Dernière édition par Mackenzie E. Buidhe le Lun 26 Mai - 14:44, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Dim 4 Mai - 20:56
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
C’était une matinée agréable jusqu’à présent. Je n’étais pas levé depuis des lustres mais depuis assez longtemps pour avoir eu le temps de me prendre une douche et de m’habiller. Même si j’étais fatigué, je voulais être debout assez tôt pour profiter de mon jour de repos. Cela faisait maintenant presque un mois que j’avais pris un poste de médecin titulaire aux urgences de l’hôpital de Toronto. Ma décision n’avait pas été prise à la légère. J’y avais bien réfléchis. Reprendre mon métier était un bon compromis pour que je ne m’ennuie plus. Depuis les trois mois et demi que j’étais là, ma vie avait bien changé et bien sûr, mon accident en avait été le précurseur. Aujourd’hui, Ella travaillait, et je me retrouvai seul à mon studio. Ces trois derniers mois avec elle avaient été plus je ne l’aurais espéré, étant donné mes antécédents… Je me sentais bien avec elle, et c’était le principal. J’allais mieux, assez pour avoir décidé refaire ma vie ici, à Toronto. Cependant, je n’étais toujours pas prêt à retourner en Ecosse, pas encore… Rien que de penser aux tombes de ceux que j’aime, les visiter, mon morale baissait grandement… Jusqu’à présent, ce sujet avait été tabou, même avec Ella et Amélia…
Je me passai les mains dans les cheveux, regardant autour de moi, pestant contre cette chemise qui disparaissait toujours quand je voulais la mettre. Mon studio n’était pourtant pas très grand, mais j’avais le chic. Je fouillais sous mon lit quand j’entendis la sonnerie de mon interphone. Je relevai la tête de sous le lit, me demandant quelques secondes, puis décidai de plutôt aller voir. Je me dirigeai vers ma porte d’entrée quand je vis du coin de l’œil ma chemise, cachée à côté d’un de mes meubles. Je l’attrapai au passage puis activai mon interphone, lançant un « Oui ? ». Quelques secondes plus tard, une petite voix que je ne reconnus pas à cause du volume me répondit qu’elle devait me voir, m’appelant par mon prénom. L’emploi du prénom me confirma que c’était quelqu’un que je connaissais, peut-être même Amélia. J’ouvris la porte d’entrée, me reculant un peu pour aller boire un coup vite fait avant d’aller ouvrir ma porte d’entrée. J’en profitais pour vite enfiler mon haut, que je n’avais toujours pas mis. J’attrapai mon verre de jus d’orange quand j’entendis trois coups frappé à ma porte. J’engloutis le reste de mon verre et partir ouvrir ma porte.
La personne que je vis dans l’encadrement fut la dernière personne que je pensais voir. Et pour cause. Je la croyais morte… Mackenzie était en cher et en os, à moins d’un mètre de moi, et ma seule réaction était de ne pas réagir, ou plutôt, de rester pétrifié, la bouche grande ouverte et sûrement blanc comme un linge. Ce n’était pas possible… Mon cerveau n’arrivait pas à gérer l’information. Morte, elle était sensée être morte… J’avais appelé sa mère après avoir appris pour l’accident pour savoir où elle était… Elle avait laissé échapper qu’elle était avec ma famille pour ma fête. Ça m’avait tellement anéanti que j’étais parti. Deux heures plus tard, j’avais pris le premier avion pour n’importe quelle destination, pourvue qu’elle était loin… Face à moi, Mac’ paraissait au bord des larmes, toute tremblante mais était néanmoins souriante. Ni une ni deux, elle fonça sur moi, se logeant dans mes bras et, machinalement, je passai mes bras autour de son cou, toujours hagard par son apparition. Elle pleurait désormais. Je n’aimais pas la voir pleurer. Et je me doutais que c’était de ma faute, au fond de moi. J’essayai de me reprendre, je me poserai des questions plus tard. Dans mes bras, je commençai à la bercer, essayant de la calmer, lui murmurant des « Ssshh… » dans son oreille. Cela eu l’effet escompté puisque ses sanglots se calmèrent petit à petit. Elle releva la tête et je vis que des larmes continuaient de couler. Je posai ma main droite sur sa joue, la caressant délicatement, essuyant la trace qu’avaient laissée ses larmes le long de sa joue de mon pouce. L’émotion du moment me submergea telle une vague s’écrasant sur les rochers et je pris conscience de ce que son arrivée voulait dire, ce qui lui était arrivé. Elle n’était pas morte ce jour-là et du coup, je l’avais lâchement abandonné en étant parti. Et elle venait seulement de me retrouver… Elle était comme ça par ma faute… La culpabilité arriva d’un coup, et je la repris contre moi, commençant moi aussi à pleurer, murmurant une ribambelle de « Je suis désolé… » sortant à moitié brisé par l’émotion. Je sentis dans mon dos sa main faire des allers-retours, essayant de m’apporter également du réconfort.
Après plusieurs longues minutes dans les bras l’un de l’autre, toujours dans le bas de la porte, nos pleurs se calmèrent assez pour que l’on puisse se séparer et rentrer enfin à l’intérieur. Je quittai ses bras pour fermer la porte derrière nous, me repostant en face d’elle juste après. Je pris son visage dans mes deux mains, regardant longuement ce visage qui m’avait tant manqué… C’était tellement surréel. Je n’arrivais toujours pas à y croire. Nous baignions toujours dans le silence, que j’allais briser.
« Comment ? balbutiais-je »
J’habitais à Toronto, elle vivait sûrement encore en Ecosse. En effet, comment ?
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Ven 9 Mai - 12:30
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Face à elle, à seulement quelques dizaines de centimètres d’elle, je remarquai que ses yeux me fixaient, scrutaient intégralement chaque centimètres carré de son visage comme je pouvais le faire au même moment. Elle n’avait quasiment pas changé, mis à part son air fatigué, presque éreinté. Son expression paraissait un peu plus dur, trop sur un visage si angélique. En face de moi, je ne voyais qu’une jeune femme qui avait muri, trop vite et tout cela, je le devinais, à cause de moi. Pourtant, je ne voyais aucune trace, aucun signe pouvant me faire croire qu’elle m’en voulait. Elle devait m’en vouloir pourtant, non ? Avec une extrême douceur, elle avait posé ses mains par-dessus les miennes alors que j’avais exprimé mon incompréhension. Elle ne s’était pas dépêtrée de son sourire, son sourire qui m’avait fait craquer toutes ces années auparavant. Car oui, avec Mac c’était une vieille histoire, et en grand dadais que j’étais, je ne m’étais rendu compte que bien plus tard de mes sentiments pour elle, pour cette meilleure amie qui avait toujours été là pour moi. Nous étions tout bonnement inséparable, et le fait que je sois au lycée tandis qu’elle était dans le collège de l’autre côté de la cour n’avait pas réussi à nous décoller. Et quand nous ne nous retrouvions pas pour les cours, nous étions chez l’un ou chez l’autre, nos parents étant de très bons amis, ils avaient l’habitude. Ma question sembla la déranger un peu, et je me rendis compte que peut-être, elle aurait préféré autre chose qu’un misérable « comment ? » pour l’accueillir. Je râlais dans ma tête quand elle commença à parler.
