y avait eu une petite rivalité entre David et moi, je ne savais pas comment s’était passé leur rupture. Je n’ai su bien qu’après combien Ella avait été malheureuse quand un soir elle s’était confié à moi, Mackenzie était venue lui annoncer que David était parti, ce connard avait aussi lâchement abandonné le « soi-disant » amour de sa vie. Enfin bref comme dit Ella
- … Mais tu as été patient, et très charmeur avec moi. Et tu as gagné mon coeur.
Nous restons un moment les yeux dans les yeux. C’est vrai que cela n’a pas été facile, mais je ne regrette en rien d’avoir insisté, et elle non plus apparement, si Ortwin n’était pas là je ne me retiendrais pas de le prouver mais mon amour rompt le contact pour se tourner vers on père en se disant heureuse d’avoir ici les deux hommes de sa vie. Nous avons tous les trois le même sourire. Ortwin sans doute flatté du compliment, tout comme moi, et surtout aussi de voir sa fille si heureuse. C’est vrai que nous étions bien là ! Aussi bien à cette minute que dans notre vie de tous les jours, même si passer un peu plus de temps ensemble ne m’aurait pas déplu, mais nous nous en tenions à ce que nous avions décidé au début de notre relation, ils fallait que l’on reste discret, même si parfois j’avais envie de crier au monde que j’aimais cette femme comme un fou, et puis c’était encore un peu compliqué avec ma fille, Mary et Ella ne s’entendaient pas très bien. Je n’en voulais pas à Ella, elle faisait beaucoup d’efforts pour arrondir les angles, je m’en voulais à moi qui parfois l’écoutait trop, mais je ne désespère pas, cela va bien finir par s’arranger
« Tu veux des enfants, Liam ? Ella, tu en as envie, toi, non ? »
Si j’avais été en train de boire une gorgée de champagne je crois que je l’aurais recraché. Qu’est-ce qui prenait à Ortwin de poser une question pareil ? On se connaissait depuis quoi, vingt minutes ? Qu’il me demande d’où je viens, mon cursus universitaire ou quel sport je pratique je m’en foutais, mais si je veux des enfants ? C’est quand même un question très personnelle. Je tourne la tête vers Ella qui à l’air aussi mal à l’aise que moi. Je sais qu’elle était en train de reconstruire une relation avec son père et je ne sais pas à quel point ils étaient intimes, mais apparement elle n’en était pas encore au point de lui confier ses attentes sur la maternité
« Ella, tu es enceinte ?! »
Hein ? J’ai un moment de panique. Ce n’était « techniquement » pas possible, nous faisions attention, mais aucun contraceptif n’est sur à cent pour cent, et puis si elle avait eu le moindre doute elle m’en aurait parlé. Bien sur nous en avions déjà discuté et oui nous voulions tous les deux des enfants, mais ce n’était pas à l’ordre du jour pour l’instant, nous ne vivions même pas ensemble. Je me reprends un peu et observe Ortwin qui fixait sa fille, les yeux brillant de joie, mais un peu inquiet aussi. Ella quand à elle a piqué un fard et j’ai hâte qu’elle réponde à son père, mais elle semble encore sous le choc. Je prends son verre sur la table et lui tend tout en adressant un petit clin d’oeil à Ortwin
- Si Ella était enceinte elle ne boirai pas de champagne Ortwin
Il ne fallait pas que je le prenne de haut ni qu’il se rende compte qu’il avait réussi pendant quelques secondes à me faire perdre pieds. Ella boit une gorgée comme pour confirmer mes dires et semble retrouver ses esprits mais reste quand même soucieuse. Je comprends alors qu’elle n’a rien dit à son père pour ma fille et je suppose qu’il ne sait pas non plus que je suis divorcé. Je lui en veux un peu de me mettre dans cette situation, je vais devoir le lui dire moi-même
- J’ai une petite fille de 6 ans, Mary Eléanor, qui vit à New York avec sa mère dont je suis divorcé …
