Sam comprend, et il ne m'en veut pas. Il part et je ferme ma porte et active à nouveau mon alarme comme il faut.
Amelia s'approche de moi, timide et en même temps terrifié, encore et toujours.

- Vous pouvez vérifier votre maison ... s'il vous plait ?

Je comprend totalement sa demande, mais il n'y a aucun risque ici, j'en suis certain. Mais j'accède à sa demande pour qu'elle soit rassurer. Je lui prend la main avec un sourire, et mon pistolet dans l'autre main.
Je fais le tour de ma maison, de chaque recoin des pièces. Tout était fermé et en sécurité, alors nous retournons à l'étage, et je vérifie aussi toutes les pièces.

- Il n'y a personne ici, à part nous Amelia.... Vous êtes en sécurité ici, ne vous inquiéter pas.

Il accepte ma demande et me prend la main, je fais le tour avec lui vérifiant tout comme lui les pièces pensant alors a des endroit improbable pour qu'une personne ce cache mais il ne dit rien il sourit.
Une fois le tour des pièces faites il m'assure que personne n'est ici, qu'il n'y a que nous et que je suis en sécurité avec lui.

Je l'embrasse alors que la joue "Merci" lui dis je, je suis une folle, une parano mais il l'accepte, en même temps je le paie pour ca, c'est bien pour ca que mon compte clignote dans le rouge. Je m'assois sur le bord du lit alors qu'il pose son arme, mais je me lève j'ai vraiment un soucis avec les lits mais je me force et pars dans la chambre qu'il m'avait gentiment donné. Mais hélas rien n'y fait, je ne peux pas dormir dans une chambre, je me lève descend en sautant la dernière marche pour ne pas qu'elle grince et m'allonge sur le sofa et ferme alors les yeux.

Elle me remercie accompagné d'un bisou sur la joue qui me fais toujours un petit effet non désagréable. Elle retourne alors dans la chambre, et moi dans la mienne. Je range mon flingue sous mon oreiller, ça sera plus facile à sortir si il le faut.
Je m'allonge donc dans mon lit, et même les yeux fermé, je ne cesse de penser à elle. Je ne la connais pas réellement, je sais juste qu'elle est son métier, que la musique compte pour elle. Et qu'elle n'a pas beaucoup d'ami... et qu'elle a surtout à sacré caractère ! Mais ça me plait, une fille trop mielleuse, qui dit oui à tout, ce n'est pas pour moi, je m'ennuie avec des femmes comme ça...

J'entends du bruit, alors je me lève doucement, et je vois le lit vide, je descends alors, et je vois une firme sur mon sofa, une belle rousse endormie. Je souris, et la couvre alors d'une couverture. Je reste un temps à la regarder assis par terre contre le mur. Et je me promet de faire enfermer se fou ! Juste pour qu'elle soit enfin libre de faire ce qu'elle a envie.

Le jour se lève et je n'avais pas fermer l'oeil de la nuit. Je me lève et part prendre ma douche, puis je descend sans faire de bruit, et me prépare alors un café sans faire de bruit, en tout cas j'essaie.

J'avais finalement réussis à dormir surement aidé avec l'odeur qu'il y avait sur l'oreiller, elle était douce et me rappeler un peu mon enfance.
Je me lève doucement, me remettant en tête que je n'étais pas chez moi mais chez Douglas et je regarde vers la cuisine ou j'entends du bruit. Je vais alors dans cette direction et je le regarde, il n'avait pas dormis ca ce voit sur son visage. Je baisse la tête et part me préparer car je dois tout de même partir bosser, alors quand je reviens dans la cuisine et le regarde, respire et me lance.

Merci pour vos services, mais ... votre travail s'arrête ici, je vous vire en quelque sorte, je ne saurais pas comment vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi ... au revoir.

Je pose le chèque sur sa table de cuisine et je pars bien avant qu'il n'ait le temps de réagir, je cours pour attraper un taxis et je pars directement à mon boulot, mais j'ai la tête ailleurs, je ne voulais plus qu'il s'implique dans mon problème, il ne dormait pas, il passait son temps a me protéger ... je ne voulais pas mettre en danger une autre personne que moi même c'est bien pour ca que je ne l'avais dit à personne.