« Je t’ai cherché partout. Je t’ai suivi, j’ai questionné des gens, j’en ai employé d’autres pour qu’ils te cherchent, m’expliqua-t-elle. Je n’ai vécu que pour cela pendant trois ans. De ce soir-là… »
Ses mots restèrent en suspens. Ça devait être aussi douloureux pour elle que pour moi. Mes parents la considéraient presque comme leur propre fille, j’étais enfant unique, et même s’ils n’avaient pas voulu d’autres enfants, j’avais toujours su qu’ils avaient trouvé en Mac la fille qu’ils auraient aimé avoir. Mon esprit divagua alors vers les parents de Mackenzie. Il est vrai qu’eux aussi, j’avais du les décevoir, ils devaient s’attendre à ce que je me tourne vers eux, au moins, plutôt que je ne m’enfuis à l’autre bout du monde.
« … jusqu’à aujourd’hui ! »
Son regard s’illumina en un instant en mentionnant aujourd’hui. Elle rayonnait comme jamais elle n’avait rayonné. Ou peut-être si. Je me souvins du jour ou j’avais réciproqué mes sentiments pour elle. Elle en avait eu assez que je sois un idiot aveugle, incapable de voir quoique ce soit, et sans criez gare, elle m’avait embrassé, me faisant la déclaration la plus enflammée que j’ai reçu. Car des déclarations, j’en avais eu, mais jamais je ne m’étais intéressé à quelqu’un, Mac avait été la première. Avec nostalgie, un petit sourire aux lèvres, je couvai mon premier amour du regard. Mon bonheur était complet aussi longtemps que l’était le sien.
« Un collègue de mon père m’a dit qu’il t’avait vu ici, enchaîna Mac toujours un sourire sur les lèvres. J’ai vérifié, et j’ai demandé à un détective de te retrouver. Ça a marché, et ça valait le coup ! »
Un collègue de son père ? Un détective ? Tout ça pour me retrouver ici, à Toronto ? Je me passai une main dans les cheveux en me rendant compte de tous les moyens qu’elle avait du mobiliser au cours de ces trois dernières années. Avec tous les endroits que j’avais visité, et le réseau assez conséquent de son père, j’avais forcément dû être reconnu. Mais je ne restais jamais longtemps au même endroit. Jusqu’à aujourd’hui. Cette constatation déclencha un déclic dans mon esprit. J’essayais de contrôler mon apparence alors que je sentis en moi comme mes organes couler tellement je me mortifiais. Je savais que c’était déjà perdu d’avance, Mac me connaissait trop bien, nous étions la moitié l’une de l’autre, mais le plus tard elle saurait de quoi je m’étais rendu compte, le mieux c’était. Mon esprit ne pensait plus qu’à ça, plus qu’à Ella, plus qu’à sa réaction, sa déception si elle savait comment je me comportais. Sans même ne serait-ce qu’une pensée pour elle, je m’étais jeté dans les bras d’une autre. Même si c’était Mackenzie, une exception pour moi, pour Ella ça ne faisait aucune différence, et j’aurais beau m’expliquer, ça ne servirait à rien. Je ne savais plus quoi faire, bien sûr que du moment que Mac était apparue en face de moi, c’est comme si ces trois ans s’était effacés de ma mémoire pour de bon, que sans l’ombre d’une hésitation, je reprendrais là où on s’était arrêté. Mais à côté, il y avait Ella. Douce et gentille Ella, une femme que j’avais appris à apprécier, qui m’avait fait aller mieux, pour qui j’avais une grande affection. Trois mois ne s’effaçaient pas comme ça. Alors que mon esprit était en scission totale, il fallait vite que je trouve quelque chose à dire. Mon comportement ne passait plus inaperçu, et Mac avait commencé à avoir ce petit TOC qu’elle avait quand elle était perturbée.
« Tu as fait tout ça… Pour moi ? commentais-je ses péripéties. Je veux dire, c’est… Wow, bien sûr, qu’est-ce que je raconte… »
Bien sûr qu’elle l’avait fait. C’était Mac. Mais je ne savais tellement pas quoi dire, que j’en devenais idiot, à constater des choses évidentes. Mac rigola devant mon air de petit chiot perdu qu’on aurait retrouvé et qui se demandait pourquoi lui. Cependant, je vis que quelque chose la titillait encore. Elle me connaissait trop bien, elle allait savoir, elle allait être déçue. Pire, elle allait être anéantie. Je redoutais le moment où je lui dirais que j’étais avec Ella. Et si par miracle elle acceptait le fait que je la croyais vraiment morte mais que je l’aimais encore, alors, je devrais parler de Mac à Ella. Dans l’une comme dans l’autre, ses situations seraient certainement un cauchemar à vivre.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Jeu 15 Mai - 0:41
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Différentes parties de mon cerveau et esprit se livraient bataille tandis que Mac’ me couvait toujours du regard. J’étais écartelé entre la culpabilité que je ressentais envers Ella, celle que je ressentais envers Mackenzie, mon amour pour elle, ma joie de la savoir vivante, tout pleins de sentiments contraires qui s’entrechoquaient dans ma boite crânienne. J’étais plutôt perdu au final, je ne savais plus comment ordonner tout cela, un chaos total régnait. Une caresse de sa main me sortit de ma rêverie. Elle avait l’habitude de me le faire quand je partais trop longtemps dans mes pensées, et ça marchait à chaque fois. Je lui offris un de mes sourires qu’elle aimait tant, une chaleur indescriptible se formant dans ma poitrine à l’endroit où mon cœur battait incroyablement vite.
« Tout va bien ? David ? »
Son ton doux me fit chaud au cœur. Elle était comme il y a trois ans, toujours aussi préoccupée, attentionnée, et je remerciai à cet instant tous les Dieux existant de me l’avoir rendue. Bien sûr, ils n’y étaient pour rien dans cette histoire. C’était elle, et elle seule qui m’avait retrouvé. Elle avait toujours été forte, et si vous vouliez mon avis, la plus forte de nous deux, il n’y avait qu’à voir ma réaction face au deuil.
« Il y a quelque chose qui ne va pas ? »
Autant de choses qui ne vont pas que de choses qui vont avais-je envie de lui répondre. Mais les mots de sortirent pas, ma gorge était nouée. Je ne pouvais pas lui faire ça. Pas maintenant, pas tout de suite. Je ne l’avais pas attendu tout ce temps, mais elle si. Trois ans, c’était long. Trois ans, et elle aurait pu aller de l’avant. Mais non, elle m’avait cherché, sans relâche. Et pour cela, elle avait mon plus grand respect. Plutôt que de parler, je décidai de faire parler mes gestes à ma place. Je la repris tout doucement, lentement dans mes bras, déposant mes mains sur ses hanches et plaçant ma tête sur son épaule. Je ne pus m’empêcher de comparer Mac’ et Ella, la dernière étant bien plus petite que la blonde…
« Tu m’as manqué… murmurais-je dans son oreille tout en continuant de l'enlacer. Si tu savais comme tu m’as manqué… »
Ses bras avaient trouvé mon cou alors que je lui murmurai dans l’oreille et je sentis ses poils se hérisser le long des ses avant-bras. Apparemment, j’avais toujours le même effet sur elle et je n’avais pas oublié ce qui lui faisait plaisir. Tout comme elle n’avait pas oublié à quel point j’étais friand de caresses à la base de mes cheveux dans le cou. Je fermai les yeux, profitant de la chaleur de son corps, et laissai mes sens se décupler me permettant ainsi de mieux sentir son odeur, la douceur de sa peau, tout ce que j’aimais. Me laissant porter par le moment, je lui déposai un baiser dans le creux de son cou, juste à la base de son oreille. Il n’y avait rien de sous-entendu dans tout cela. J’avais juste besoin de sa proximité et de son réconfort, et elle savait que c’était comme cela que je venais chercher ces choses auprès d’elle…
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Sam 17 Mai - 0:46
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Mac’ paraissait préoccupée par mon comportement, je la connaissais trop bien pour ne pas le remarquer. Néanmoins à ce moment-là, alors que nous nous enlacions, nous mîmes de côté nos interrogations, nos doutes, pour un minuscule laps de temps. Son réconfort me fit chaud au cœur, j’en avais réellement besoin. Et si j’avais pu, j’aurais passé le restant de mes jours comme cela. Malheureusement, toute bonne chose a une fin et elle s’écarta de moi, me couvant à nouveau du regard. Sa main retrouva bientôt ma joue, m’envoyant un frisson dans tout le corps.