Quand je vois les yeux d’Ortwin s’agrandir sous la surprise de cette révélation, je regrette d’avoir été aussi frontal, mais au moins c’était clair maintenant
- … Elle vient pour les vacances et parfois pour le week-end. Et pour répondre à votre question, oui, elle aura sans doute un frère ou une soeur un jour
J’adoucis mon ton un peu sec par un sourire avant de regarder Ella. Je pose un baiser sur sa joue et me lève
- Je vais arroser le poulet sinon il va être trop sec
Je pense que c’est mieux qu’elle reste seule avec son père pour l’instant, ils ont peut-être des choses à se dire que je ne dois pas, ou que je ne veux pas entendre …
Ella Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Lun 16 Avr - 17:55
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mar 1 Mai - 17:55
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La panique que j’avais créée se lisait dans leurs yeux et les deux jeunes gens ne savaient plus vraiment où se mettre. Pour ma part, j’avais bien conscience que j’avais peut-être légèrement abusé en leur lâchant une telle bombe. Evidemment, si Ella était vraiment enceinte, peut-être qu’ils n’avaient prévu de m’en parler que plus tard, quand ils seraient installés ensemble, quand ils seraient un peu engagés… Je n’en savais rien. Mais leur comportement laissait penser qu’il se passait quelque chose de tel et j’étais de nature curieuse. Ella était rouge comme une tomate. Liam semblait nerveux. Il se passait quelque chose, mais je me trompais. Ella n’était pas enceinte. C’était encore différent, et je ne savais pas quoi. Ça m’angoissait légèrement. Je n’aimais pas ne pas être au courant de tout, surtout quand ça concernait mon unique fille. Liam eut tôt fait de confirmer mon idée : Ella n’était pas enceinte. En effet, pourquoi boirait-elle du champagne si elle l’était ? Elle n’était pas inconsciente et idiote à ce point, elle était médecin… pédiatre qui plus est ! Je soupirai intérieurement, soulagé à l’idée que tout aille bien : je n’étais pas prêt à devenir grand-père, moi ! Je savais que ce ne serait plus très long, parce que mon plus grand fils allait fonder sa famille, maintenant qu’il était marié… mais je n’étais pas prêt à ce que ce soit ma fille qui m’offre des petits enfants !
Liam m’expliqua alors qu’il avait une fille. Cette révélation me cloua sur place, même si c’était tout à fait logique, parce qu’il semblait un peu plus vieux qu’Ella, et que ce n’était pas un drame qu’il ait eu une autre vie avant celle qu’il partageait avec la prunelle de mes yeux. Il m’expliqua qu’elle s’appelait Mary Eléanor, qu’elle avait six ans et qu’elle vivait à New York. Je fus légèrement peiné pour lui, parce qu’un divorce, je savais que c’était, ainsi que de plus voir ses enfants… sa fille devait énormément lui manquer, surtout qu’à cet âge là, les enfants changent sans arrêt. Alors, certes, elle venait pendant les vacances ou alors le week-end, mais ce n’était rien comparé à avoir son enfant tous les jours avec soi. Je plaignais autant le père que la mère. Mais c’était le jeu, quand on se mariait et qu’on fondait une famille. On n’était jamais sûr de rester ensemble jusqu’à la fin des temps.
Quelques instants plus tard, Liam s’excusa auprès de nous et fila en cuisine. Un peu gêné, je posai les yeux sur Ella, qui était toujours un peu rouge vif, et qui ne savait plus où se mettre. Visiblement, ils n’avaient pas forcément l’intention de me parler de cette enfant. Elle me pria de l’excuser pour n’avoir rien dit et je balayai tout cela d’un geste de la main.
« T’en fais pas, ma puce, ce n’est pas grave ! Et puis, c’est pas mes oignons ! »
Je lui fis un sourire, c’était vrai. Je n’avais pas besoin de savoir tout cela, même si la vie de Liam m’intéressait.
