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Invité ![[TERMINE] Dave & Mac ◘ i've got a really bad disease - Page 2 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Re: [TERMINE] Dave & Mac ◘ i've got a really bad disease Dim 21 Sep - 18:18 | |
|  i've got a really bad disease feat Mac' Buidhe Quand elle comprit enfin ce que je lui disais, que si nous ne faisions rien il n’y aurait pas d’espoir qu’elle soit stérile, je crus d’abord qu’elle serait soulagée, qu’elle y croirait autant que moi j’y croyais. Tant qu’une lueur d’espoir nous permettait de tenir la tête hors des ténèbres, j’avais envie d’y croire. Cependant je vis dans ses yeux que cette lueur ne brillerait pas. Son regard s’était assombri, sûrement dicté par la seule nouvelle de sa stérilité. Etait-ce la seule chose à retenir alors ? Je savais que c’était difficile à comprendre, ce concept. Le fait que ça soit irréversible mais qu’en même temps non. La réversibilité ici ne dépendait que d’un hypothétique traitement qui n’existait pas encore. Certes, si on regardait l’historique des cas similaires, alors oui on pouvait penser que la stérilité était belle et bien établie. Mais je m’y refusais. Je ne voulais pas de ça. Pas tant que je pouvais faire quelque chose.
« Tu veux dire qu’on peut me soigner si on trouve un traitement miracle ? me répondit Mac avec un rire nerveux et un ton défaitiste. »
Je n’aimais pas le ton qu’elle prenait, comme si c’était perdu d’avance. Bien sûr que ça serait un traitement « miracle » si ça marchait, ça serait du jamais vu et notre vie changerait en bien. Il ne nous manquait plus que ça, pouvoir fonder une famille, tout le reste nous l’avions ! Je préférais mettre mes forces dans un traitement que d’avoir un verdict sans appel : celui nous disant que jamais nous n’aurions d’enfants biologiques.
Rapidement, quand elle essuya vite fait une larme, je ne compris pas tout de suite si c’était de joie, ou de tristesse, voir même de rage ? Elle était si difficile à lire en cet instant, et moi qui la connaissait par cœur, ça me brisait presque le cœur de ne pas la comprendre, de ne pas être sur la même longueur d’onde. C’était comme si quelque chose nous échappait, comme si notre route commençait tout doucement à se scinder en deux. Rageusement, je préférai éjecter ces pensées inadmissibles au fond de mon esprit, jamais nos routes ne se sépareraient, je me le promettais.
« Désolée, Dave, mais là, moi j’y crois plus… On m'a déjà fait le coup du traitement. »
Les mains sur le ventre, la posture désinvolte, et son refus d’y croire, tout me souffla et je ne pus rien répondre face à son peu de foi en moi. Je restai alors pantois, la bouche ouverte. « Moi je n’y crois plus. » Alors ça y était ? Elle abandonnait ? Elle baissait les bras ? De nous deux, elle était celle qui ne réfléchissait pas, qui fonçait pour permettre de réaliser ce dont en quoi elle croyait. Mais si elle n’y croyait plus, qu’allait-on devenir… ?
Impuissant, je la regardai baisser la tête sur son bras en reniflant énervée. Que pouvais-je faire à part la regarder ? Je n’avais pas envie de que l’on s’énerve à ce sujet, je ne voulais pas qu’elle sache à quel point j’étais déçu, elle ne comprendrait pas. Pas de suite, pas maintenant. Peut-être plus tard, quand tout ceci ne fera pas aussi mal, que la blessure se sera un peu refermée… Puis, d’un geste brusque elle arracha son pansement et je me retins de dire quelque chose. Elle n’était pas en état…
« Quand est-ce qu’on peut rentrer à la maison, David ? J’ai envie de rentrer… »
En l’écoutant parler, j’avais croisé mes bras. Bien sûr que nous allions rentrer, elle n’avait pas besoin d’être comme ça. Je ne souhaitais que rentrer, qu’on puisse reprendre notre vie d’avant mais je doutais que ça arrive. Plus rien ne serait comme avant désormais. Même si j’allais tout de même bosser sur ce traitement, elle n’approuverait pas et il y aurait toujours cette peur sous-jacente, que l’on ne soit plus d’accord, qu’elle abandonne réellement et ne veule pas que je persévère même avant que je ne vois le bout de mes recherches. Bien entendu je ne voulais pas penser à tout ça en avance, autant ça me faisait peur, autant je ne voulais pas passer dans la paranoïa. Nous surmonterons tout cela, ensemble, comme tout.
Soudainement, elle se leva, vacilla puis prit ses affaires pour aller sans attendre dans la salle de bain. Je la regardai une nouvelle fois faire, peinée, et je ne pus qu’attendre qu’elle ait fini de s’habiller et de se préparer. Mais d’un côté elle avait raison. Plus vite on était parti, mieux c’était. Cinq minutes plus tard elle émergea et je pris son sac pour que l’on parte. Je murmurai alors doucement un « Allez, on rentre… » plutôt neutre et je lui ouvrai la porte et lui tins pour qu’elle passe devant. code par (c) eylika. |
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