« Je suis heureuse que tout ait fonctionné comme prévu. »
Oh que oui, et je l’étais aussi, très heureux. Il aura fallu du temps, mais elle avait finit par y arriver, et c’était un soulagement, pour ma conscience tout du moins. Je m’en voulais énormément pour la mort de ma famille, mais la savoir ici, avec moi, ça me libéra un peu de cette culpabilité qui écrasait ma conscience depuis tout ce temps. Cependant, je ne savais pas si elle m’en voulait. Elle n’avait rien mentionné à ce sujet, et même si elle ne laissait rien paraître, j’avais peur qu’elle ne me pardonne pas ce soir-là… Pourtant, je me rassurais quand je me concentrai à nouveau sur son regard débordant d’amour.
« Le détective m'a dit que s'il t'avait retrouvé, c'était parce que tu étais à l'hôpital... ? »
Je ne répondis rien. Alors comme ça, ce détective savait tout de moi ? Je commençai à paniquer légèrement à nouveau. S’il savait pour mon accident, bien sûr ça n’aurait pas été compliqué pour lui de se rendre compte que j’étais en couple. Même que Mackenzie le savait peut-être déjà ! Rapidement, je me mis à chercher des signes évidents qui pourraient me mettre sur la voie. Mais je ne trouvai rien…
« Tu ne fais toujours pas attention à toi n'est-ce pas ? »
Elle m’offrit un de ses plus beaux sourires et se cala à nouveau contre mon torse. Alors que je passai mes bras autour d’elle, je sentis sa cage thoracique se soulever, ce qui résultat en un long soupir de soulagement. L’ascenseur émotionnel était enfin terminé pour elle, ou du moins, pour le moment, elle devait vouloir tout relâcher maintenant, et je la comprenais parfaitement.
« J’ai fait ma tête en l’air… commençais-je à expliquer. Je n’ai pas regardé la route avant de traverser. Une voiture m’a fauché. »
Dans un sursaut, Mac se décolla légèrement de moi et je la récupérai presque aussitôt contre mon torse. Certainement qu’elle devait être choquée mais je la rassurai aussitôt.
« Hé, ne t’inquiètes pas, je suis entier. Tu vois … ? J’ai eu beaucoup de chance, ajoutais-je après une pause. »
Sans pouvoir s’en empêcher, elle vérifia quand même discrètement – mais pas assez ! – que je disais la vérité, sûrement plus par inquiétude qu’autre chose. Il était vrai que de ce que j’avais vu au cours de ma formation, bien souvent, les personnes fauchées présentaient des séquelles à vie, voir n’y survivait pas…
« J’ai du faire de la rééducation pour ma jambe, mais ne t’inquiètes pas, c’est fini maintenant, lui dis-je tout en la berçant. »
C’était la deuxième fois que je lui répétais de ne pas s’inquiéter, et je le voulais, vraiment. Elle avait certainement eu sa dose d’inquiétude tout au long de ces trois ans, et désormais, je voulais que cette partie de sa vie ne soit qu’un mauvais souvenir.
« D’ailleurs, je vais assez bien pour avoir commencé à travailler ! lui lançais-je avec fierté, elle savait à quel point j’aimais mon travail. Je suis un docteur maintenant ! »
Jusqu’à maintenant, même en étant diplômé, je n’avais jamais vraiment eu mon titre de docteur juste devant mon nom, et voir marqué sur ma blouse « Docteur McCoy », ça m’avait rendu tellement fier. Maintenant que Mac’ était là, je pouvais partager avec quelqu’un cette joie immense. Elle avait suivie mon parcours, elle me connaissait mieux que quiconque, et je voulais voir la même fierté que j’éprouvais dans ses yeux bruns.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Dim 18 Mai - 14:39
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Ma joie ne pouvait être plus intense que quand je vis cette petite étincelle, cette fierté immense qui transpirait dans ses yeux lorsqu’elle s’écarte de moi pour mieux me regarder dans les yeux. Son sourire était éclatant, encore plus si c’était possible qu’avant. Elle avait l’exacte même réaction qu’au moment où je lui avais annoncé que j’avais réussi mes concours d’entrée en médecine à seulement quatorze ans. Plus de dix ans plus tard, elle croyait toujours en moi, et je ne pouvais être plus heureux. Elle exprima sa joie, disant à haute voix qu’elle était sûre que je ferai un brillant médecin. Elle me l’avait toujours dit. Cependant, elle n’avait pas oublié un détail.
« Tu ne veux pas terminer ton internat pour te spécialiser par contre ? Je pensais que tu voudrais devenir chirurgien… »
Je n’étais pas destiné à être médecin généraliste à la base, il était vrai. A la base, il aurait fallut que je me spécialise une année encore… Bien sûr, tous ces plans avaient été avortés à cause de ce soir-là. Je n’avais d’ailleurs même pas prévenu mon hôpital de mon départ… Je n’avais prévenu personne. Sa question était justifiée, et je voulais toujours être chirurgien, cependant, j’avais peur que mon départ pendant trois ans n’empêche un éventuel retour en étude, même si je me doutais que mes collègues en Ecosse se ferait une joie de me revoir. Mais en attendant, j’étais ici, et j’avais un contrat envers l’hôpital de Toronto, je n’allais pas le casser.
« - Pas pour l’instant… A la fin de mon contrat peut-être. - Tu vas rester à Toronto alors ? me demanda-t-elle alors »
Sa déception était évidente dans sa voix et je me rendis compte que, peut-être, elle avait déjà prévu de faire ma valise et qu’on parte dans la semaine direction en Ecosse… Malheureusement, c’était un peu plus compliqué que cela. J’avais passé assez de temps dans cette ville pour y créer des liens, y trouver un boulot, m’y plaire tout simplement… Et il fallait dire, je ne me sentais pas vraiment prêt à rentrer en Ecosse non plus. Il faudra que je m’explique avec Ella aussi… Je me détestais à ce moment-là. Je me répugnais même. Comment je pouvais faire ça ? Elle ne comprendrait pas, pas plus que je ne comprenais moi-même. Elle allait me prendre pour un salopard fini, le genre de mec en qui on ne devait jamais avoir confiance et très certainement que j’allais me faire botter le cul par Abby et Jon… Je pris une profonde inspiration en y pensant.