« Tu n’as pas du tout grossi, chérie, au contraire. Je trouve même que tu as maigri ! C’est sûrement à cause du travail, tu cours partout… Tu es parfaite, ne t’en fais pas ! »
Quand bien même elle aurait trente kilos en trop, elle serait toujours parfaite pour moi. Ella était magnifique et j’étais tellement fier de ma fille… Jamais elle ne serait imparfaite à mes yeux. Mon sourire dut la rassurer, parce qu’elle n’embraya pas sur le sujet, mais garda son air grave, et m’expliqua que Liam et elle n’avaient pas encore parlé d’enfants…
« Vous avez tout votre temps ! Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise, ni toi, ni Liam. Mais vu le regard que vous avez échangé, je me suis dit que peut-être il y avait quelque chose que je ne savais pas… »
Après tout, ils auraient pu avoir leurs secrets. Mais tout allait bien, Ella n’était pas enceinte, ils n’étaient pas prêt de fonder leur famille. J’avais le temps d’apprendre à connaître mon gendre avant de devoir apprendre à connaître un petit fils ou une petite fille.
« Je crois que j’ai vraiment gêné Liam. Je vais m’excuser, promis ! Tu me crois, hein ? »
Evidemment, je ne voulais pas qu’il ait une mauvaise image de moi. Le but était que l’on s’entende bien, puisque la personne la plus précieuse à nos yeux était la même femme : Ella. Liam me paraissait très sympathique, je ne voulais pas que cela se passe mal, au contraire. Ça avait même plutôt bien commencé !
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Ella Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Dim 13 Mai - 21:47
Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mar 15 Mai - 21:00
Je prends une grande cuillère dans le tiroir du meuble et ouvre la porte du four. J’étais tout à surveiller la cuisson du poulet qui commençait à prendre une jolie couleur doré. Je l’arrose longuement avec le jus, puis enfourne le gratin de pomme de terre juste à côté, tout devrait être cuit à point en même temps. J’enclenche le minuteur et pose mes fesses sur le bord de la table. Maintenant que ma concentration de cuisinier n’était plus requise par le diner, je repense à ce que j’avais dit tout à l’heure et rumine encore un peu contre Ortwin. Il avait réussi à me déstabiliser, et surtout il m’avait fait dire une chose au sujet d’un éventuel enfant alors que nous n’en avions pas encore parlé sérieusement Ella et moi. Qu’est ce qui m’avait pris de lui dire que ma fille aurait certainement un petit frère ou une petite soeur un jour ! Comment Ella va-t-elle le prendre ? Elle va croire que je veux tout décider dans notre couple alors que non, il faudra que je m’excuse dès qu’Ortwin sera parti. En tendant l’oreille, je pouvais entendre la voix grave d’Ortwin, mais je ne comprenais pas ce qu’il disait à sa fille. Un peu curieux, et aussi soucieux, je suis bien tenté de la tendre un peu plus pour savoir ce qu’ils se disaient mais cela ne serait pas correct, je devrais leur laisser un peu de temps pour s’expliquer, et puis Ella me me le dira surement. Cependant je ne pouvais pas non plus m’éterniser dans la cuisine, cela paraitrait suspect, Ortwin pourrait croire qu’il m’avait vexé ou bien que je lui en voulais, alors je décide de revenir dans le salon en prenant la peine de faire du bruit pour ne pas les surprendre
- Tout ce passe bien dans la cuisine mon coeur ?
Le sourire de ma Belle me conforte tout de suite dans l’idée que non, je n’ai pas interrompu une discussion qui me concernait, ou alors ils parlaient de moi en bien. Je lui rends son sourire
- Oui ! Le poulet est presque cuit, nous pourrons passer à table dans une dizaine de minutes
Je me rassois près d’Ella puis croise le regard d’Ortwin. Il avait un regard bienveillant quand il regardait Ella et là il m’observe de la même façon. Cet homme inspirait le respect et pourtant je savais ce qu’il avait fait à Ella, la façon dont il s’était comporté avec sa fille m’avait révolté, mais d’un autre côté je pouvais comprendre qu’il se soit consacré tout entier à son travail à l’époque, c’était surtout sa femme qui était à blâmer. Mon ex-femme me détestait, mais elle aimait notre fille et nous faisions chacun des concessions pour que Mary puisse grandir entourée d’amour. Heureusement il avait compris son erreur et avait réussi à se faire pardonner par Ella, mon amour était vraiment une femme exceptionnelle, peu l’aurait fait après avoir vécu ce qu’elle avait vécu
- Alors Ortwin, votre travail vous laisse le temps d’avoir quelques loisirs ? La ville offre pas mal de choix, musées, salle de concert …
Je me demande ce qu’il préférait, il avait une tête à écouter de la musique classique et à lire des livres d’auteur, mais je sais par expérience qu’il ne faut pas se fier aux apparences
- … ou vous êtes plutôt sport peut-être ? Je joue de temps en temps au tennis, si ça vous dit un petit match un jour ce serait avec plaisir. En deux ans je n’ai jamais réussi à emmener Ella sur un court
Je ris en ayant droit à une petit bousculade d’Ella à qui je reprochais souvent gentiment son manque total d’activités sportives.