Deux jours plus tard la police avait prévu comme un piège pour le fous qui me poursuis, j'écoute, et j'ai peur en même temps car je vais servir d'appât. Le grand jour arrive, je fais comme on m'a dit, je sors le soir pour faire la fête comme ils disent et rentre tard, je monte chez moi, me sentant suivis mais je ne dois par le montrer. J'entre et ferme la porte, sans mettre mes verrous et je tente de me contrôler pour ne pas trembler, et je me change comme chaque soir pour dormir mais quand je reviens dans le salon un homme grand costaud trop pour moi et cagouler est là, il me saute, me collant au sol me disant tout ce qu'il allait me faire, me traitant de tout les noms possible, et il commence alors à m'étrangler m’empêchant de crier le mot de code que je devais dire pour que la police intervienne.

Je me débat pour tenter de retrouver mon souffle, de crier et d'attraper quelque chose, genre là une poêle aurait était vraiment super mais je n'ai rien. JE vois mon portable je tente de l'avoir pour appeler Douglas mais je ne le touche que du bout des doigts car il me l'éloigne, me disant que je n’appellerais personne qu'on me retrouvera morte demain et que les flics qui sont en planque en ce moment même ne viendront pas, il était au courant de tout ... comment???

Alors que je commençais a voir flou, sentant que j'allais m'évanouir manquant d'oxygène, j'entends un bruit sourd et vois une ombre, un ami a lui??? rapidement je ne sens plus les mains de mon agresseur autour de mon cou et reprend une grande inspiration tout en toussant restant au sol. J'entends une voix, je reconnais la voix même ... celle de Douglas, comment? pourquoi? je ne sais pas ... mais je sais qu'il vient de me sauver. La police entre peut de temps après et je me lève doucement ayant encore du mal a respirer, et dès qu'il retire la cagoule de ce fous je reconnais le visage, il était là ... quand on a fait le plan de ce piège il ... il était un flic. Douglas vient prêt de moi et je me cache contre lui.

Je reste dans les bras de Douglas, il était le seul que je connaissais et surtout celui qui venait de me sauver surement d'une mort imminente. Il me serre bien contre lui, me disant que tout était finis, que c'était pour de bon, que ca ira, mais je ne le crois pas, il est de la police il s'en sortira indemne.
Je reste silencieuse quand il me demande si je suis blessé car je ne pouvais pas y repondre, je suis encore sous le choc de tout ce qui vient de ce passer.

Je le sens alors me faire quelque pas et me force a m'assoir avant de regarder lui même si j'étais blessé ou non et regarder surtout les marques que j'avais au cou. Je finis par le regarder quand il touche mon cou du bout des doigts.

Merci ...

Je l'avais dit avec une voix tremblante, peu audible, vraiment différente de ma voix de tous les jours, ou je parle en montrant que je suis sur de moi, de celle que j'ai à la radio, on aurait pu me comparer à une petite fille terrifié et je crois bien que j'étais ainsi, une petite fille terrifiée. Il me regarde pose sa main sur la mienne mais je grimace et ressent alors une douleur, et je revois la scène quand Douglas me touche, je retire ma main rapidement me faisant mal, il m'avait immobiliser en me marchant dessus.

Dès l'instant ou il prononce le mot hôpital je baisse  la tête, c'est bien un endroit dans lequel je ne veux plus jamais allez mais ... si je veux pouvoir utiliser ma main je crois que je n'ai pas le choix.

Je t'emmène, et préparer un sac, je ne te laisse pas là toute seule.

Je le regarde surprise qu'il me dise cela, de faire un sac, je ne pouvais pas encore une fois dormir dans mon appartement, sauf que je n'étais pas d'accord, c'était chez moi ici. Tout dans son comportement me fait comprendre que je n'ai pas le choix alors je me lève et fait un sac.
Je quitte mon appartement à contre coeur laissant encore la police à l'intérieur et Douglas me porte à l'hopital. Il reste avec moi, mais j'ai du mal à me laisser toucher, alors c'est un peu plus long et ils finissent surtout par faire en sorte que ce soit une femme qui s'occupe de moi. Je finis par ressortir avec une atèle au poignet et je suis Douglas jusqu'a un hôtel ou il me met dans une chambre.
Je pensais qu'il allé me mettre de nouveau chez lui, mais non.

Vous êtes en sécurité ici, et Sam reste devant votre porte, vous pouvez être tranquille, c'est un ami, j'ai confiance en lui.

Je le regarde, il ne restait donc pas non plus, c'était la fin, je le sentais, il avait fait son boulot, il a terminé, nos chemins ce sépare ici. Il m'embrasse sur la joue et il part. Je regarde un moment la porte de la chambre d'hôtel et je la verrouille, je n'ai rien contre ce Sam mais ... je n'ai pas confiance. Je regarde la chambre et ne me dirige pas vers le lit mais sur le fauteuil ou je me pose sachant que je ne fermerais pas l'oeil de la nuit.