« Oui, j’ai des obligations maintenant… Et puis, j’ai quelques petits trucs à régler avec quelques personnes que j’ai rencontrées ici… »
J’étais un lâche. Un sentiment de honte m’envahit alors. J’avais consciemment évité le plus de détails possibles, et plutôt que de lui dire directement que j’avais une copine dont j’allais devoir difficilement rompre avec, car je n’étais pas un monstre, je tenais à elle, et bien j’étais complètement vague. Mon hésitation ne passa pas inaperçue, j’allais devoir rendre des comptes et j’étais mortifié à chaque fois que j’y pensais. J’aurais pu bégayer en disant cela que ça ne m’aurait pas étonné. Ces dix dernières minutes avaient été éprouvantes émotionnellement et l’étaient toujours. Je passais continuellement d’un bonheur sans pareil grâce à Mac’ à un début de dépression en repensant à Ella.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Mar 20 Mai - 12:43
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Comme je m’y attendais, elle n’eut pas l’air d’avaler ma pauvre explication. J’allais passer à la casserole et ça commençait dès maintenant, son froncement de sourcil m’indiquant qu’elle se méfierait de ce que j’allais dire dès à présent. Bien sûr que je n’arriverai pas à lui mentir, pas à elle, ça ne servait à rien, elle arrivait à deviner quand je mentais. Je ne pourrais donc qu’être vague, mais comme ça ne la satisfaisait pas non plus, je ne savais pas comment je m’en sortirais.
« Des affaires à régler ? Avec qui ? »
Forcément. Elle voulait des noms même si elle ne les connaîtrait sûrement pas. J’étais d’ailleurs surpris, son détective ne lui avait rien dit sur mes relations avec d’autres personnes ? C’était étrange, mais je décidai de ne pas y réfléchir plus que ça, elle avait dû lui demander mon adresse, rien de plus. Pourtant, devant mon mutisme, plutôt que de passer l’éponge, Mac’ s’écarta de moi lentement, l’inquiétude déformant ses traits.
« Si tu me dis que tu es tombé dans la drogue pendant ces trois ans, je te tue compris ? »
J’écarquillai les yeux, surpris par l’absurdité de ses propos. Je m’attendais à toutes les hypothèses de sa part, mais pas celle-là. Et elle était tellement loin de la vérité. Car oui, ça devait être impensable pour elle que je sois avec une autre femme. En attendant, je ne répondis rien, la regardant, on voyait presque les méninges qui tournaient tellement elle devait réfléchir pour savoir ce qu’il m’arrivait.
« Bon alors, si ce n’est pas ça, qu’est-ce que tu as à régler ? »
Cette fois-ci, elle s’écarta complètement de moi, mettant une bonne distance entre nous deux tout en croisant les bras avec un air déterminé. Je n’aimais pas trop la tournure que prenaient les choses, la dernière fois qu’elle avait été comme ça, elle avait réussi à me sortir les vers du nez et j’avais eu droit à une rincée de sa part… Tout en ne sachant que faire, je commençai à me triturer les oreilles, signe évident de mon mal-être. Qu’étais-je sensé lui dire ? Question idiote au final, je connaissais la réponse. La vérité. Comment devais-je lui dire ? Partir en courant à l’autre bout de la rue et lui dire à l’aide d’un porte-voix me paraissait l’idée du siècle à ce moment-là. Que devais-je faire ensuite ? Je n’avais pas trop le choix, soit je la laissais exprimer sa déception – par le cri ou le silence – soit je tentais de me défendre pitoyablement en bégayant des excuses toutes faites pour ne pas la perdre.
Avec un raclement de la gorge, je me préparai à sortit les mots qui me couteraient peut-être, sûrement, la femme que je considérais comme la femme de ma vie depuis ma plus tendre adolescence.
« Il faut que je… euh… parle à une amie et… »
Je m’interrompis en voyant le regard noir que me lança Mac’ à la mention du mot ‘amie’, elle n’avait pas l’air du tout amusée et son air froid soudain me fit commencer à bégayer. J’avais l’impression d’être un enfant à qui on faisait avouer un vol de bonbons… Sauf que maintenant, les enjeux étaient bien plus importants.
« Et… elle v-va sûrement pas apprécier que je lui d-dise que… que… »
Tout doucement, je vis le regard de Mac se décomposer et j’eus envie de faire de même. Elle devait avoir compris maintenant et je m’en voulais tellement… D’un petit pas vers l’avant, je cherchai à combler le gouffre qui s’était formé entre nous mais elle réagit en faisant un pas en arrière. Le cœur lourd, je m’immobilisai.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Jeu 22 Mai - 12:37
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Son regard avait perdu son éclat habituel, il était morne, morose, comme si son âme s’était échappée de son enveloppe charnel. Sa tristesse soudainement apparente me poignarda en plein cœur, et à mon tour, une tristesse profonde m’envahit. C’était entièrement de ma faute, je m’en voulais, mais tellement. Et comme je le prévoyais, comme j’en avais eu peur, cette nouvelle l’anéantissait. Je m’attendais à toutes les réactions de sa part. J’étais autant toute sa vie qu’elle était la mienne, chose qu’elle ne devait plus croire à présent… Pourtant, elle resta là devant moi, ne voulant ni m’approcher ni s’éloigner. Je fus rassuré un instant, elle n’était pas partie en courant, j’avais encore une chance infime de me racheter. Infime certes, mais toujours là. Et tant qu’il y avait de l’espoir, il y avait des hommes.
« Tu... Tu vois quelqu'un ? »
Son ton brisé me fit baiser la tête, honteux. C’était la première fois que je la voyais comme ça, à cause de moi. D’habitude, c’était moi qui la réconfortait et lui assurait à quel point les hommes étaient des connards de l’avoir mise dans cet état… Et cette fois-ci, j’étais passé de l’autre côté, et c’était moi, le connard qui la détruisait. Je devais être une telle déception pour elle. Si elle m’avait cherché trois ans c’est que jamais, au grand jamais, elle n’aurait pensé que je tourne la page, ou alors elle continuait d’espérer que je ne la crois pas morte et que j’étais juste blessé par la mort de ma famille ? En attendant, j’étais un parfait idiot.
« Mais... mais... »
Je n’arrivais plus à écouter ce ton si perdu, si déchiré… Ça me faisait tellement mal. D’un coup d’œil timide, je remarquai qu’elle essayait tant bien que mal de retenir ses larmes avant de se détourner de moi. Je me sentis encore plus mal si c’était possible… Et d’un coup, une tempête dirigée contre moi se déclencha sans que je puisse y faire quelque chose.
« Mais David, j'ai traversé tous les putains de continents pour te trouver, j'ai jamais été morte, et parce que tu n'as pas eu le courage d'aller voir mes parents, juste cinq minutes, tu es parti, et sans rien dire. J'ai tout fait pour que te retrouver, j'ai tout fait ! J'ai dépensé des milliers, j'ai pris des tas d'avions, j'ai emmerdé tout le monde avec cette histoire mais tu sais pourquoi j'ai tenu ? »
Je ne répondis pas pendant qu’elle reprit sa respiration, encore plus honteux qu’avant. Bien sûr que tout cela, j’en avais conscience, bien sûr qu’elle avait raison de s’énerver, c’était de ma faute. Bien sûr que si j’avais pu, je serais remonté dans le temps pour changer, pour elle, même si je ne regrettais pas ces trois mois avec Ella…
« Parce que j'ai cru en toi. Parce que je me disais que dès lors que tu me reverrais, tout redeviendrait comme avant ! Parce que je pensais que tu m'aurais attendu, que tu aurais ressenti ça au plus profond de toi ! »
Ses mots me transpercèrent de part en part. Elle avait cru en moi, et je l’avais déçue, ni plus ni moins. Elle se calma et je pus la regarder à nouveau sans avoir peur qu’elle reprenne ses cris. Cependant elle était encore au bord des larmes, et malgré mon envie de la prendre dans mes bras, je savais mieux que quiconque que je ne devais pas oser… Perdu, je n’osai pas bouger, pas parler, ne sachant que faire tandis que Mac’ attendait une réaction de ma part. Je savais que mes prochains mots seraient décisifs pour elle. C’était maintenant que je la récupérais ou que je la perdais pour de bon. Avec une grande inspiration, je me lançai sans filets de sécurité.