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Ortwin Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Ven 1 Juin - 17:56
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liam baskin, ella & ortwin kayser
C’était ce qui s’appelait faire une bourde. J’étais bien conscient que j’avais lâché une bombe et que j’avais un peu cassé l’ambiance, mais en même temps, ce n’était pas méchant, c’était totalement innocent. Bien entendu, un jour, ils auraient des enfants, c’était sûr… je m’étais simplement un peu trop avancé. Je fus un peu rassuré quand Ella m’expliqua qu’il en fallait plus que cela pour que Liam se vexe. Je ne voulais absolument pas me mettre mon gendre à dos. Elle m’embrassa sur la joue et je caressai doucement ses cheveux en souriant. Cette gamine était la douceur incarnée.
« Tu sais, tu peux devenir mère quand tu veux, je ne veux absolument pas te mettre la pression. »
Elle me fit un sourire, et je compris qu’elle me remerciait silencieusement. Elle était adorable. Puis, la conversation tourna sur Liam et elle me demanda ce que je pensais de lui. Je ne savais que dire. Il m’était très agréable, et j’avais l’impression que c’était un très bon bougre. Il était gentil, aimant envers ma fille, il avait de la conversation, et en plus de cela il était médecin. C’était sûr, ils s’étaient bien trouvés. Et je n’allais jamais savoir tous les tenants et aboutissants de leur rencontre, c’était évident, mais je me doutais que ça avait dû être haut en couleur.
J’allais lui dire qu’il me semblait parfait pour elle, et que du moment qu’elle l’aimait, c’était tout ce qui m’importait. C’était la vérité. Je voulais qu’elle soit heureuse, et si elle l’était, alors je l’étais. J’aurais pu également rajouter que je le trouvais très gentil et aimable, et qu’il était plutôt beau gosse. Elle aurait rougi, j’aurais ri un peu, sans me moquer. Mais je n’en eus pas le temps parce qu’elle entendit Liam revenir de la cuisine et elle me fit signe de garder le silence.
« En tout cas, Liam, ça sent très bon, j’ai hâte de goûter à ta cuisine, fiston ! m’exclamai-je en sentant mon appétit s’animer en flèche. »
Le silence reprit ses droits quelques instants de plus, mais ce n’était pas un silence étrange, angoissant. C’était plutôt un silence bienveillant, agréable. Nous étions tous les trois bien. Puis, Liam reprit la parole, pour me demander si le travail me laissait le temps d’avoir des hobbys, ou si je pratiquais un sport. Il allait être déçu, parce que je n’étais pas très sportif.
« J’ai joué au tennis dans mes jeunes années, ça doit être comme le vélo, ça ne s’oublie pas, n’est-ce pas ? plaisantai-je avec lui. On pourrait tenter un match, si tu me promets d’être doux ! J’ai soixante ans tout de même ! »
Mon rire se rajoutèrent aux leurs alors que je m’imaginais sur un court de terre battue, en short blanc, à essayer de taper dans une balle en courant d’un bout à l’autre du terrain… ça promettait d’être sportif et intense.
« En fait, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions pour aller au théâtre, mais j’adore ça. Quelques concerts aussi, mais des trucs des années soixante-dix ou quatre-vingt… ça ne court pas forcément les rues ! »
J’étais plutôt vieux jeu, mais en même temps, j’avais toujours vécu avec l’amour de ma génération, de mes années de jeune étalon fougueux. Quand j’étais en voyage, sur les routes, j’écoutais beaucoup de musique. Mes habitudes n’avaient pas changé, mais j’écoutais par contre toujours la même chose.