« Tu sais… J’aurais aimé te dire que je t’ai attendu ces trois dernières années, vraiment, mais je ne peux pas, car ce n’est pas le cas… »
Devant les larmes qui commencèrent à couler sur ses joues je me dépêchais de m’expliquer.
« Je t’ai cru morte Mac’, morte et enterrée ! Je ne me suis ouvert à personne, restant enfermé dans ma coquille, je partais rapidement d’un endroit à l’autre car pour moi, m’attacher était trop dur. Je t’ai pleuré, je te pleurais encore jusqu’à aujourd’hui. Même si ça a changé il y a trois mois et que je me suis mis avec elle, est-ce un crime d’avoir voulu essayer d’aller mieux malgré le fait que tu me manquais à en mourir ? Car sinon, oui je suis coupable. »
Une larme s’était malencontreusement échappée de mon œil droit que j’essuyai du revers de la main.
« J’ai idiotement pensé que dans ta mort, tu voudrais que je passe à autre chose, car même dans mes rêves les plus fous, jamais tu ne me revenais. Alors oui, je suis avec elle, mais ce n’est quand même pas elle que j’aime, mais bien toi que je n’ai jamais cessé d’aimer… »
Mon dernier monologue était la tentative désespérée d’un homme pour récupérer la femme de sa vie et au plus profond de mon être, je souhaitais que mes mots avaient laissé dans leurs sillages une impression positive alors que pendant ce temps, chez moi, ils avaient laissé une marque indélébile…
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Jeu 22 Mai - 22:57
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Mon monologue avait été tellement passionné que je ne remarquai pas le changement d’expression chez Mackenzie qui m’aurait permis de me détendre et je restai tendu comme un arc, la peur au ventre. Et si malgré mes belles paroles, elle ne voulait plus de moi ? Et si ce n’était pas assez ? Et si elle allait prendre le premier avion et partir pour m’oublier pour de bon ? Après tout, je le méritais amplement. Quand je risquai un regard en sa direction, je vis qu’elle avait adopté la même posture que moi, les yeux face au sol. De quoi pouvait-elle avoir honte ? Elle n’avait rien fait, c’était moi. Je méritais de me sentir comme ça, pas elle.
« Quitte la, David. »
Sa demande était explicite, claire, précise, et je sentais sa jalousie dans son ton, elle ne laisserait pas passer ma liaison plus longtemps. Cependant, je compris ce que ses mots impliquaient. Elle me voulait ! Elle voulait encore de moi ! Sous condition certes, mais j’avais réussi à la convaincre. Je me retins de sourire, j’avais gagné la bataille mais pas la guerre, et nous n’en étions pas encore aux réjouissances. Sans rien ajouter, elle releva les yeux et me supplia du regard. Elle en avait besoin, et autant que j’avais besoin d’elle, je lui accordais donc, même s’il m’en couterait. On pouvait bien le dire, j’étais aveuglé par l’amour et j’aurais pu lui décrocher la lune, que je l’aurais fait… Mais à côté, je sentis une petite appréhension. Comment j’allais aborder ce sujet avec Ella. Tout allait bien entre nous, nous étions heureux ensemble, et comme ça, du jour au lendemain, j’allais lui dire que c’était fini entre nous… Elle allait être anéantie. Elle était tellement attachée à moi… La voix de Mac’ me sortit de mes pensées tandis qu’elle s’approcha doucement de moi.
« Viens-là… »
Tout en se collant à moi, elle passa ses bras autour de mon cou, passant ses doigts à la base de mes cheveux, l’endroit que j’adorais par-dessus tout. D’un coup, je me détendis, me sentant bien dans ses bras alors que je passai les miens autour d’elle. Tout doucement, un soupir discret se fit entendre et mes traits s’adoucirent, se décrispèrent. Ces dernières minutes avaient été si intense, mais à présent, je pouvais enfin profiter de l’instant la conscience tranquille vis-à-vis de Mac’. Elle savait, elle n’était pas partie. Tout allait bien. Par la suite, elle releva la tête pour me regarder avant d’exercer une pression avec la main encore sur ma nuque pour que je baisse la mienne. Je compris instantanément où elle voulait en venir et je me laissai faire avec plaisir, et quand nos lèvres se touchèrent, je retrouvai la familiarité de celles-ci, de leurs douceurs, de leurs parfums, de leurs gouts… Je fermai les yeux pour mieux profiter de l’instant, profitant de la chose qui m’avait manqué depuis plus de trois ans…
Quand elle approfondit le baiser, je sentis des papillons voler dans mon ventre, et je me rendis compte à quel point cela m’avait manqué. Avec Ella, ça avait été différent, pas dans le mauvais sens, mais en tout cas, avec Mac’, mes sens étaient en éveils, comme si j’avais sorti la tête de l’eau. Après de longues secondes, on mit fin au baiser pour reprendre notre souffle et je m’autorisai enfin à sourire. Mon stress s’était calmé totalement et je ressentais à nouveau ce que j’avais ressenti en la voyant, sans la culpabilité…
Pourtant, à mon humble avis, je n’en avais pas eu assez et après avoir pris une grande inspiration, j’attaquai à nouveau sa bouche, prenant cette fois l’initiative. Je remontai une de mes mains pour caresser la joue de Mac’ tout en essuyant les restes de larmes puis, je lui quémandai l’accès avec ma langue, qu’elle m’accorda presque instantanément. Ce baiser était plus demandeur, plus affamé. Le poids de ses trois ans nous tombait soudainement sur les épaules et ça se sentait. Alors que jusqu’à présent, nous nous tenions debout au milieu de mon salon, je fis reculer Mac’ jusqu’à ce qu’elle trébuche contre mon canapé et avec un sourire complice elle s’assit tout en me tirant par le col du tee-shirt et c’est ainsi que je me retrouvai au-dessus d’elle tout en l’embrassant. Ma tête était enfin vidée de tout et je ne pensais qu’à Mac’, avec moi, sous moi, enfin après trois ans.
« Je sais pas si je te l’ai déjà dit, mais tu m’as manqué. »
Avec un smack sur les lèvres, je ponctuai chacun de mes mots, la faisant rire un peu, notre complicité se retrouvant petit à petit. Et à ce moment-là, je me demandai comment j’avais pu vivre sans elle.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Sam 24 Mai - 14:08
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
A cet instant, je ne souhaitais qu’une chose, c’était continuer mes baisers sur chaque parcelle de son corps, lui montrer à quel point je l’aimais, mais surtout lui donner du plaisir comme si ces trois années n’avaient jamais existé. Au fond de moi, je me doutais qu’elle était dans le même état que moi, les yeux fermés, elle se laissait aller à mes caresses.
« Tu sais ce qui m’a encore plus manqué ? me demanda Mackenzie en laissant sa phrase en suspens, n’ayant pas l’intention de la poursuivre. »
La confirmation qu’elle était dans le même état d’esprit que moi promettait de rendre la suite très intéressante pour nous deux. Et tandis qu’elle attaqua à nouveau mes lèvres avec une passion nouvelle, je sentis l’anticipation se transformer petit à petit en douce chaleur dans le creux de mon ventre. Ne cherchant pas à délayer la suite des événements plus longtemps, nous reprîmes notre précédent baiser et je sentis ses mains se glisser lentement le long de ma torse, se muant contre la fabrique de ma chemise, qui frotta délicieusement à son tour contre ma peau. Bientôt, les doigts de fée de Mac’ arrivèrent à hauteur de mes abdominaux et je devenais de plus en plus fou d’elle. Ses pupilles étaient dilatées, le noir recouvrant presque intégralement le marron de ses yeux, le désir y brulait tout autant dans ses yeux que dans les miens.
N’y tenant plus, je décidai que j’en avais assez d’être passif et je passai mes mains partout sur le corps de Mackenzie. Je redécouvrai ses courbes, m’attardant sur ses hanches, caressant son dos pour revenir sur sa poitrine. Cependant, je n’eus pas le plaisir de la dominer longtemps de mon corps puisqu’elle décida de me pousser à ses côtés. Elle n’attendit pas longtemps, me grimpant dessus. Elle s’assit sur mon bassin et je sentis son entrejambe appuyer contre mon érection, envoyant un jet d’adrénaline dans tout mon corps alors qu’elle attaquait mon cou de sa bouche. Je ne savais plus où donner de la tête, entre mon entrejambe et mon cou. Bien trop vite à mon goût, elle arrêta de m’embrasser, et, en faisant un peu le show, elle passa son tee-shirt lentement par-dessus sa tête. Elle m’hypnotisait et je ne pouvais détourner le regard. Sa poitrine était toujours aussi agréable à regarder, son ventre parfait, ses hanches… Mon vibreur me sortit de ma rêverie et elle se stoppa quelques secondes avant de reprendre, ça pouvait bien attendre un quart d’heure. Elle fit glisser ma chemise qu’elle avait ouverte auparavant et je me retrouvai torse nu, face à elle, et elle s’empressa de me couvrir de baisers, recouvrant chaque endroit accessibles. Mes mains quant à elles avaient repris leur exploration, n’oubliant aucun bout de peau. Parfois, quand je caressais ses seins d’une façon qu’elle adorait, je l’entendis gémir un peu, m’envoyant une vague de plaisir jusque dans mon bas-ventre.
Les choses s’accélérèrent quand, alors que nous étions presque essoufflés, elle se recula un peu, libérant le poids sur mon sexe, me faisant grimacer devant la perte de cette douce friction. Heureusement, elle s’empressa d’ouvrir mon jean, laissant enfin de la place à mon érection à mon grand soulagement. Je lui rendis l’appareil en tentant de dégrafer avec difficultés ce soutien-gorge que je voulais voir voler à l’autre bout de la pièce. Quand ce fut fait, elle échangea à nouveau nos positions et on en profita pour retirer nos pantalons, ce tissus était définitivement de trop encore. Alors que j’appréciais la vue de Mac’ juste dans son shorty, j’entendis un petit rire, et je remarquai la source de son étonnement. En effet, mon corps avait beaucoup changé en trois ans et apparemment, ça ne lui déplaisait pas du tout.
« Tu es beau. »
Son compliment me fit chaud au cœur et un large sourire s’étira sur mes lèvres. Puis, nous finîmes ce que nous avions commencé et je pus observer à mon aise le corps exposé de mon amante. Elle n’avait pas tant changé, peut-être avait-elle pris des formes agréables à regarder un peu, ce qui me plut beaucoup. Je me penchai alors sur elle, la dominant de tout mon corps, voulant en arriver enfin à ce qu’on recherchait tous les deux. Et, n’y tenant plus, surtout après que Mac’ m’ait teasé de la sorte en se mordant les lèvres, je la pénétrai enfin. J’eus un petit gémissement de bonheur, retrouvant une familiarité qui m’avait manqué avant de démarrer doucement, lentement. Mes va-et-vient se firent doux, je voulais nous faire durer le plaisir le plus longtemps possible, pour rattraper le temps perdu et faire de cette fois-là une fois spéciale. Et quand après un coup de reins particulier, elle commença à gémir et à bouger en rythme avec moi, je ne répondis plus de moi et mes va-et-vient accélérèrent. Nos gémissements résonnèrent de plus en plus fort dans la pièce. Je me sentais proche de l’orgasme. Cependant, je n’étais pas décidé à mettre un terme à nos ébats de si tôt. Après un coup de rein particulièrement bien placé, je pris Mac’ par les hanches, et aussi facilement qu’un canapé le permettait, je la basculai au-dessus de moi, lui laissant le plaisir de me chevaucher, chose inhabituelle, tandis que je me mis en position assise. Je cherchais sa proximité, et en cet instant, avec mon torse contre le sien, ses seins pressés contre moi, tandis qu’elle commençait lentement à se soulever et se rabaisser, je trouvai cette proximité que je voulais. Nous nous regardions les yeux dans les yeux, dévorant littéralement l’autre des yeux. Doucement, je l’embrassai sur les lèvres, lui mordant un peu au passage tandis que je collectais ses gémissements à leur source, puis, je commençai à l’embrasser le long de sa mâchoire, sous l’oreille, dans le cou, à l’intersection entre le cou et l’épaule, la marquant mienne au passage. Ses va-et-vient ne s’étaient pas arrêtés entre temps et je devenais de plus en plus submergé par le plaisir que me procuraient les frictions de nos corps.