« Et toi, Liam, c’est quoi tes passions alors ? D’ailleurs, Ella ne m’a pas dit, tu es spécialiste en quoi, au niveau médical ? »
J’étais intéressé, parce que mon job y touchait un peu, j’adorais les hôpitaux, j’y avais passé un bon bout de temps et ça me faisait toujours plaisir de discuter avec un médecin ou un chirurgien, de temps en temps.
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Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Dim 10 Juin - 21:16
Plus je regardais Ortwin, plus je lui trouvais des ressemblances avec Ella, ou plutôt je trouvais qu’Ella avait beaucoup de son papa, même s’il ne l’avait pas élevée. J’attendais sa réponse à ma question tout en essayant de faire abstraction qu’il m’avait appelé « fiston ». Cela vouait-il dire qu’il m’avait déjà « adopté » ? On se connaissait à peine, mais je suis assez content et fier de lui faire bonne impression. Je savais que c’était important pour Ella que son père et moi nous entendions bien, et pour l’instant, malgré le dérapage sur les enfants, ce n’était pas trop mal parti. Je ris quand il me dit que le tennis c’est comme le vélo et que cela ne s’oublie pas, en fait j’avais du mal à l’imaginer sur un court et lui trouve encore un point commun avec sa fille, ils n’était pas sportifs ni l’un ni l’autre.
« En fait, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions pour aller au théâtre, mais j’adore ça. Quelques concerts aussi, mais des trucs des années soixante-dix ou quatre-vingt… ça ne court pas forcément les rues ! »
Je n’étais pas très théâtre, de préférais de loin aller au cinéma, tout comme Ella d’ailleurs, nous y allions dès que notre emploi du temps commun le permettait. Par contre les concerts non. Je vois le petit sourire en coin d’Ella quand son père dit aimer les trucs des années soixante-dix quatre-vingt. En effet depuis peu elle avait découvert mon goût immodéré pour la musique des années 80 que j’avais essayé de lui cacher jusque là, je trouvais ça un peu ringard, mais elle n’a pas le temps de se moquer son père me pose déjà une autre question
« Et toi, Liam, c’est quoi tes passions alors ? D’ailleurs, Ella ne m’a pas dit, tu es spécialiste en quoi, au niveau médical ? »
Non sans fierté je lui dis que je suis spécialisé en traumatologie, et surtout en passe de devenir chirurgien sénior. S’il était assez vieux jeu, c’était bien de lui préciser ma situation professionnelle, il se rendrait compte que sa fille ne manquerait de rien avec moi, même si Ella n’avait pas besoin de mes revenus pour vivre, puisqu’elle s’était très bien débrouillée toute seule jusque là et était elle-même destinée devenir chirurgien pédiatrique, mais cela pouvait le rassurer. Après il voulait peut-être juste savoir par curiosité, et je pense que oui quand il m’explique que son travail l’amène souvent à travailler avec des hôpitaux. Nous discutons un moment à trois sur ce sujet quand la sonnerie du four nous interrompt
- Nous pouvons passer à table, je vais chercher les plats
Je laisse Ella et Ortwin pour aller dans la cuisine et je sursaute quand je sens les mains d’Ella sur mes hanches, puis glisser sur mon ventre alors que j’allais sortir le poulet du four. Je suspens mon geste et me retourne doucement pour lui faire face. Elle m’embrasse délicatement puis se recule et sourit. Apparemment elle était ravie que tout se passe bien et moi aussi d’ailleurs
- J’aime bien ton père, il est sympa !