Nous n’étions pas très loin de la délivrance quand une sonnerie, la mienne, nous tira de notre transe. Un sms, ça je pouvais ignorer, mais un appel… Je regardais Mac’ avec des yeux ronds, cherchant son approbation, alors qu’elle était encore assise sur moi. Après un soupir et un hochement de la tête de sa part, je tendis le bras sur la table basse pour attraper mon portable. Je fis une grimace en voyant le nom qui s’affichait. C’était Ella… En prenant une profonde inspiration, pour me recomposer et surtout reprendre ma respiration pour ne pas paraître essoufflé, j’appuyai sur le bouton décrocher. A l’autre bout du fil, Ella me salua, me demandant comment ça allait comme à son habitude. Je lui répondis le plus naturellement possible, mais difficilement, mon sexe toujours à l’intérieur de Mac’. Ne passant pas par 4 chemins, elle me demanda pourquoi je n’avais pas répondu à son sms. Me passant une main sur le visage, je lui sortis une excuse dont je n’étais pas fier. « Je suis allé courir, c’est pour ça que je suis un peu à bout de souffle, ne t’inquiètes pas mon cœur… » Du coin de l’œil, je vis que Mac’ avait compris de qui il s’agissait, et son regard s’assombrit. Je ris un peu en entendant Ella me sermonner, me sommant de faire attention à ma jambe. Rire qui par inadvertance faillit se transformer en gémissement. Sur moi, Mac’, sûrement par vengeance, avait repris ses va-et-vient. Je la suppliai du regard d’arrêter, ce qu’elle ne fit pas et, à bout de souffle, je m’excusai auprès d’Ella, prétextant une douche plus que bienvenue. Une fois que j’eus raccroché, je lui lançai un regard désapprobateur, alors qu’elle se déhanchait sensuellement sur moi, se mordillant la lèvre inférieure. Elle était le portrait parfait du péché en cet instant. Lui attrapant les hanches, je me concentrai à nouveau sur elle, lui murmurant un « Excuse-moi… », espérant que cet appel n’avait pas tué dans l’œuf l’ambiance…
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Dim 25 Mai - 1:24
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Fort heureusement, mes caresses eurent l’effet escompté et nous reprîmes là où nous avions été interrompus par Ella. Cependant, je ne pensais pas que Mackenzie reprendrait ses ondulations avec une hargne et une force nouvelle. L’intensité des ses coups de reins m’envoyèrent une après une des flopée d’adrénaline, me faisant gémir à nouveau comme jamais jusqu’à présent. Mes mains toujours sur ses hanches, je les attrapai si fort que j’eus peur un instant de lui laisser des bleus, tant l’intensité de notre couplage me submergeait. Nos gémissements augmentèrent de volume exponentiellement, jusqu’à ce que Mac’ gémisse plus fortement qu’avant et que je la sente avoir son orgasme, ses muscles se contractant délicieusement autour de mon sexe. Epuisé elle s’arrêta de bouger, et à mon tour, j’augmentai encore plus le rythme afin de me libérer, mon bas ventre me brulant à présent. Fiévreux, je mis ma tête dans son cou, attendant le moment que j’attendais enfin. Après un coup de rein particulièrement puissant, je sentis en moi une explosion de plaisir se propager de mes reins jusque dans le bout de mes doigts, me faisant voir des étoiles derrière mes paupières. Epuisé, je m’allongeai à nouveau sur le canapé et Mac’ me suivit, s’allongeant sur mon torse. Son cœur battait la chamade et suivait le rythme du mien. Et en cet instant, j’eus l’impression d’être entier à nouveau. La pièce manquante du puzzle m’avait été rapportée. Lui caressant les cheveux, je profitai de l’instant présent, ne voulant pas casser l’a bulle parfaite que nous avions crée en faisant l’amour pour la première fois après tant d’années. Cependant, ce cadre idyllique ne dura pas, Mac’ n’avait pas oublié notre petite interruption, et elle allait me le faire savoir.
« Tu lui as fait ça, à elle aussi ? »
Je fus choqué par ses premiers mots après nos ébats et je me raidis sans pouvoir me contrôler. La réponse évident était oui, bien sûr, en trois mois, nous avions eu largement le temps d’avoir des ébats plus que fougueux. Mais que pouvais-je répondre décemment sans la vexer ? Prenant une grande inspiration, je préférai lui répondre, tarder c’était ne pas la mettre de bonne humeur.
« Tu me croirais si je te disais non ? demandais-je de façon rhétorique. »
D’un hochement de la tête de droite à gauche, elle me répondit, silencieusement. Je n’ajoutai rien, lui faisant comprendre par mon regard qu’elle avait raison de ne pas le croire. C’était normal qu’elle réagisse ainsi et tandis que je comprenais sa réaction, je comprenais moins pourquoi elle avait choisi ce moment pour en parler. J’aurais voulu qu’elle me souffle un ‘je t’aime’, qu’elle se blottisse encore plus dans mes bras en passant son doigt sur mon torse pour y dessiner des cercles et des lettres, mais elle avait choisi autre chose cette fois-ci.
« Tu sais Mac’, après nos ébats, jamais je ne lui ai murmuré ‘je t’aime’, jamais je n’aurais pu m’y résoudre, lui dis-je penaud. Mais à toi Mac, à toi ! Je peux le dire, car mon cœur déborde d’amour pour toi. Je t’aime. Et c’est ce qui fait que tu es si spéciale. »
Et comme pour sceller ma déclaration, je déposai mes lèvres sur les siennes, fermant les yeux pour apprécier le moment. Je l’aimais tellement. Et s’il fallait la rassurer sur mon amour pour elle souvent, et bien soit, je la ferai se sentir la plus aimée des femmes !
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Lun 26 Mai - 1:15
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
En rouvrant les yeux, je fus accueilli par deux orbes pleins d’émotions. Je l’avais ému aux larmes avec ma déclaration et une impression de satisfaction m’envahit alors. Je l’avais récupéré pour de bon et c’était le principal. Je ne me rappelais pas de la dernière fois où je lui avais dit un « je t’aime » avec tant de conviction, d’envie, d’amour, et à mon goût, c’était il y a bien trop longtemps. Ces trois dernières années, j’avais pleuré notre relation fusionnelle, ce manque avait créé un trou béant en moi, en mon âme. Comment vous étiez sensés réagir autrement quand vous appreniez la mort de l’amour de votre vie ? Nous nous connaissions depuis que nous avions dix/onze ans… Douze ans à être inséparables. Douze ans où jamais nous n’avions passé plus d’une semaine loin de l’autre. Naturellement, notre complicité avait éloigné les quelques prétendants que nous avions eu, et tandis que je préférais éviter les filles, Mac’ avait rencontré des difficultés avec les garçons de son âge. Combien de fois je l’avais laissé pleuré sur mon épaule… Et à l’époque, je n’étais pas encore conscient de mes sentiments pour elle… Nous étions comme cela tous les deux, et je voulais à tout prix retrouver ce qu’on avait, nous deux. Je n’arrivais pas à avancer sans elle, ou du moins, au ralenti. Ella m’avait aidé de ce côté-là, oui, mais je ne pouvais m’empêcher de penser douloureusement à Mac’ dans certains de nos moments ensemble. Elle avait été ma seule meilleure amie, ma seule confidente, ma seule amante, je ramenais tout à elle.
« - Je t’aime David. Plus que tout au monde. J’étais perdue sans toi… - Moi aussi ma puce, moi aussi… »
Je lui offris un sourire étincelant, ému à mon tour. Sourire qu’elle ne vit pourtant pas car elle avait enfoui sa tête dans mon torse, toujours allongée sur moi. Nous n’avions pas bougé d’un pouce depuis la fin de nos ébats, et je n’avais même pas pris la peine de me retirer d’elle. Cela montrait à quel point nous étions fusionnels, mais surtout, que nous n’étions pas gênés de connaître le corps de l’autre par cœur. Sa chaleur continua de m’envelopper et je me remis à lui caresser les cheveux tout en profitant de sa présence. Mon thorax se soulevait et s’abaissait à un rythme plus lent désormais et ma respiration nous berçaient tous les deux. Je ne voulais plus bouger, je voulais vivre comme cela le reste de mes jours.