Je ris de son sourire satisfait puis me défait de ses bras pour sortir les plats du four. Je pose le poulet sur la table pour le découper et demande à Ella de sortir le gratin. Je me retourne vivement quand j’entends un grand bruit suivi d’un cri. Le plat avait glissé de la manique et par réflexe elle avait voulu le rattraper à mains nues. Je prends ses mains pour les examiner, sa peau avait déjà cloqué par endroit …
Ella Kayser
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Lun 11 Juin - 22:21
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Ortwin Kayser
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CREDIT : ava : sweet poison
Sujet: Re: The One Who Meets My Father Mer 13 Juin - 18:42
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liam baskin, ella & ortwin kayser
Rapidement, je vis le visage de Liam s’illuminer, quand je lui demandai dans quelle spécialité il s’était dirigé. Les médecins sont toujours passionnés par leur travail et, généralement, adorent en parler lorsqu’on leur pose des questions dessus. Il m’expliqua alors rapidement qu’il était spécialisé en traumatologie. Une bien belle spécialisation, qui avait dû lui coûter des heures et des heures de travail acharné. Il avait bien du mérité, surtout que ça ne devait pas être facile tous les jours. La trauma, j’avais cru comprendre qu’il fallait avoir l’estomac bien accroché… On en voyait de toutes les couleurs, avec tout cela. Il ajouta également qu’il allait devenir chirurgien sénior, et je lui lançai un regard impressionné. Quel âge avait-il pour devenir un sénior ? Combien d’heures de travail avait-il effectué pour être si bien côté ? J’espérais juste qu’il ne privilégie pas son travail en dépit de temps qu’il aurait pu passer avec ma fille ! Non pas qu’elle avait absolument besoin d’un homme près d’elle tous les jours, mais elle était en couple avec lui et s’ils voulaient fonder une famille, il fallait bien qu’il passe du temps ensemble… J’allais bien éviter de dire tout haut ce que je venais de penser, sinon j’allais me faire envoyer bouler, mais je le tiendrais à l’oeil, quand même.
Puis, il annonça que nous allions pouvoir passer à table, puisque les plats étaient prêts et que nous allions pouvoir manger. Il s’éclipsa pour aller dans la cuisine, alors que je me levai en même temps qu’Ella pour rejoindre la table. Ella me laissa seul dans l’appartement pour rejoindre son homme en cuisine pour l’aider et je pris place à table, sur l’une des places, au hasard. J’attendis quelques instants qu’ils ne reviennent, avant d’entendre ma fille crier de douleur. Sans attendre, alerté par ce cri strident, je me relevai aussitôt et avançai jusqu’à la pièce attenante pour voir ce qu’il se passait et apporter de l’aide si besoin, même si je doutais de mon utilité.
Ella s’était brûlé les mains en voulant rattraper un plat à gratin, qui était fièrement posé sur un dessous de plat en verre, plutôt qu’à même le sol. Je compris rapidement ce qu’il s’était passé, et je grimaçai en imaginant la douleur que cela devait provoquer. Liam courut chercher la crème dont Ella venait de lui parler alors que je m’approchai pour apporter ma contribution aux soins.
« Ella, tu n’es pas encore wonder woman, faut pas rattraper les plats qui sortent du four à mains nues… blaguai-je, pour détendre l’atmosphère. Tu as fort mal ? »
Evidemment qu’elle devait avoir mal, mais elle ne le sentait pas encore, bien sûr. Elle avait les mains sous l’eau glacée, ça devait lui faire du bien, et j’espérais que la crème dont elle parlait était bien une crème anti-brûlure. Liam revint rapidement avec le flacon qu’il vida presque de moitié sur les mains de ma fille, après lui avoir séché délicatement les mains avec un torchon propre.