« Je suis désolée pour cette question… vraiment désolée… mais c’est juste que… t’imaginer avec elle, ça me rend folle ! »
Je ne m’attendais pas vraiment à des excuses de Mac’, et encore moins à ce qu’elle exprime son mal-être. Face à la situation, elle réagissait comme n’importe quelle femme, trahie, et ça me rendait triste. Je n’arrivais toujours pas à croire dans quelle merde j’avais pu me mettre. J’aurais voulu ça que je n’aurais pas pu…
« C’est légitime Mac’… Tu as eu le droit de la poser… Je ne t’en veux pas… »
Je continuai à lui caresser les cheveux d’une main, la serrant fort contre moi de l’autre. Je m’en voulais qu’elle soit ainsi confuse. Elle débarquait, s’attendait à récupérer son petit-ami comme si rien n’était pour se retrouver face à une adversaire, chose qui ne lui était jamais arrivée auparavant. Et même si j’avais en quelque sorte promis de la quitter, elle devait se sentir encore menacé et trahie…
« Si j’avais su, crois-moi que je n’aurais eu que toi comme partenaire dans ma vie… Je suis désolé qu’on ne soit plus sur un pied d’égalité… »
En effet, j’avais eu ma première fois avec elle, comme elle avait eu la sienne avec moi. Quand nous nous sommes rendus compte que nous étions fait l’un pour l’autre, ou plutôt moi, Mackenzie s’activait déjà depuis plusieurs mois voir années à me faire ouvrir les yeux, nous n’avions pas hésité, nous avions sauté le pas. Cela faisait sept ans que nous nous connaissions par cœur, pourquoi attendre ? Et par la suite, en cinq ans, nous nous étions apprivoisés, découvrant cette nouvelle facette de notre relation. Notre idylle avait connu quelques vaguelettes, mais rien ne l’ébranla jamais. Jusqu’il y a trois ans. Ou plutôt, jusque aujourd’hui.
« Maintenant, je veux que tu arrêtes de nous imaginer les deux ensembles. Ça ne te fera que du mal, et demain, de toute façon, ça sera fini… Pense à nous, là, tout de suite, et surtout, au futur… »
Je m’étais redressé, tout doucement, pour ne pas nous faire mal, et elle était à nouveau assise sur moi. Son visage entre mes mains, j’avais plongé mon regard dans le sien pour lui montrer ma sincérité. En cet instant, elle, nue, dans toute sa splendeur, encore empalée sur moi, me regardant avec tout l’amour dont elle était capable, je tombai amoureux une deuxième fois. Toujours plongé dans son regard, je ne pus m’empêcher de quand même dévier mes yeux le long de son corps. Et ce qui devait arriver, arriva. Sans que je ne puisse le contrôler, je sentis la douce chaleur familière au creux de mon ventre revenir, et je me mordis la lèvre, Mac le remarquerait, c’était certain.
Sujet: Re: [TERMINE] [HOT] ◘ David & Mackenzie » All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes... Mar 27 Mai - 18:06
David vs Mackenzie
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes...
Me mordant toujours la lèvre, Mackenzie ria légèrement, sentant mon érection revenir à grande force. Je savais que je ne devais pas rougir comme un adolescent, mais avec elle, je ne pouvais m’en empêcher, elle était si belle, si désirable. Elle me rendait fou. Riant toujours, elle me poussa assez fort pour que je me retrouve allongé sur le dos. Vu d’en bas, les rayons du soleil éclairant paresseusement ses formes délicieuses, des papillons envahirent mon ventre, et je mesurai ma chance, ma chance de l’avoir avec moi.
« Tu n’es jamais rassasié, docteur ! »
J’eus un petit rire, puis, elle s’avança lentement, repositionnant son torse contre le mien et mes doigts et mes orteils se contractèrent en anticipation. Nous étions repartis pour un tour, et si c’était possible, j’aurais fait ça pour le reste de la journée. Contrairement à ce que j’aurais voulu, c’est-à-dire une nouvelle chevauchée endiablée, décidément, cette position, je l’aimais beaucoup avec elle, elle commença à me faire des baisers volatiles le long de la mâchoire. Impatient, je lui assénai un coup de rein qui lui déclencha un cri des plus érotiques. Je souris, satisfait, avant de m’immobiliser. Alors comme ça elle voulait que je prenne les reines… Elle allait être servie !
Comme si elle pesait autant qu’une plume, je la soulevai ensuite, lui laissant le loisir de passer ses jambes autour de ma taille ainsi que ses bras autour de mon cou, afin de ne pas perdre notre contact. D’humeur coquine, je lui donnai à nouveau un coup de rein, déclenchant un autre gémissement de plaisir, qui me valut une petite morsure en retour. Son souffle chaud dans le cou, je me dirigeai rapidement dans ma « chambre », la déposant alors aussi délicatement qu’une rose sur le matelas, et tout aussi doucement, je la suivis pour m’allonger sur elle et commencer à me mouvoir en elle. Son corps me rendait fou, et je n’avais qu’une envie, lui rendre ce qu’elle me faisait ressentir. J’avais déjà remarqué son regard appréciateur quand elle m’avait vu nu, après trois ans. Il était vrai qu’avant je n’étais pas un grand sportif, mais après ces trois ans… J’avais du muscle, et c’était mon plaisir de pouvoir rendre folle de mon corps Mac’grâce à cela. Alors que les coups réguliers de mes reins résonnaient à travers le studio et les claquements de peau contre peau se mêlaient harmonieusement avec les gémissements que Mac’ me glissait dans l’oreille, je grognai submergé par les sensations que me procurait le glissement de mon corps contre le sien. Je n’arrivais plus à penser clairement, une brume de plaisir me recouvrait l’esprit, seul comptait la blonde sous moi, son plaisir, le mien.
Le rythme de mes va-et-vient augmenta quand je sentis pour la deuxième fois un orgasme se former en moi. Cependant, je me repris vite, je ne voulais pas en finir comme le ferait un adolescent qui cherchait à tout prix à jouir, comme j’avais pu l’être au début de notre relation. Et même si je savais Mac’ comblée, je ralentis à nouveau, sentant tout de même le pied de la blonde sur mes fesses me pressant de reprendre à plein régime. Avec un sourire en coin, je me mis à embrasser son cou, puis je descendis, lentement, la stimulant, ne retirant jamais mes lèvres de sa peau. Arrivé à la naissance de ses seins, je pris le temps de mordiller ses tétons, de les lécher, lui arrachant des gémissements encore plus forts que précédemment. Tout en continuant ceci, j’installai un rythme un peu plus soutenu tout en tenant les fesses de ma partenaire, lui caressant par la même occasion. La position devenant inconfortable, je relevai la tête et attaquai les lèvres de Mackenzie, alternant entre baisers langoureux et mordillement. Je voyais dans ses yeux qu’elle en était bientôt au point de non retour. Et c’était également mon cas. Nous n’en pouvions plus, nous voulions tous les deux en finir. Soulevant son bassin, dans un dernier effort, mes coups de reins se firent de plus en plus rapprochés. De la sueur perlait sur mon front et mes cheveux se collaient sur mes tempes, mon endurance en prenait un coup. Cependant, des années de sport ne se perdaient pas comme ça et avec un dernier grognement, j’entendis enfin le gémissement libérateur de Mackenzie criant mon nom tandis que je dis le sien dans un râle rauque. Mon orgasme fut puissant et je sentis enfin ma semence se déverser en elle. Je m’effondrai littéralement sur elle, épuisé. J’essayai de ne pas l’écraser, mais j’étais bien trop occupé à essayer de maîtriser ma respiration. Cette fois-ci, je plongeai mon visage de son cou, respirant toujours difficilement. Cela avait été notre fois la plus intense et je rigolai difficilement, encore sous l’effet de l’adrénaline. Mackenzie, c’était comme ma drogue. Et je pris une forte inspiration pour sentir son odeur caractéristique, la marquer dans ma mémoire, marquer ce moment dans ma mémoire. Cette fois, il n’y aurait plus de doutes, plus de remarques, plus de déceptions, et nous allions rester éternellement dans les bras l’un de l’autre. Tout du moins, je l’espérais…