« Quand on parle de traumatologie hein… Tu dois voir des brûlés pires que les mains d’Ella, je pense, Liam… »
Je vis ma fille sourire à cette idée, et je fus heureux de me rendre compte qu’elle riait de mes blagues, tandis que Liam était concentré sur sa tâche : sauver les mains de sa petite amie. N’empêche que si elle devait mettre des bandages, elle allait se retrouver bien embêtée…
black pumpkin
Liam Allistair Baskin
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father Lun 7 Jan - 18:39
Je fouille dans la trousse à pharmacie pour trouver la crème dont Ella m’avait parlé, mais tellement fébrile je n’arrive pas à mettre la main dessus. Je sais que pour des brulures il faut intervenir rapidement, d’autant que je n’avais pas eu le temps de bien évaluer le degré de celles-ci sur les mains de ma petite amie avant de les mettre sous l’eau. J’étale le contenu de la trousse sur la tablette du lavabo et trouve enfin le fameux tube. Je dévale les marches et retrouve Ella et Ortwin dans la cuisine. Il essayait de plaisanter et de faire rire Ella, c’était une bonne idée, au moins cela détournait son attention de la douleur. Je prends un torchon propre dans le tiroir pour sécher délicatement ses mains pour l’instant gelées
« Quand on parle de traumatologie hein… Tu dois voir des brûlés pires que les mains d’Ella, je pense, Liam… »
Pour être poli j’acquiesce de la tête mais je reste concentré sur les mains de ma chérie. Je fais bien attention en les séchant de ne pas faire éclater les phlyctènes, si elles venait à se rompre cela pourrait s’infecter rapidement. Je lui demande si elle veut appliquer la crème elle-même mais elle me fait confiance aussi pour ça et pendant que j’applique la pommade je demande à Ortwin s’il peut aller chercher dans la salle de bain des bandes de crêpe
- ça va Chérie ? Tu es principalement brulée sur la paume droite et un peu l’index aussi, ça a l’air assez profond quand même, ce n’est pas une brulure superficielle
Ella grimace un peu et tente de donner le change, mais je sens bien qu’elle a mal. Pour avoir vu passer quelques brûlés dans mon service, je sais combien des brulures peuvent être douloureuses, et je sais aussi que c’est un risque d’infection majorée par rapport à d’autres plaies
- Je préférerai qu’on passe à l’hôpital … avec un peu de chance Bernstein sera encore là
Elle essaie d’objecter mais elle sait que ses mains sont son outil de travail. Je n’ai pas besoin de le lui rappeler et que c’est important d’en prendre soin, il ne faut prendre aucun risque. En plus Bernstein, même si j’avais un petit contentieux avec lui depuis que je lui avais « volé » Ella quand elle était interne, était le meilleur dermato de l’hôpital, et surtout très consciencieux. Ortwin revient et j’emballe les mains d’Ella avec les bandes qu’il avait trouvées tout en lui expliquant qu’on va faire un saut à l’hôpital histoire qu’un dermatologue examine Ella et lui prescrive une pommade antibiotique
- Desolé Ortwin, mais ce n’est que partie remise. En tout cas j’ai été ravi de faire votre connaissance
Je m’assure que le four est bien éteint puis entraine Ella vers l’entrée. Je l’aide à s’habiller chaudement et propose quand même à Ortwin de le déposer à l’arrêt de bus le plus proche, c’était la moindre des choses, mais il préfère marcher. Il nous quitte après avoir fait promettre à Ella de lui donner de ses nouvelles, mais évidement cela allait de soit que nous allions le tenir au courant. J’aide Ella à monter dans la voiture et d’un coup elle éclate en sanglots, sans doute le contre-coup, non seulement elle avait mal, mais elle avait aussi du avoir peur. Je la serre contre moi un moment avant d’embrasser doucement ses mains bandées
- Bisous magiques made Liam Baskin
J’ai réussi à la faire sourire à travers ses larmes, en tant que spécialiste en pédiatrie, elle savait le pouvoir de tels bisous. Nous arrivons rapidement et comme je l’avais supposé le dermato était encore là. Il examine les mains d’Ella avec soin et lui assure qu’elle n’aura aucune séquelle si elle s’astreint bien à sa prescription, ce qu’elle fera, j’y veillerai. Rassurée, elle appelle son père et puis nous rentrons et elle va se coucher directement, l’anti-douleur l’avait assommée, elle somnolait déjà sur le court trajet du retour. Je l’aide un peu pour se déshabiller et après l’avoir embrassé je descends pour ranger et tout débarrasser. Je monte me coucher à mon tour tout en repensant à Ortwin, je pense que nous allions bien nous entendre, et malgré l’accident, ce diner était une bonne idée finalement.
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Sujet: Re: The One Who Meets My Father
The One Who Meets My Father
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